Lucilius

l’univers. Ce qu’il éprouve face à cette rationalité est une piété cosmique. Il en résulte que l’homme doit se plier aux règles de l’univers, par ce qu’il les comprend. Il accepte donc sa mort car il comprend sa nécessité. Sénèque, dans une lettre à Lucilius : « Le destin guide ceux qui lui sont dociles et entraine ceux qui lui sont rebelles. » L’ordre des choses obéit à l’intelligence. Le mal est notre fait. Vivre conformément à la nature est le premier commandement du stoïcisme. Cette adhésion rationnelle

précepteur de Néron, Sénèque joue un rôle important de conseiller auprès de ce dernier avant d'être discrédité et acculé au suicide. Ses traités philosophiques comme De la colère, Sur la vie heureuse ou De la brièveté de la vie, et surtout ses Lettres à Lucilius exposent ses conceptions philosophiques stoïciennes : pour lui « Le souverain bien c'est une âme qui méprise les événements extérieurs et se réjouit par la vertu ». Ses tragédies constituent par ailleurs un des meilleurs exemples du théâtre tragique

société des marchands m’apporte par le doux commerce des deux hémisphères tous les plaisirs de l’existence. Pour voltaire « le paradis terrestre est où je suis » car grâce au commerce, j’obtiens des biens de tous les coins du monde. Sénèque disait à Lucilius si tu n’es pas content du monde, au lieu de changer de climat change d’âme. ô le bon temps que ce siècle de fer parce que c’est le siècle du commerce II / l’état de nature L’état de nature est quelque chose de très complexe au 17ème siècle

la réalité de la correspondance ou du correspondant, et non le caractère réel ou fictif du récit. Pour exemple, le poème épique et didactique De rerum natura (ou De natura rerum) de Lucrèce est assimilable au genre épistolaire, et les Lettres à Lucilius de Sénèque le Jeune sont présentées comme une série de lettres, sans que dans les deux cas on puisse penser qu'une correspondance réelle ait eu lieu. Les Épîtres du Nouveau Testament chrétien, et principalement ceux attribués à Paul de Tarse (les

possibilité d’un progrès moral : ceux-ci défendent donc l’idée selon laquelle l’homme progresse, tout en restant intrinsèquement mauvais, tant qu’il n’a pas atteint la parfaite sagesse 26. C’est ce paradoxe que présente Sénèque, dans la Lettre 75 à Lucilius, lorsqu’il définit les « proficientes » : Qui proficit in numero quidem stultorum est, magno tamen interuallo ab illis diducitur. Celui qui progresse, quoiqu'il soit encore au nombre des ignorants, en est cependant séparé par un grand intervalle

Antiquité gréco-romaine[modifier]Deux écoles s'affrontent et se croisent : le primitivisme, qui voit la décadence, et le progressisme, qui voit le progrès. Mais certains auteurs voient le progrès comme une réaction à la décadence. Pour Sénèque (Lettres à Lucilius, 90), la décadence des moeurs entraîne l'invention de lois, comme celles de Solon. Hésiode, dans "Les travaux et les hommes" (VIII°-VII° s. av. J.-C.), développe le mythe de l'Âge d'or. La perfection de la race humaine se situe à l'origine, et le

célébré. À l’automne 70, des centaines de milliers de prisonniers juifs sont tués dans des spectacles publics à Césarée. En 71, Titus part célébrer son triomphe à Rome (( construction de l’arc de Titus). Il laisse au nouveau gouverneur de Judée, Lucilius Bassus le soin de réduire les dernières forteresses (Hérodion, Machéronte et Massada). En 73, le gouverneur de Judée Lucius Flavius Silva assiège Massada, dernière place de résistance juive. La forteresse est défendue par des Sicaires dirigés par

Lumières Extrait de Qu’est-ce que les Lumières, Kant, 1784 Extrait de l’article Autorité politique, Diderot, Encyclopédie, 1751-1772 Œuvre intégrale : Candide de Voltaire, 1759 Langues et cultures de l’antiquité: Sénèque - Lettres à Lucilius, Lettre 47 : une lettre argumentative Un buste de Sénèque et un portrait funéraire du Fayoum : l’art du portrait dans l’antiquité, ses fonctions Activité : L’affaire Callas présentée et commentée par Michel Taillefer (sur youtube) : histoire de

stoïcisme a conscience du pouvoir de l'amour, de la mort, de l'argent, de la réputation... Mais il affirme juste qu'ils ne sont pas déterminants : tout dépendra le point de vue que l'âme aura sur eux. Comme l'affirmait Sénèque dans les Lettres à Lucilius : « L'âme est plus puissante que la Fortune » ; car la seule chose qui dépende de moi, qui soit en mon pouvoir, c'est ma pensée, c'est-à-dire la représentation que je me fais des choses. Le stoïcisme affirme par là notre totale responsabilité en

sage jouit d’un repos total, inaccessible au cauchemar qui peuple les nuits du vulgaire. Le dernier paragraphe se termine sur l’idée de bonheur qui nous rapproche des Dieux (l’idéal, la conformité à nos modèles). SENEQUE lui aussi dans Lettre à Lucilius écrit ceci à propos du bonheur, « C’est cela le souverain bien. Si tu le conquière, tu deviens un compagnon des Dieux ».