Les Passions de l'âme

« Suivant Descartes, faut-il choisir entre la liberté et les passions? » | L'homme cartésien ne peut pas se séparer de sa liberté, puisque le simple fait de choisir entre elle et ses passions, implique un minimum de liberté. Par contre, il peut en faire de la mauvaise utilisation. La mauvaise utilisation de notre liberté, peut être nocive à notre bien-être, sinon même mortelle. Mais l'homme ne peut pas non plus se séparer de ses passions, puisqu'en l’émouvant, elles l'informent de ce qui est utile

Les besoins corporels « vitaux » se rapportent a la sphère biologique, affectent l’homme tout aussi passivement . Désirs corporels = désirs passifs que l’homme subit, souvent immodérément (gourmandise, ivrognerie, lubricité, avarice…) Ce sont des passions nuisibles a celui qui en est le jouet , et ne pesne qu’à procurer à son corps les jouissances excessives qu’ils reclame. Désirs intellectuels: (Spinoza) « se rapportent a nous en tant que nous agissons. », à l’esprit en tant qu’il est actif

quelque sort qu'il faut qu'il ait jeté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d'être brave et leste : Tu le seras toujours, va, je te le proteste ; Sans cesse, nuit et jour, je te caresserai, Je te bouchonnerai, baiserai, mangerai ; Tout comme tu voudras, tu pourras te conduire : Je ne m'explique point, et cela, c'est tout dire. (À part.) Jusqu'où la passion peut-elle faire aller ! Enfin à mon amour rien ne peut s'égaler : Quelle preuve veux-tu que je t'en donne

surabondance de vie qui, il va constamment se retrouver face aux limites de ce monde. Au-delà du récit d’un corps, c’est ici la pensée et les sentiments d’une âme contradictoire et désabusée que vous allez découvrir. Cet ouvrage dont le « vague des passions » fera l’emblème du XIX siècle et dans lequel toute une génération va se reconnaitre et qui est considéré comme l’assise du Romantisme ne vous laissera pas insensible. 2. Présentation d’une vision de l’homme b) Les personnages et la

L’Homme se reconnait-il dans ses désirs ? N’importe quelle forme d’Art renvoie à l’âme de son créateur. La passion qu’il a mise dans son chef d’œuvre reflète son désir de perfection. Depuis tout temps l’espèce humaine a eu besoin d’un but, elle est à la recherche de plaisirs et de bien être, ce sont ses désirs. Les désirs quels qu’ils soient apportent la connaissance de soi, certains sont bons et d’autres très mauvais car trompeurs et insatiables. L’Homme se reconnait-il dans ses désirs ? Est-ce

baroque, c’est bien parce que les auteurs qui en sont à l’origine sont passionnés eux-mêmes par cet art. Ils ont su ainsi mettre la musique au centre du roman et du film, la mettre en valeur et lui accorder toute l’importance qu’elle mérite. I – Trois passionnés à l’origine d’une œuvre. La musique dans tous les matins du monde est la musique baroque, elle représente l’objet d’une grande affection et même d’une passion pour trois hommes qui se sont réunis afin de lui rendre hommage. a) Pascal

sont du reste le modèle du sensible. Ainsi l'idée de justice est le modèle qui permet de comprendre ce que sont les conduites justes, l'idée de beau est le modèle qui permet de reconnaître les choses belles etc. Dans sa montée vers la connaissance l'âme qui se libère de l'opinion commencera par l'étude des mathématiques. Les mathématiques ont en effet l'avantage de porter sur des objets intelligibles. Le cercle, le carré, les nombres sont des idées que nous ne pouvons appréhender au moyen de nos sens

circulation plus rapide que la normale = hyperactivité. Il considère que un tempérament physiologique particulier est associé a un tempérament de l'âme particulier → quand l'organisme est dans un certain état → impact dans le fonctionnement de l'âme ( tt ce qui est psychologique ). Il articule une lecture physiologique avec une lecture psychologique (tempérament de l'âme). On ne cherche plus uniquement les cause de la folie dans le corps mais aussi dans les troubles du fonctionnement psychologique. Il n'y

heureuse réside dans l’incontinence, dans l’assouvissement de tous les désirs. Le bonheur se trouve dans la sensualité, dans la licence, dans la concupiscence, bref, dans la liberté sans réserve. Le reste n’est que futilité. Il faut, autrement dit, aux passions la plénitude de l’assouvissement. Le bonheur se résumerait-il à une vie de jouissance incessante ? Pourtant, cette thèse pose problème. En effet, une telle vie de jouissance nécessite l’incessante recherche de plaisir, la recherche continue de satisfaction

perpétuelle d’accomplir tous ses désirs = c’est la thèse de Calliclés dans le Gorgias de Platon. Le bonheur dépend de la volonté d’accomplir ses désirs tout le temps. 2) La doctrine hédoniste de Calliclès Pour être heureux, il faut cultiver ses passions, assouvir la totalité de ses désirs ; une existence heureuse est une existence où l’on satisfait ses désirs. On distingue alors la tempérance et l’intempérance (= ils accomplissent et laissent éclore leurs désirs). Calliclès s’appuie sur la nature