Les Furies

cheval, en voiture Les gendarmes mal inspirés Vinrent pour tenter l'aventure D'interrompre l'échauffourée.Or, sous tous les cieux sans vergogne, C'est un usag' bien établi, Dès qu'il s'agit d' rosser les cognes Tout le mond' se réconcilie. Ces furies perdant tout' mesure Se ruèrent sur les guignols, Et donnèrent je vous l'assure Un spectacle assez croquignol.En voyant ces braves pandores Être à deux doigts de succomber, Moi, j' bichais car je les adore Sous la forme de macchabées De la

recourront jamais. Laissez des envieux la troupe méprisable Attaquer des vertus dont l’éclat les accable. Dédaignez leurs complots, leur haine, leur fureur; La paix n’en est pas moins au fond de VOIRE coeur, Tandis que vils jouets de leurs propres furies, Alimens des serpens dont elles sont nourries, [406] Le crime & les remords portent au fond des leurs Le triste châtiment de leurs noires horreurs. Semblables en leur rage à la guêpe maligne, De travail incapable, & de secours indigne, Qui ne

____________________________________________________________Comment s’appellent les deux monstres ?_____________________________________________________________________Où sont-ils perchés?_____________________________________________________________________ « La paire de furies maîtrisée , nos quatre acolytes se cachent toujours sous la table au milieu des volailles libérées dans le chahut. » Qui sont les quatre acolytes qui se cachent sous la table ?Quels animaux sont en réalité

au sein des familles et leur infligent des tourments et des tortures abominables. Leur principale destination est de venger leur père, Ouranos, du crime commis contre lui par son plus jeune fils, le Titan Cronos. En latin, elles deviendront les « Furies ». On les décrit comme des femmes dont l’aspect est atroce : elles se traînent par terre en montrant des griffes effrayantes, des ailes qui leur permettent de rattraper leurs proies à toute vitesse, des cheveux entremêlés de serpents, des fouets à

personnages Camille est réellement présent: imaginaire et réel se confondent, le point de vue interne renforce le registre fantastique de ces scènes. De plus cela fait penser aux Erinyes, les déesses de la vengeance dans les tragédies grecques (appelées Furies chez les romains): déesses aîlées à la chevelure de serpent, elles défendaient l'ordre moral en s'acharnant sur ceux qui l'avaient troublé jusqu'à leur faire perdre la raison: en plus du fantastique on retrouve des allusions au mythique et au symbolique

est sans limite, il ne juge pas inadéquat une terminologie populaire mais prend plaisir à se jouer des conventions en la plaçant au côté d’un lexique plus élevé. Son lexique est parfois même sublime et proche du tragique : « les deux mains dans les furies dans les féeries/ ô mains/ ô poings » ; Miron a réussi à mêler plusieurs tonalité, tons revendicatif, lyrisme, célébration, sans que cela deviennent des textes polémiques. Mais dans la dernière partie du poème, le poète nous donne l’impression

l’erreur (v.19 : verbe d’action), Justice et Raison (v.24), En leur place hélas ! règnent le brigandage, / La force, les couteaux, le sang et le carnage (v.25-26), France (v.30 et 37). personnages de l’épopée ou de la mythologie : Mars (v.29), les Furies (v.30). comparaison homérique : caractérisée par une longue protase (Tel on voit le poulain…), suivie d’un courte apodose (Ainsi la France court…). 2) Monde chaotique plein de vice Le texte procède sur le mode de l’inversion (“ Le désir, l’avarice

au-delà se trouvait l'Enfer des méchants ; dans la troisième région était le Tartare, et la quatrième comprenait les Champs-Elysées. Dans l'Erèbe, on voyait le palais de la Nuit, celui du Sommeil et des Songes : c'était le séjour de Cerbère, des Furies et de la Mort. C'est là qu'erraient pendant cent ans les ombres infortunées dont les corps n'avaient pas reçu de sépulture ; et, lorsque Ulysse évoqua les morts, ceux qui lui apparurent, dit Homère, ne sortirent que de l'Erèbe. L'Enfer des méchants

monde de l’idéal. L’hallucination des cloches est en effet, contrairement à celle des araignées, un tableau plus sonore que vi- suel. Il s’agit d’une révolte douloureuse caractérisée par le cri. On relève aussi le lexique de violence( sautent , furies, expression énergique lancent, ce qui traduit une douleur à son paroxysme( hurle- ment) Le poète restitue,au-delà des mots, ce cri long et déchirant par des accents toniques et des allitérations ( cloches, coups, lancent ciel) deux mots sont mis

particulièrement originaire de la région d'Ōsaka, le bunraku est interprété par un seul récitant qui chante tous les rôles, et trois manipulateurs pour chaque marionnette. Les marionnettistes sont visibles par le public et utilisent soit la gestuelle furi, plutôt réaliste, soit la gestuelle kata, empreinte de stylisation, selon l'émotion recherchée. Les manipulateurs respectent une hiérarchie réglée en fonction de leur degré de connaissance dans l'art du bunraku. Ainsi le plus expérimenté (au moins