Légitimité De La Violence Politique

Société et vie Politique : La dimension politique est une donnée essentielle de toutes sociétés, car toutes relations entre les individus impliquent une relation de pouvoir. Dans son ensemble, au sein d’une société, le pouvoir exercé est un pouvoir de nature politique. C’est un phénomène d’autorité définit comme le pouvoir de prévision, d’impulsion et de coordination qui appartient à l’appareil dirigeant d’un pays, c’est-à-dire, ceux que l’on nomme de gouvernants. Cela leur permet de conduire

de l'essentiel », incarnant la continuité au milieu des combinaisons, garant de sa destinée au-dessus des contingences politiques, capable de déterminer la politique de la Nation tout entière et de parler en son nom. A la tête de l'exécutif, le président de la République nomme les ministres et notamment le premier d'entre eux : ceux-ci ne doivent pas dépendre des partis politiques. Le chef de l'Etat préside les conseils de gouvernement, en formule les décisions en tout domaine. Chef du Gouvernement

(« représentants ») les députés élus au suffrage universel détenant le pouvoir législatif au parlement. Ce mot illustre parfaitement la relation entre la représentation politique et la démocratie : le peuple états-unien gouverne grâce aux representatives qui portent sa voix au parlement. La plupart des régimes politiques dans le monde se qualifient comme des « démocraties » et ont quasiment tous adopté un système de représentation : les citoyens qui ont le droit de vote élisent des

neuf états aujourd'hui. A l'exception du pôle sud, l'ensemble de la planète est aujourd'hui organisé selon le modèle étatique. L'Etat, selon Hobbes, est le détenteur de la violence légitime, sa fonction est de garantir la sécurité des citoyens. Pour cette raison, le système international est, en théorie, un système de violence publique. Limite à l'action des Etats au sein du système international, la notion de souveraineté régit le fonctionnement du système international et fait de l'Etat une puissance

Depuis maintenant dix ans, le propos sur le concept d'autorité envahit tous les secteurs de la vie sociale. Il produit d'une part des discours politiques et médiatiques présentés comme des relais de l'opinion publique. D'autre part, on voit émerger des discours et des débats contradictoires entre les différentes disciplines des sciences humaines. Cette analyse de l'autorité à l'école primaire découle d'un questionnement principal : Quels sont les éléments qui légitiment l'autorité des individus en

gne t-il de violence  L’Histoire nous montre que trop souvent des peuples se sont dotés d’un pouvoir politique tyrannique ayant recours à la violence. Par exemple, dans un régime autoritaire, une dictature, le pouvoir de celui qui gouverne est violent puisque les sujets subissent l’autorité du souverain sans pouvoir la contenir, ni même la contester. De plus, les révoltes contre ce type de pouvoir sont fréquentes. Et on ne s’étonne pas que les pouvoirs établis réagissent par la violence, en envoyant

le quartier du Djebel de Mimoun, en Grande Kabylie, dont il a la charge. La citation qu’il reçoit à cette occasion fait état de “méthodes originales” qui ont “réussi à amener la majorité d’une population hostile à une position favorable à notre politique” (3). Dans ce type de conflit - et par de tels mots - l’armée française commençait à percevoir la valeur de l’un des siens. Deux autres citations devaient suivre en 1956 et 1957. Le théoricien de la contre-insurrection     On le comprendra

utilisant la violence pour encadrer la population. C’est notamment pour cela qu’il fut beaucoup critiqué, ainsi que pour son opposition virulente aux idées des Lumières. Selon Joseph de Maistre, la violence est un mal nécessaire en vue d’un plus grand bien. Cependant, peut-on véritablement appliquer à la pratique cette théorie et instaurer un régime fonctionnant par la violence ? I. La violence selon De Maistre, un mal nécessaire au service d’un plus grand bien 1) La violence permet de

du système de commandement (la qualité de la planification et la rapidité d’exécution). On ajoutera que le paramètre moral qui anime les combattants (la confiance en leur force, la détermination à vaincre et, plus récemment, la perception de la légitimité de leur action) intervient comme un quatrième facteur de la puissance militaire, seul à même d’expliquer certaines surprises stratégiques. L’analyse des conflits antérieurs au XXème siècle permet de déduire des conclusions comparables. Sous la réserve

d'intimider et d'obliger un gouvernement à agir. Le Département Américain de la Défense, quant à lui, adopte une définition simple et brève, presque trop: « Usage calculé de la violence […] pour créer la peur; destiné à contraindre […] des gouvernements ou des sociétés afin d'atteindre des objectifs généralement politiques, religieux ou idéologiques. » I. Origine & Histoire du terrorisme
 Si l'on ne peut pas donner de définition exacte au terme « terrorisme », on sait pourtant à quelle époque