Les Monarchomaques

de juillet, république...) a stimulé des courants d'idées extrêmement divers et a permis aux idées politiques de se développer. Le 19ès démarre avec la révolution et est inspiré par les théories révolutionnaires issues en partie des doctrines monarchomaques du 16è et des doctrines des Lumières. Ces théories marquent un renouveau dans la pensée politique avec un penseur qui est devenu un citoyen et qui n'est plus un sujet. Elles détruisent les fondements politiques de l'ancien régime et tentent de

monarchie trouve son fondement dans la nature, l’autorité du roi dérive de l’autorité de Dieu sur les hommes. Le pouvoir est d’origine divine, l’absolutisme est de droit divin. Cette affirmation permet au passage de repousser les thèses des auteurs monarchomaques soutenant le droit des sujets à contrôler le pouvoir royal, voire à se révolter contre lui. Dans la pratique du gouvernement, le roi détient tous les pouvoirs de l’Etat, il n’y a pas de séparation des pouvoirs. Les nombreux agents qui aident le

l’époque. Le roi est roi par la grâce de Dieu c’est pour ça qu’il est l’arbitre suprême, il ne rend de compte qu’à Dieu. Le but de cette doctrine est de protéger le roi à l’égard du pape et du peuple. Cette doctrine va réagir à la doctrine des monarchomaques qui étaient hostile à la royauté. Cet absolutisme de droit divin est pensé par Cardin le Bret sous Henri 4, Richelieu sous Louis 13, et Bossuet. Il n’y a pas de limite au droit divin, ça rend l’absolutisme illimité. B. Le gallicanisme

doctrine lié aux luttes religieuses, aux guerres de religion, et qui se montre hostile au développement du pouvoir monarchique. §II : Les doctrines hostiles au développement du pouvoir monarchique Ces auteurs s’appellent les monarchomaques. On appelle ces auteurs monarchomaques parce qu’ils combattent le principe de la monarchie. Ils le combattent, et s’ils le combattent, c’est essentiellement pour des raisons de politique religieuse, parce que la royauté essaie du moins au début d’obtenir le juste

déduites de la nouvelle religion vont compter les conséquences même de la division religieuse introduite au cœur de nombreux pays. C) Les Monarchomaques Ce sont les premiers penseurs démocratiques de l’histoire post antiques. Les réformes religieuses entraînent le développement d’idées démocratiques . Elles sont le fait des auteurs dit monarchomaques, au début ce sont des auteurs protestants et puis leurs idées vont être reprises par des auteurs catholiques. François AUFMAN, dans sont

PREMIERE PARTIE : Les expériences révolutionnaires jusqu’à 1814 1023 : lettre d’Adalbéron de laon. 3 ordres de la société XVIeme siècle : jean Bodin « les 6 livres de la république » : idée que seul le souverain peut faire la loi Dès 1560 : monarchomaques critiquent absolutisme 1614 : dernière convocation des états généraux à la mort de henry 4 Catherine de Médicis demande la régence (louis 13 est un enfant) 1685 : révocation de l’édit de Nantes par louis XIV 1715 : mort de Louis 14

justifier le droit de révolte mais en allant à l’encontre de la pensée de La Boétie qui prône une révolte passive contre le tyran alors qu’eux prônaient une révolte violente allant jusqu’à justifier le meurtre du tyran, c’est ce qu’on appelle les monarchomaques. L’ouvrage a été annexé par la suite aux Essais de Montaigne. Pour Sainte-Beuve critique littéraire et écrivain français du 19e siècle, le discours serait un exercice scolaire de la classe de rhétorique, la classe rhétorique correspondant à la

distingue de la précédente par son soucie de la pratique, sa volonté d'adapter le droit romain au problème concret du 6émé siècle de répondre au question qui se posaient alors. Hotman juriste calviniste d'origine allemande qui est également un monarchomaque (se qui combatte le monarque). François Hotman, fut professeur de droit en différente ville et notamment à Bourge ou il succède à Cujas, il fut aussi conseillé du prince mais toujours du plus riche et du plus puissant. En France il fu attaché

famille royale. L'opposition est menée par François d’Alençon, le propre frère du roi contre le gouvernement de Catherine de Médicis et les partisans du roi de Pologne. Il a le soutien du clan des Montmorency, des monarchomaques et de tous les déçus de la monarchie. Les monarchomaques sont ceux qui constestent l'autorité royale. Ils lui opposent l'autorité du peuple qui, réuni en assemblée, est capable de faire la loi et de choisir le roi par élection38. Ils pensent même que la révolte est légitime

détenteur d'une parcelle de la souveraineté. C'est « une notion individualiste et atomistique qui est proposée ». Exemple d'application : constitution de 1793 . 2° La souveraineté nationale Il s'agit d'une conception plus ancienne qui vient des monarchomaques de la Renaissance. Elle sera reprise au XVIIIème siècle par nombre d'auteurs dont E. Sieyès (Qu'est-ce que le Tiers-Etat ? 1787-1788). Ici, la souveraineté appartient à la nation personnifiée par l'Etat. l'Etat est la nation juridiquement organisé