Les Passions de l'âme

naturel de l’homme et du restant sa liberté possible. C’est entre Passion et Raison que cette liberté se trouve. Pour mieux comprendre la perspective de Spinoza, soit l’accommodement entre le déterminisme et la liberté humaine, il est nécessaire de définir la liberté envisageable du déterminisme naturel de l’homme. Il faut savoir que la liberté possible est restreinte par des idées inadéquates, devenues des Passions. Ces Passions entrainent l’homme dans un état de servitude, où seule la Raison

est un « être esclave de ses passions », Kant va jusqu’à dire que la passion est « la maladie de l’âme ». Il n’est pas rare d’entendre qu’une personne est « aveuglée par ses passions », pour preuve : la passion amoureuse. Ces maximes prônent donc la passion comme simple exaltation, comme un non contrôle de soi, mais les passions ne révèlent-elles pas une ressource intarissable d’énergie et de volonté durable ? Ne peut-on que dissocier sagesse et passion ? Toute passion n’est-elle que néfaste ? Ainsi

penser différentes. Tout d'abord celle de Calliclès et ensuite celle de Socrate. Avec comme problématiques faut-il limiter ses désirs pour être heureux ? Tout d'abord Calliclès montre dans sont texte que pour lui il faut laisser vivre ses propres passions, et ne surtout pas les réprimer mais que malheureusement aujourd'hui peu de personne sont capable de vivre comme cela. Et comme beaucoup, la "masse", sont capable de dissimuler leurs propres capacité à le faire car ils peuvent être gêné. C'est pour

Chapitre 5 : "Morale du corps et hygiène de l'âme" Florence Dupont Oxymores : alliances de termes contraires Il y a dans la culture romaine, une interaction très grande entre l'âme et le corps, ils sont en permanence liés, indissociables et l'un influe sur l'autre. Plutarque, Vies parallèles, Vie de Sylla (50-120 ap. JC) chapitre 36 : Plutarque prône un idéal de vie harmonieux, paisible, caractérisé par une certaine tranquillité. Sylla : un des généraux de la fin du 1er siècle avant JC. Guerre

Toutes les passions ont un temps où elles sont exclusivement funestes, où le poids de leur stupidité entraîne leur propre sacrifice, — il vient ensuite plus tard, beaucoup plus tard, une période où elles se marient avec l’esprit, se spiritualisent. Autrefois, à cause de la stupidité dans la passion, on faisait la guerre à la passion même ; les hommes étaient conjurés pour l’anéantir ; tous les vieux plésiosaures de la morale sont unanimes là-dessus : « Il faut tuer les passions. » La formule la

l’auteur d’un texte sur les passions (Traité des Passions de l’Âme, 1649) qui les analyse de manière à montrer leurs causes physiologiques et psychique.Cette façon de procéder a pu surprendre chez le philosophe des Méditations Métaphysiques (1641) où était faite une distinction nette entre la substance pensante (l’âme) et la substance étendue (le corps). Néanmoins, la sixième méditation fait intervenir une troisième notion primitive qui est précisément « l’union de l’âme et du corps » que nous expérimentons

le bonheur inaccessible. En effet, cette insatisfaction engendre dans l’âme un trouble, comme le vent qui vient rider la surface de l’eau. Le bonheur, au contraire, suppose la sérénité d’une mer d’huile, que rient ne vient troubler. Reprenant le vocabulaire des marins, Epicure définit le bonheur comme ataraxie, absence de troubles dans l’âme. C’est par ailleurs ce qui le conduit à rejeter l’hypothèse de l’immortalité de l’âme, source d’inquiétude, et à adopter une physique résolument matérialiste

Besoin = manque qui une fois satisfait n'apporte ni plaisir ni bonheur. Désir = manque (sensation) dont la satisfaction apporte du plaisir. Passion = désir plus important que les autres (latin patior = subir, supporter), passivité. Amour = pas forcément d'exclusivité ni de repliement, c'est un don de soi alors que la passion amoureuse est une forme d'égoïsme. Misère = faiblesse, détresse, malheur, souffrance, manque. Marque = origine. L'homme désire parce qu'il est malheureux ?

raison. L’âme unie au corps Par le doute, je découvre l’âme qui pense, voilà ce qui est le plus assuré. L’âme peut donc être conçue sans le corps. Faut-il considérer qu’elle existe sans le corps ? Pas vraiment, estime Descartes. Car si l’on peut théoriquement séparer l’âme du corps, la réalité est autre. Nous avons un corps avec lequel elle est liée, et cela constitue une seule substance : un homme. Cette union, nous la constatons tous les jours, mais nous constatons aussi que l’âme n’est pas

Conséquence : le pb de l’âme : C’est le principe de l’âme : au sens large = ce qui produit l’animation. ( latin anima, grec psyche ). Cette idée suscite autant de problèmes qu’elle en résout : - c’est une réalité induite par la nécessité d’expliquer les phénomènes vitaux - Cependant, elle n’a jamais été observée puisque seuls ses effets sont perceptibles. ( il est de même pour tous les principes, y compris ceux de la physique : on observe pas un atome, on remarque ses effets ).L’âme comme principe vital