Les Peuples Civilisés

protège t-elle de la barbarie ? Dans le célèbre film Mars Attacks l’acteur Pierce BROSNAN nous dit en bon scientifique qu’il incarne que « tous les peuples civilisés s’éloignent par définition de la barbarie ». Ainsi il affirme que les « martiens » viendraient en paix, cependant on voit bien que leur seul but est de tuer ou d’étudier les différents peuples du monde. De cet exemple, on peut se poser naturellement cette question : la culture protège t-elle de la barbarie ? Cette problématique fait ressortir

aux civilisations indigènes que l’on nommait à l’époque « sauvages ». En quoi la description des mœurs indigènes et des pratiques du Nouveau-Monde engendre-t-elle une réflexion sur les coutumes européennes du XVIème siècle ? I) L’éloge des peuples indigènes 1. Une civilisation qui apparaît comme « fraîchement créée » Dans les deux chapitres étudiés se trouvent de nombreuses allusions au vocabulaire du commencement et de l’enfance. Ainsi dans « Des Cannibales », Montaigne évoque les civilisations

pour faire grosse chère, pour aller aux comédies et aux jeux…” (ligne 22) Explication 1.1 Explication 1.2 La civilité des Français leur donnent un caractère de supériorité face aux sauvages. On s’empresse d’ailleurs d’en habiller de façon civilisé aux yeux des Français. On donne aux autres quelques objets issus des sociétés civilisées et par le fait même supérieures. Le baron y va d’une longue gradation de ce qui semblent représenté les avantages de la vie civilisée par rapport à la vie

Catégories, Eléments, Espèces et Nombres », appuyés par de nombreuses références ethnologiques issues de l'étude de peuples primitifs variés, sont autant de moyens d'illustrer le fonctionnement de la pensée chez l'homme primitif. Mais sous ce travail ethnologique minutieux, se dissimule en réalité une tentative de démonstration que peu de chose démarque la pensée du « sauvage » de celle du « civilisé ». Qu'il est erroné d'affirmer que la différence entre la pensée primitive et la pensée moderne résiderait

celles auxquelles les membres d'une société s'identifient peut se manifester diversement : elle se traduit notamment dans deux formes de négation, ou verbale, ou physique. Dès l'Antiquité gréco-latine, les Grecs avait de la répulsion à l’égard des peuples non helléniques et de leurs manières de vivre, de croire ou de penser qui leur étaient étrangères ; il y a là, un rejet direct des cultures autres que grecques. Pour l’antiquité grecque, tout ce qui n’est pas grec est « barbare ». Ils refusaient de

« vocation historique » d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une croyance, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ou individu ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification[2]. Les droits de l'homme, prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays civilisés par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle

races inférieures à qui l’on doit apporter la civilisation, « Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures », et surtout d’avoir la suprématie dans la concert des nations car il y a une grosse concurrence entre les pays européens «   c’est descendre du premier rang au troisième ou au quatrième ».  Doc 2 p.286 LE FARDEAU DE L’HOMME BLANC (1899) RUDYARD KIPLING L’homme blanc a le devoir de civiliser, d’administrer et de subvenir aux besoins des populations colonisées tout en s’exposant

2) Les Vandales, le plus délicat des peuples. L’auteur du texte, Yves Modéran, né en 1955 et décédé en 2010, est un historien qui c’est spécialisé dans l’histoire de l’Afrique romaine et tardive, particulièrement l’époque vandale. Dans ce document, l’auteur traite sur les mœurs de ce peuple qu’est les vandales. S’il mérite, ou non, l’attribution de cette réputation qui les décrit comme étant un peuple violent et destructeur. Mais aussi, pourquoi ils ont obtenu cette réputation. Yves Modéran

de misère et de désespoir. Les murs de fer délimitent notre territoire, solidement gardés par des hommes aux uniformes tant abhorrés. Viendra-t-on un jour nous sortir d’ici ? Je ne le pense pas, car plus le temps passe plus la situation empire. Ce peuple qui nous soumet, a-t-il le droit de faire ce qu’il fait ? De quel droit nous retient-il dans ces camps ? Peut-être est-ce son statut d’arien qui lui permet ces atrocités, lui permet cette sauvagerie qui déchire mon image de ce grand homme prônant

de les mener à leur perte (les 5 premières lignes). On a ainsi une référence au mythe du bon sauvage. Ce mythe contient une critique de la civilisation au nom d’une nature qui aurait été oubliée, corrompue ou détruite. En fait, il doit rappeler au civilisé la norme de la nature. Il renvoie à la condition originelle de l’homme = le paradis édénique ainsi que le suggère le champ lexical du bonheur parfait «  leur repos », « leur bonheur », « la douceur de leur ciel » Il y a en réalité deux idées