Marchéisation Et Desintermediation

d’une part de libéralisation des systèmes financiers nationaux et d’autre part de l’intégration financière internationale. Cette globalisation financière s’accompagne d’une instabilité des relations monétaires et financières.  Expliquée par la marchéisation des systèmes financiers (accroissement des marchés financiers  pouvoir important à la logique spéculative)  On va essayé d’expliquer la globalisation financière. Le processus de globalisation financière commence à la fin du système de Bretton

titrisation . (17) Le développement des innovations financières comme le résultat de stratégies de contournement est un schéma bien connu des économistes depuis les travaux de Silber (1975 et 1983). LA CRISE DES SUBPRIMES 35 3.1. Une énorme marchéisation des crédits risqués La technique de la titrisation n’est pas nouvelle, mais ce qui est en cause depuis 2007, c’est la titrisation de nouveaux produits de crédits, assortis de garanties elles-mêmes nouvelles. Bref, il y a à la fois permanence de

problématique du coût de l’endettement est complexe et l’on sait que les conditions de négociation de l’endettement entre entreprises et banques ont évolué au profit des entreprises sous la pression conjuguée des trois D : despécialisation, désintermédiation et déréglementation. Globalement le coût de la dette a baissé. Les conditions bancaires se sont longtemps articulées sur le taux de base bancaire. À partir de la moitié de la décennie 80, les opérations se sont traitées aux conditions du marché

des banques) a eu lieu en 1986 en France. Le décloisonnement : les marchés fonctionnent en continu et on peut passer d'un marché à un autre La désintermédiation : le financement direct joue un rôle de plus en plus important dans le financement de l'économie et dans le même temps de nouveaux marchés de capitaux On parle de marchéisation du financement de l'économie avec une tendance à la mondialisation des activités financières (ex : les "Subprimes") Les déterminants de l'investissement

connu depuis, au moins, la crise de 1929, suite à ce que l'économiste français H. Bourguinat15 nommait, dès 1982, le mouvement des « 3D » : déréglementation (de tous les flux), décloisonnement16 (des flux monétaires et des flux financiers), et désintermédiation (des moyens de financement de l'investissement qui tendent à passer de moins en moins par le crédit bancaire et de plus en plus par le financement direct auprès des marchés financiers qui drainent l'épargne) et tout ceci de plus en plus directement

financement sont plus stables que les institutions qui les procurent comme le soutiennent Oldfield et Santomero (1995). Toutefois, elle prône un cumul de ces fonctions alors que la tendance actuelle est de les départager au point qu’on parlait d’une désintermédiation. Sa vocation est économique, celle de servir l’investissement en mobilisant l’épargne en faveur des secteurs viables et aider les entreprises à accéder aux fonds grâce aux fortes relations avec le système réel. Elle contribue alors directement

caractéristiques de l'économie d'endettement qui prévalaient avant. Même si le crédit reste important pour les PME en constituant la part la plus importante de leur source de financement (document 3), celui-ci diminue. Il y a désintermédiation de l'économie et, au contraire, marchéisation, financiarisation et titrisation ; les entreprises ont donc plus recours à l'émission d'actions ou d'obligations pour se financer. De même, le financement interne par autofinancement est plus important. Certaines années

financement (qui placent des fonds chez elle). Dans l’économie de marchés financiers qui s’est mise en place au cours des trois dernières décennies, on observe un phénomène de désintermédiation : le financement s’opère de façon prépondérante sur le marché financier par l’émission de titres. On assiste également à une marchéisation du financement de l’économie (recours accru aux procédures de marché) et à une titrisation de ce financement (émission plus massive de titres financiers et monétaires). firme

France et se produit dans tous les pays de l’OCDE ayant connu dans les années 70 un net glissement vers des économies d’endettement, puis dans les années 80 un bouleversement rapide des économies de marché. Pour mesurer l’importance de cette désintermédiation, on mesure la part des If dans le financement de l’économie en calculant le taux d’intermédiation au sens strict et au sens large. Le taux d’intermédiation au sens strict rapporte le montant des crédits accordés par les institutions financière

financier, à l’échelle de la Communauté Économique Européenne. Ces changements au plan juridique et organisationnel participent d’un mouvement plus large, dans lequel s’engagent la plupart des États occidentaux : celui de la désintermédiation financière et de la « marchéisation » du financement des économies nationales. Au milieu des années 80, tous les responsables de ces États semblent s’accorder sur la nécessité de se fier davantage au marché financier qu’aux banques pour assurer au mieux le transfert