Les Questions Rhétoriques

la question de la moralité du theatre au 17ème siècle À la fin du XVIIe siècle, un vaste débat anime la France sur le danger moral des passions théâtrales. La querelle sur la moralité du théâtre soulève plusieurs questions : d’où vient que le spectacle de la douleur soit au théâtre source de plaisir, et comment se fait-il que nous puissions éprouver de la compassion pour des êtres imaginaires ? Le théâtre n’était-il pas une école de mensonge par opposition à un art oratoire au service de

REPONSES AUX QUESTIONS SUR LES DEUX GROUPEMENTS DE TEXTES ARGUMENTATIFS OBJET D’ETUDE : LA QUESTION DE L’HOMME DANS LES GENRES DE L’ARGUMENTATION DU XVIEME SIECLE A NOS JOURS Réponses aux questions sur les textes du groupement n°1 Texte 1 : Michel de Montaigne, auteur humaniste du XVIème siècle, déplore dans ses Essais (1580) que l’enseignement traditionnel soit essentiellement basé sur la répétition des mêmes choses. Il le compare à une forme de gavage : « comme qui verserait dans un

PREPARATION A L’EAF - ECRIT Question de corpus : Nous sommes ici en présence d’un corpus composé de trois textes extraits de pièces de théâtre : L’avare de Molière, Andromaque de Racine et L’autre Williamde Jaime Salam. Il serait intéressant de voir à travers ces textes comment le spectateur est impliqué dans la représentation théâtrale. Nous remarquons d’une part que la scène VII de l’acte IV de L’avare et que la scène 1 de l’acte V de Andromaque correspondent à des monologues . Le spectateur

Séquence 1 : De la dignité humaine : La question de l'homme dans les textes argumentatifs, du XVIe s. à nos jours. Texte 1 : Discours de la servitude volontaire (ou contr’un) d’Etienne de la Boétie, rédigé en 1548 et publié en 1574. I) Présentation et problématique Etienne de la Boétie (1530-1563) issu d’une famille de magistrat passe son enfance à Sarlat, en Dordogne. Il fait des études de droit, rédige ce discours à l’âge de 16 ans et devient par la suite conseiller au parlement de Bordeaux

LESSLC20219.QXD 23/08/02 11:41 Page 1 Le droit de tuer? I Corrigé des questions p Question 1 Le débat commun à ces quatre textes porte sur le droit de tuer. On pourrait le résumer dans l’alternative : « tuer ou ne pas tuer ? », qui peut aussi se décliner sous les formes : « Se venger du tyran ou le laisser vivre dans l’infamie ? » (texte A), « Tuer ou exiler ? » (texte B), « Tuer celui qui contrevient à la loi ou enfreindre les décrets ? » (texte C), « Tuer le tyran ou

La Double Inconstance, Marivaux (III,5) INTRO Contexte : Lumières > repenser les relations Prince-sujets ( = légitimité/justice) Marivaux : questions de l’identité sociale et du mérite Situation : // avec relations Prince-sujet : Le P veut séparer un couple de paysans pour épouser S. Ici il vient demander à A de lui céder S. A refuse et en appel à la justice. Enjeu : Le P va-t-il renoncer à S ? Problématique : Quels sont les fonctions de cette scène dans la pièce puisqu’elle ne contribuent

Dans quelle mesure ce texte est-il représentatif de la pensée humaniste ? Dans quelle mesure ce discours joue-t-il sur la persuasion ? etc. (Selon la problématique, il faut adapter le plan de base et chercher à montrer qu’on répond bien à la question posée) Voici une proposition de plan qui fait la synthèse de nos remarques. Il faudra vous replonger dans vos notes pour compléter ce que je ne fais qu’évoquer volontairement parfois, et repérer à quelles lignes se trouvent les passages cités…)

vendre leur savoir : lu rhétorique ou art de persuader, à qui voulait réussir une brillante carrière publique. Le moyen des Sophistes est le langage, et très précisément l'éloquence. Il s'agit d'utiliser le langage comme moyen, comme arme pour gagner une cause. Mais l'art de persuader ne fait-il pas bon marché de la vérité ? Dans la rhétorique ce qui compte, ce n'est pas ce que l'on dit. mais la manière dont on le dit. Les Sophistes qui tout grand usage de la rhétorique, ne s'occupent que

vient de le dénoncer à son père mais celui-ci ne le croit pas et le dénonce * Axe : Tartuffe joue le coupable pour inspirer la pitié à Orgon * Plan : 1. Champ lexical de la souffrance 2. Conflit entre Orgon et Damis 3. Questions rhétoriques Développement 1. Champ lexical de la souffrance * Douleur, souffrir, supplice, rude, mourir, mortifier * Utilisation de ce champ lexical pour mettre en valeur le fait que Tartuffe joue le malheureux et le faible dans le but

et leur stratégie oratoire. Par ailleurs, Figaro refuse de recevoir de l’argent et argumente, développant sa rhétorique : « Comment voulez vous ? La foule est là : chacun veut courir, on se presse, on coudoie, on renverse, arrive qui peut […]. » Ici, le valet emploie une question oratoire : Figaro n’attend aucune réponse de la part du comte et poursuit sa réplique. Cet outil de la question oratoire est accentué par l’énumération en gradation. En effet, le rythme de la réplique s’accélère, appuyant