Légitimité De La Violence Politique

une situation d'autorité, la légitimité et la justesse de la hiérarchie est reconnu par tout un chacun. Dans son texte de 1958 intitulé « Qu'est-ce que l'autorité » (publié en français dans La crise de la culture), Arendt commence par faire le constat que « l'autorité a disparu du monde moderne » (p. 121). Selon elle, le développement du monde moderne est inséparable d'une crise de l'autorité toujours plus large et plus profonde. L'origine de cette crise est politique : elle réside dans la montée

la raison, pour tous et par tous ; au contraire de la violence, irrationnelle, emportée, sans limite que la mort d’autrui, au service d’une volonté particulière, exercée par une violence particulière. La force est un concept désignant la puissance d’action physique, mais aussi la contrainte morale, la violence. Contrairement à l’idée qui se pense par un effort de liberté, une force se mesure. Contrairement à l’idée qui régule, la violence ne régule rien, elle brise ou détruit. Si l’idée permet

En France, les mémoires sont concurrentes. Les héritiers des factions les plus nationalistes et de l’OAS* sont présents dans certains mouvements politiques (FN). Les « rapatriés* » d’Algérie et leurs descendants, comme les harkis* réfugiés en France et leurs descendants p55, cumulent une mémoire du pays perdu, une « nostalgérie » mêlée aux violences du conflit et une mémoire douloureuse de leur accueil en France après la guerre. A cela s'ajoute en France la mémoire particulière d’une population

L’anti-mondialisation et la violence : quelles implications sécuritaires pour l’avenir ? L’objet est de montrer dans quelle mesure le mouvement antiglobalisation est inscrit par différents acteurs dans le champ des nouvelles menaces. 1. Un mouvement aux contours flous Les termes antimondialisation, antiglobalisation et altermondialisation sont indifféremment utilisés pour désigner ce mouvement. Le mouvement antimondialisation est souvent perçu comme un phénomène récemment

INTRODUCTION A LA SCIENCE POLITIQUE 1) Avant de commencer La science po arrive toujours ou presque sur un terrain déjà occupé par des opinions. Un terrain déjà préposé aux opinions déjà pré constituées. Tout le problème va ê de construire une anlayse qui soit distanciée, qui prenne une certaine distance avec ces opinions qui existent déjà. La science po en tant que discipline souffre souvent d'un déficit de légitimité qui se traduit par une défiance envers la science po. Il existe des usages douteux

membres sont liés les uns aux autres, et vis à vis du suzerain par le serment vassalique. Le serment vassalique est un hommage personnel, c'est à dire que le vassal accorde sa confiance au souverain, il se dévoue en tant qu'individu. Cette domination politique est très peu institutionnalisée, c'est l'élément personnel qui domine sur l'élément institutionnel dans l'exercice du pouvoir. Cet ordre s'est mis en place progressivement, on peut remonter à la période carolingienne (752-987), au cours de cette

Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, je conseillerais la violence. Gandhi Introduction Gandhi nous montre par cette citation que si il avait à choisir entre deux maux qui sont ici la violence et la lâcheté, il choisirait la violence malgré sa politique pacifiste. Tout d'abord, il est nécessaire de clarifier la notion de “lâcheté” et de “violence”. La lâcheté est un manque de courage, de bravoure notamment devant le danger. Mais cela peut également représenter un manque de

Ce faisant, nous envisagerons les deux limites de l’autorité politique : son manque, comme son excès, apparaissant comme deux ornières où le politique peut s’enliser

SOCIOLOGIE POLITIQUE, ACTEURS ET ORGANISATIONS. En quoi la science politique se distingue t-elle du droit public ? Rapprochement entre les deux domaine : objet politique en commun. Proximité institutionnelle. Distinction : La sience politique est une science social donc elle n'a pas de visée normative. Elle ne cherche pas a justifié a condamné. Elle cherche a expliquer des phénomènes sociaux, politique. Le principe du droit est d'établir ce qui est légal et ce qui ne l'est pas. Cette distinction

recouvre des croyances et des mythes, des pratiques et des institutions, des textes et des traditions, des lieux et des itinéraires, la violence du sacrifice et la consolation de la prière, la fraternité des fidèles et la guerre contre l’infidèle, des figures de dieux et de saints, de héros et de vilains." Ensuite, dans la plupart des sociétés, « Toute religion est politique. » Religion et autorité se confondent, et l’individu se met au ban de la société s’il s’exclut de la religion, qui définit deux mondes