Les Procédés De Démocratie Direct

Rafaâ BEN ACHOUR, Jean GICQUEL, Slobodan MILACIC (dir.), La démocratie représentative devant un défi historique Cet ouvrage collectif rassemble les communications présentées lors d’un colloque tenu à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis en avril 2005. Il procède à une réflexion sur notre démocratie postmoderne et les mutations qu’elle subit ainsi que sur la remise en cause du système représentatif et l’apparition de nouveaux « types » de démocraties.Slobodan Milacic

régime représentatif s’est incarné dans la démocratie. Aujourd’hui on parlera de démocratie représentative. Cependant, l’idée selon laquelle démocratie et régime représentatif ont toujours été liés est fausse. En effet, comme le rappelle Manin, dans son ouvrage Les principes du gouvernement représentatif, « un gouvernement organisé selon les principes représentatifs était considéré, à la fin du 18ème siècle, comme radicalement différent de la démocratie, alors qu’il passe aujourd’hui pour l’une

La démocratie de proximité La démocratie participative procède de la démocratie représentative, ce qui pose la question de sa légitimité. A l’instar de Janus, le peuple peut représenter un danger comme il peut constituer une opportunité. La démocratie de proximité s’appuie sur le mouvement de décentralisation et se manifeste dans la vie économique et sociale et s’inscrit dans une volonté de remise en application du concept de démocratie directe, depuis la révision constitutionnelle de 1958.

| | | |Démocratie et pouvoir | |travaux dirigés

théorique afin d’obéir à la volonté du groupe qu’ils composent. Cette affirmation est essentielle car elle implique au moins une forme de démocratie. L’individu abandonne, sous réserve que chacun fasse de même, une part de sa liberté qui est initiale et fondamentale, en échange de sa participation à la définition de la volonté générale. Elle implique un peu de démocratie puisque l’individu participe et exprime sa volonté générale. Les individus abandonnent une part de leur liberté pour se voir attribuer

PREMIERE PARTIE : Théorie générale des systèmes démocratiques Une définition sommaire de la démocratie peut être trouvée en faisant l’étymologie de ce mot, qui vient du grec : Démos signifie le peuple et Cratos le gouvernement. La démocratie serait donc le gouvernement du peuple. Or, si l’on met de côté la période de l’Antiquité grecque, et notamment Athénienne, les régimes politiques se sont le plus souvent constitués sous la forme monarchique, et ce quel que soit le nom du monarque (Roi

l'Etat. Concentration du pouvoir de décision : quand il existe un seul sens de décision administratif, il n'y a qu'un seul lieu, un seul centre où les agents de l'Etat déterminent. Les décisions sont prises par les ministres ou par leur subordonné direct, il n'y a qu'un seul centre de décision. Dès que l'on s'éloigne du centre on peut trouver des fonctionnaires et des administrations mais ces nouveaux centres ne sont que des organes de préparation, d'informations du gouvernement pour que le centre

de la loi. Un peu plus libre n’obéit qu’aux lois et c’est par leur force qui n'obéit pas aux hommes.     - l’origine sociale : elle est toujours présente dans les idées politiques.   C’est l’idée qui conduit à une forme de gouvernement : la démocratie. Dans son article 2 ,  la Constitution française actuelle affirme que le principe de la république est :  « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Ceci exprime l’idées et l’origine social du pouvoir, c'est-à-dire l'origine

ne parviendra à s'imposer majoritairement, le tout dans une ambiance plutôt malsaine. Ces motions, représentants différents courants politiques posent problème, déchirent le parti et en donnent une image négative. On intègre alors des procédés de démocratie directe et représentative dans le parti, c'est la démocratisation. La parole des militants devient alors "régénératrice", dans le sens où le PS va vouloir se rénover après chaque défaite électorale, en passant par la consultation de ces militants

erreurs de la IV République en renforçant l'exécutif par rapport au législatif mais aussi en donnant plus d'initiatives au peuple. L'article 11 sur le référendum législatif découle de cette volonté. Le référendum est un mécanisme de vote de démocratie directe par lequel la population indique au gouvernement ou au Parlement une réponse par « oui » ou par « non » à une question posée. Charles de Gaulle aimait l'utiliser, il y a eu recours à 4 reprises. Son utilisation est peu à peu tomber en désuétude