Lucrèce

profond amour de plainte et de vives secousses sinusoïdales en butte à l’indicible mal-être de sa terre. Il nous livre ici un oxymoron qui témoigne de notre obscur rapport avec le pays haïtien. Côté amour, puisqu’on en parle, le poète nous rappelle Lucrèce in De natura rerum : l’amour est une blessure pastel et le cœur une femme de bonne augure ici seul le soleil est à partager mais si le maître latin épicurien propose l’ataraxie face aux passions, Coutechève (se) questionne et accuse la peur

a- émotion perceptible dans le dernier tercet "Las !" ->souhait final, prière de délivrance, vie vide sans amour. b- influence de l’Antiquité dans les références culturelles peu nombreuses, mais très expressives : Scythe, Venus (invoquée par Lucrèce De natura rerum poème philosophique. Nouvelle "religion" fondée sur l’amour se dessine, dont Marie=Venus). Conclusion Le poème de Ronsard est une des nombreuses variations que l’on peut trouver sur l’amour. Elle est savante malgré une apparence

 On sait peu de choses sur Lucrèce, si ce n'est que c'est Cicéron qui nous a livré son seul et unique manuscrit : De rerum natura, dans lequel il s'adresse à un certain Memnius, que nous connaissons mal, et où se propose de lui expliquer comment être un homme heureux : celui-ci doit savoir tenir sa place dans l'univers et le De rerum natura présentera cette place. En bon épicurien, Lucrèce ne croit pas les dieux responsables de la création du monde mais au contraire que l'univers est matière et

perte n'apporte pas de bonheur car c'est le risque d'entreprendre et la réussite qui apporte un plaisir et donc le bonheur. Le plaisir est plus facile à satisfaire lorsque l'homme sait se contenter de peu et donc mène une vie de manière modérée. Lucrèce, De la nature, ch. V: «la plus grande richesse pour l’homme est de vivre le coeur content de peu». Lorsque l'homme est habitué à avoir des choses simples, le plaisir d'avoir quelque chose de coûteux est plus fort que pour quelqu'un vivant dans la

Molière aurait été imprégné de gassendisme (philosophie atomistique mêlant épicurisme et scepticisme) et se serait plus particulièrement intéressé à la doctrine d'Épicure, exprimée sous sa forme la plus poétique, mais aussi la plus radicale, par Lucrèce, qu'il aurait alors traduit et dont il reprendra quelques vers dans Le Misanthrope9. À sa sortie du collège, selon un contemporain bien renseigné, Le Boulanger de Chalussay, qui publie en 1670 une comédie satirique contre Molière, « en quarante (en

guerre. Mon axe de lecture démontre l’hypocrisie des personnages de la diligence. Dans la première partie, les personnages de la diligence compare Boule de Suif qui est une prostituée à de grands personnages tels que Judith et Holopherne (p.80,l.3), Lucrèce ou encore Cléopâtre (p.80,l.4). Accompagné d’un champ lexical portant sur la guerre avec des mots comme généraux, ennemis (p.80,l.5), esclave (p.80,l.6), lieutenants, mercenaires (p.80,l.10), un champ de bataille (p.80,l.12), dominer, arme, vaincu

quand des philosophes grecs comme Phaidros du Jardin se réfugièrent à Rome et y firent connaître leur doctrine. Cette philosophie a connu une large diffusion dans le peuple romain au Ier siècle. Le grand représentant de l’épicurisme à Rome est Lucrèce (98-55 ?) qui fait l’éloge de son maître Epicure dans le livre I du De Rerum Natura (vers 63 à 79). Épicurisme L'épicurisme est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J.-C. Elle entrait en concurrence avec l'autre grande

entoure la demeure familiale devient pour lui le lieu de tous les bonheurs. Dans ce vert paradis des découvertes enfantines, il apprend à observer et aimer le monde qui l’entoure. L’apprentissage du latin, la lecture des auteurs antiques (Horace, Lucrèce) et classiques (Malherbe, La Fontaine), la découverte du Littré, le « merveilleux dictionnaire » que renferme la bibliothèque paternelle, renforce ses convictions : le monde des mots est aussi riche, aussi réel, aussi fécond, que le monde des choses

Vocabulaire de Lucrèce, De Rerum Natura, IV, 1063-1076 ****sed, conj. : mais decet, imp. : il convient, il est convenable que simulacrum, i, n. : figure, représentation, statue ****et, conj. : et pabulum, i, n. : le fourrage, l'aliment ***amor, oris, m. : l’amour absterreo, ere, terrui, territum : détourner, chasser ****se, pron. réfl. : se, soi ****at, conj. : mais ****atque, conj. : et, et aussi ****alius, a, ud : autre, un autre conuerto, ere, uerti, uersum : tourner complètement ***mens, entis

à lui. Je voudrais bien que notre langue fût si riche d'exemples domestiques, que n'eussions besoin d'avoir recours aux étrangers. Mais si Virgile et Cicéron se fussent contentés d'imiter ceux de leur langue, qu'auraient les Latins outre Ennie ou Lucrèce, outre Crasse ou Antoine ? Joachim du Bellay, Défense et Illustration de la langue française (1549) Poème 1 Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n'aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces