Léviathan

contemporain met de nouveau en cause la légitimité des interventions de l’Etat A – L’école des choix publics considère que l’intervention de l’Etat doit se limiter à garantir les « droits de propriété » 1. Buchanan affirme qu’il faut enchainer le Léviathan Dans Les Limites de la liberté, Buchanan affirme que la liberté de l’homme est le principe fondamental. Le monde idéal est alors anarchique, c'est-à-dire privé d’un Etat restreignant les libertés individuelles. Mais ceci n’est qu’une vision utopiste

l'institutionnalisation de la force, et l'Etat à cette menace autoritaire. Cette définition du Droit nous vient de Thomas Hobbes et de son Leviathan. A l’opposé, Rousseau (principalement dans Le Contrat Social) pense que : « "Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître" et que la force dont parle Hobbes est une force physique. Rousseau ajoute que l’homme, dans le Léviathan, obéit par prudence et par nécessité et que le droit n’a rien à voir ici. Rousseau, quand il parle de Droit, remonte à

inconciliables, autre formulation possible de votre sujet. Posons-nous aussi la question : libres de quoi ? D’agir, de penser…ou libres dans l’absolu ? L’Etat, autre notion clé, est une grosse machine, un monstre même si l’on en croit Hobbes et son Léviathan. Mais c’est aussi chacun de nous en démocratie, celui qui vote, le citoyen. Un ensemble de règles, de lois, d’hommes et de femmes qui dirige mais aussi qui protège. Une force contraignante, qui certes, apparemment, limite notre liberté mais en réalité

demeure par contre intéressant d’y apercevoir quelque reflet de l’humanité dans ces trois différents – mais complémentaires – miroirs de l’homme.  Michel Thomassin Références 1- Thomas Hobbes. Léviathan, extraits, 1651. http://www.uqac.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/livres/hobbes_thomas/leviathan/leviathan.html/  2- John Locke. Second traité du gouvernement civil, extraits, 1690. http://www.uqac.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/livres/locke_john/traite_du_gouvernement/traite_du_gouver_civil

médiévale, PUF, Léviathan, 1993. BURNS (J.H.) (dir.), Histoire de la pensée politique moderne, PUF, Léviathan, 1997. CHATELET (F.), DUHAMEL (O.), et PISIER (E.) (dir), Dictionnaire des oeuvres politiques, PUF, éd. 1989. CHEVALLIER (J.J.), Histoire de la pensée politique, Grande bibliothèque Payot, éd. 1993. CHEVALLIER (J.J.), Les grandes oeuvres politiques de Machiavel à nos jours, Armand Colin, 1990. CROPSEY (J.) et STRAUSS (L.) (dir), Histoire de la philosophie politique, PUF, Léviathan, 1994. GUCHET

respecter des règles qui sont conçues pour s'appliquer à tous. L'État implique la « mutilation » du moi.    [pic] « Ce gros Léviathan, qui est fait d'une masse d'hommes, fait voir des pensées d'enfant en bas âge; ou plutôt il ne pense point. » Alain, Propos, 1935. Alain reprend ici la métaphore inaugurée par Hobbes, qui comparait l'État détenteur du pouvoir absolu au Léviathan, monstre marin évoqué dans la Bible.

violent. Les damnés qui lui ont livrés leur âme sont punis par là où ils ont péché. Les démons de Conques inventent des supplices sadiques. Tout ce monde d’horreur est englouti par la Gueule d’enfer, une figure monstrueuse qui a pris la succession du Léviathan biblique. Le Jugement dernier a une valeur dissuasive, mais il ne correspond pas à une généralisation de la peur. Il prend place dans une prise de conscience du destin de l’homme où la confiance dans le Salut est primordiale. On espère la miséricorde

ou les personnes se réunissent pour discuter les “matters of concern” et par quel moyen le représenter ? Ce sont les questions principales auxquelles l’exposition “Making things public” cherche a répondre. La composition du bodypolitik Le léviathan représenté dans le frontispice de l’ouvrage de Shapin et Schaffer est significatif dans le sens ou l’on fait une éloge a deux type de corps politique, l’un représenté par la composition fermée, secrete du Royal Society auquel fait partie Boyle

tout cas ainsi que Hobbes dans le Léviathan décrit le passage à l'état de droit. Or Hobbes attribue la cause de la violence dans l'état de nature au déploiement naturel de la liberté des individus. Aussi, pour assurer une forme de sécurité, et c'est bien le but de l'établissement d'un état de droit qui suppose la construction d'un pouvoir pour faire appliquer ce droit, Hobbes considère-t-il que les individus doivent confier leur liberté au souverain, au Léviathan. L'établissement de l'état de droit

chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous ; et la condition étant égale pour tous, nul n’a intérêt de la rendre onéreuse aux autres. Thomas Hobbes, Léviathan (1651) « Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière, mais stérile : car s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plaît, il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subir tout ce qu'il leur