Liste des monarques de Navarre

s’ouvrent à Paris officiellement pour des raisons financières et officieusement pour élire un nouveau roi. A cette date, henry III est mort et lui succède Henry 4. Dès lors qu’Henry 3 est assassiné, automatiquement, celui qui est sur la liste est Henry de Navarre. Henry de Navarre est protestant, c’est pourquoi les Etats refusent de le reconnaitre comme roi et cherchent à modifier les règles de la succession de la couronne. Ils vont échouer parce qu’Henry 4 va embrasser la religion catho. = En dépit de

type canonique. Deuxième étape c'est l'élection. L'archevêque de Reims élit le roi puis tour à tour les grands du royaume font de même en acclamant le roi. Dernière étape, le roi reçoit l'onction. On appose une huile sainte sur le front du monarque. Enfin la cérémonie du sacre se termine par la remise au roi des insignes de sa fonction, on lui remet un anneau qui symbolise l'alliance avec le royaume, le sceptre qui symbolise le droit de gouvernement, la couronne qui symbolise la plénitude

longue dynastie va construire la monarchie capétienne et parallèlement la nation française, en se débarrassant des forces centrifuges au pouvoir royal héritées de la féodalité. (les ducs de Bourgogne, de Normandie…) C’est donc d’abord en tant que monarque féodal que les princes capétiens vont régner sur une entité plurielle et toute leur action va viser à briser ces liens féodaux pour unifier un espace unitaire appelé progressivement France. En fait le roi lui-même est un seigneur féodal mais

règle d’hérédité doit s’appliquer donc la fille du roi doit régner. Dans le droit féodal, les filles peuvent hériter du fief donc il n’y a pas d’obstacle à ce que Jeanne règne. De plus, des reines gouvernent en Europe, en Aragon, en Castille, en Navarre,… Les arguments vont se déchainer contre Jeanne permettant que Philippe devienne roi. Les ecclésiastiques affirment que la fonction royale est un ministère divin quasi sacerdotal. Or, la femme n’a pas accès aux offices religieux, elle ne peut donc

souveraineté doit demeurer entre les mains d’une seule personne et si elle est partagée, le pouvoir serait affaibli et finirait par disparaître. Cette pensée de J. Bodin a été complété par la pensée d’autres auteurs : Guy Coquille (1523-1603), « le roi est monarque et n’a point de compagnon en sa majesté royale », le roi ne partage pas sa majesté. Antoine Loysel (1536-1617), Les Institutes Coutumières, « qui veut le Roy, si veut la Loy », ce que veut le roi sera la loi. Charles Loyseau (1568-1627), Traité des

représentant de Dieu sur Terre et est autorisé à exercer un pouvoir absolu. Le pouvoir politique repose sur une légitimité divine. Ce caractère divin se manifeste à cette époque à travers le sacre du roi. Sacre = cérémonie religieuse au cours de laquelle le monarque va recevoir les insignes de ses pouvoirs, il va notamment recevoir une couronne, un sceptre qui symbolisent son pouvoir politique. Le pape lui-même va verser sur la tête du roi de l’huile sainte, symbolisant l’origine divine du pouvoir politique

tenteront de faire les leaders aux premières années du règne de H4 avant l’abjuration de ce roi entre 1589 et 1593. Ces tentatives d’ailleurs n’aboutiront pas. Si elles ont échouées, si Henri IV n’a pas été déposé, cela tient au bon sens légendaire du monarque. Mais cela tient aussi au bon sens des français qui s’appuyaient sur les doctrines qui soutenaient la royauté. §III : Les doctrines favorables au pouvoir monarchique Trop nombreux pour pouvoir être étudiés ici sont les auteurs qui ont contribué

individus. Il sert à assurer la conservation des droits naturels. Le but de toute société politique c’est l’individu selon cette déclaration, c’est le triomphe de l’individualisme juridique et du libéralisme politique. La déclaration énonce dans une liste les droits naturels de l’homme qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. La liberté est prononcée au singulier (donc différents des privilèges de l’ancien régime) elle a un caractère fondamental et naturel

dont il est seigneur immédiat et celles dont les châtelains dépendent de lui sans intermédiaire. Le reste du royaume est réparti entre grandes seigneuries ou principautés, indépendantes, et dont les détenteurs sont parfois plus puissants que le monarque. Les rois vont chercher à établir progressivement leur autorité sur tout le royaume par l’extension de la suzeraineté tout d’abord, puis par la reconnaissance de leur souveraineté. A. De la suzeraineté à la souveraineté du roi. Les rois ne cherchent

Article détaillé : séparation des pouvoirs. Les constituants ont à l’esprit la Révolution anglaise de 1688 qui, par le Bill of Rights de 1689, propose déjà un modèle de monarchie très modérée et dont les pouvoirs sont distribués entre, d’un côté, le monarque et, de l’autre, un parlement bicaméral et représentatif. Cette révolution avait été étudiée notamment par John Locke dans ses deux traités sur le gouvernement civil (1690) et son principe directeur (la séparation des pouvoirs) fut théorisé par Montesquieu