Les Risques D Une Souveraineté Populaire

qui résulte de la « superposition » de plusieurs entités étatiques distinctes, l’Etat fédéral et les Etats fédérés, entre lesquelles la souveraineté est « divisée » ou « répartie » (F. Rouvillois, Droit constitutionnel. 1. Fondements et pratiques, Paris, Flammarion, coll. Champs Université, 2e éd., 2005, p. 64). Pour Tocqueville, la « division de la souveraineté » est également la caractéristique de la fédération (De la démocratie en Amérique, Livre I, première partie, chapitre 9, « Eloge du fédéralisme »

Introduction : "Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle, ce n'est point une loi." Ainsi pensait Jean-Jacques Rousseau. Pour cet auteur issu du courant des Lumières, la démocratie se devait d'être populaire, et respecter le principe de souveraineté du peuple. Selon lui, elle devait même en référer au peuple pour toute décision importante. Cependant, force est de constater qu'un tel système, la démocratie directe, ne peut être mis en place … Étymologiquement, la démocratie

(montagnes…) mais peuvent être artificielles (fixées par des traités). L’idée d’enfermer des individus dans un territoire est apparue au XVIème siècle à partir des travaux cartographiques. Ces frontières peuvent être : maritimes ; Etat prolonge sa souveraineté sur ses cotes à 12 milles marins, au delà c’est la « haute mer » aériennes ; l’espace qui surplombe le territoire terrestre et maritime jusqu’à la stratosphère (les satellites n’ont donc pas besoin d’autorisation) terrestres Territoire sans

(Hauriou).   Crise de l'Etat-Nation, d'où l'idée de structures super ou inter etatiques commme l'Union européenne par exemple...   3° Un territoire (le principe de territorialité) Un espace délimité par des frontières sur lequel l'Etat exerce sa souveraineté territoriale, maritime et aérienne. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- L'Etat est aussi le cadre d'expression du pouvoir politique : capacité d'organiser la

Versailles des états généraux, les députés du tiers état, considérant qu'ils représentent « les quatre-vingt-seize centièmes au moins de la nation » se proclame Assemblée nationale. Ils font acte de souveraineté en matière d'impôt et décident d'élaborer une constitution limitant les pouvoirs du roi. La souveraineté réside désormais, non plus dans la personne du monarque, mais dans la nation qui l'exerce par l'intermédiaire de représentants qu'elle choisit. Cette conception révolutionnaire va trouver son

considéré comme souverain. La souveraineté se définit comme le pouvoir suprême, non-subordonné. A l’origine, la souveraineté est une doctrine élaborée au MA principalement par les juristes, légistes des rois de France. Les rois souhaitaient renforcer leur pouvoir notamment à l’intérieur du pays mais ils voulaient aussi éviter toute tutelle venant de l’extérieur. Or, 2 menaces potentiellement supérieures : influence de l’empereur et du pape. Aujourd’hui, la souveraineté est une doctrine qui a réussie

c'est-à-dire l'origine qui se trouve dans le peuple. - la théorie de l'État-nation C'est théorie fut développé lors de la révolution française par des juristes dont Sièyes « qu'est-ce que le Tiers Etat » (1789). «  Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation.Nul corps, nul individus ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément » La Nation c'est une composition, une abstraction construite intellectuellement qui va au-delà de chacune de ses composantes

principe de représentation ou d’efficacité. Le premier repose sur une idée développée par Jean-Jacques Rousseau, philosophe suisse du 18ème siècle. Selon cet auteur, le citoyen doit être l’auteur et le destinataire des lois, ce qui implique que la souveraineté ne peut être divisée. Quant au second, il s’est développé en réponse au premier. Les sociétés modernes ont mis en place ce principe selon lequel la décision doit être déléguée, ce qui suppose que la citoyenneté se déplace en amont avec l’organisation

Définition de la démocratie Etymologie : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité. La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence... (principe d'égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s'exerçant par l'intermédiaire de représentants désignés lors d'élections au suffrage universel

Etat plus puissant. Il est fréquent que l’intégration d’un E fédéré dans un E fédéral soit précédé d’une étape intermédiaire c'est-à-dire la création d’une confédération. C) La confédération C’est une association d’E qui respecte la souveraineté internationale de ses membres mais se traduit par la mise en place d’organes destinés à coordonner leurs politiques dans un certain nombre de domaines. La confédération a pour statut qui résulte d’un traité, et ne peut être modifié que par la volonté