Lucien Malson

faculté d’agir selon sa propre volonté, par pur acte de liberté. L’homme a aussi comme particularité d’être un être indéterminé, c'est-à-dire qu’il possède une structure de possibilité que ne possèdent pas les animaux, cette théorie est avancée par Lucien Malson dans son ouvrage les enfants sauvages comme quoi l’homme est capable de s’adapter à n’importe quelle situation, l’homme est polymorphe contrairement aux animaux qui ne doivent leur comportement animal qu’à leurs gènes. Donc dire d’un être humain

et la réalité le menant peu à peu à la folie. Pour Robinson comme pour Antoine Roquentin dans "la Nausée" de Jean-Paul sartre, la solitude les enferme dans un mutisme. Ils perdent peu à peu l'usage de la parole. "Les enfants sauvages", film de Lucien Malson nous démontrent que les enfants ont besoin de la présence de leurs semblables pour pouvoir se développer et se comporter comme un être humain et non pas comme un animal. L'homme n'est pas fait pour vivre seul comme le prouve les tortures psychiques

réserve ». C'est-à-dire que l’homme nie ses instincts en s’imposant des interdits , ce qui le différencie des animaux. On peut alors se demander si la culture dénature l’homme , ce qui impliquerait qu’il existe une « nature humaine ». A ce propos, Lucien Malson, auteur de l’oeuvre Les Enfants sauvages, écrit : « C’est une idée désormais conquise que l’homme n’a point de nature mais qu’il a – ou plutôt qu’il est – une histoire. » De son étude sur les enfants sauvages, il tire la conclusion suivante : «

redresse spontanément ou ne manipule d'outils,  même le désir, la libido semble gelée. L'homme naît, inachevé ; son plein développement suppose la présence de ses semblables, il ne peut, sans la présence des autres, exister pleinement comme homme. Lucien Malson étudiant le cas des enfants sauvages parle de  « bêtes dérisoires » et de « moindres animaux ». LES TORTURES PAR L’ISOLEMENT TOTAL  L’homme n’est pas fait pour vivre seul  d’ailleurs  l’existence de torture psychique par l’isolement le prouve

élémentaire de la parenté de Levi Strauss: L'homme est un être social doué de culture. Pour Lucien Malson l'homme n'a pas de nature en réalité il est une histoire, sa propre histoire tant sur le plan individuel que sur le plan de l'éespèce de ce point de vue rejoint Jean Paul Sartre. Il n'y a pas de sens à parler de nature humaine, mais s'il y en a une elle est ouverte et non close selon Lucien Malson. L'enfant a la capacité de parler, mais il ne parle que si le milieur social y est propice. Un

à leurs prédécesseurs de ne retenir que les faits compris comme des événements marquants, des faits de grands hommes et de grandes actions sans tenir compte de ce qui arrive du point de vue économique, social, démographique, anthropologique. Pour Lucien Febvre ou Marc Bloch par exemple, initiateurs de l’école des annales, les faits ne nous donnent ni raison ni tort, ils sont les éléments indispensables d’une histoire qui n’est pas globale comme le pensaient les philosophes de l’histoire au XIX siècle

celui que Victor ne parla jamais. Il semble donc qu’il y ait des éléments dans l’éducation qui doivent être acquis très tôt. De ce fait, l’humain n’a pas de caractéristiques innées comme l’animal, sinon Victor de l’Aveyron les aurait possédées. Lucien Malson disait à ce propos que « ni le langage, ni la libido, ni la technique, ni la station droite ne sont naturelles chez l’homme. L’homme est cet animal étrange qui a besoin du contact de ces semblables pour réaliser sa nature. » Conclusion Il faut

causes sont multiples, de la schizophrénie apparue à l’âge adulte est l’isolement social. L’exemple le plus à-même d’illustrer la nécessité de la présence d’autrui pour être soi-même est celui des enfants sauvages. Au XXème siècle, le sociologue Lucien Malson rapporte le cas de Victor de l’Aveyron. En 1797, un enfant est découvert dans le Tarn et confié quelques années plus tard au docteur Jean Itard chargé de son insertion dans la société. Lorsque Victor est retrouvé, il a certes l’apparence physique

potentiel génétiquement donné. D’autres auteurs parlent de périodes critiques : nouveaux palliés de potentialités. D’autres évoquent l’importance de l’environnement, du social et des sollicitations exogènes : famille, environnement matériel… Lucien Malson (les enfants sauvages, 1964) : 52 cas d’enfants sauvages, privation sensoriel, il y a des déficits chez tous ces enfants : ils ne se sont jamais redressés ils ne parlent pas ils ne développent pas de langage articulé ou de pensées symboliques

du cerveau. C’est grâce à elle que se développe le langage, la pensée abstraite, l’imagination, la conscience. Le néocortex est souple et a des capacités d’apprentissage quasi infinies. Ainsi Victor de l’Aveyron, surnommé l’Enfant sauvage par Lucien Malson, était un jeune garçon qui s’était élevé seul dans les bois, s’alimentant de racines et de gland, dont la vie ne reposait que sur la suffisance biologique relative (se nourrir, respirer, boire en occultant ce qui l’entourait, autrui par conséquence)