Marchéisation Et Desintermediation

spécialisation des opérateurs liée à la complexité des opérations. Ces évolutions se sont traduites par une croissance des activités dont le support est négociable sur un marché, par une « marchéisation » des ressources bancaires et par une « explosion » des activités de hors bilan. En outre, la désintermédiation du financement des acteurs économiques les plus importants — grandes entreprises — a mis les intermédiaires financiers en situation nouvelle de concurrence, ce qui s’est immédiatement répercuté

de crédit peu couvert, ce qui met en péril la stabilité des établissements à plus ou moins long terme. * Les années 80 ou le début de la crise Le développement des marchés du crédit s’inscrit dans une tendance plus générale, celle de la marchéisation des économies. Les systèmes financiers tendent en effet à accorder un rôle plus central aux marchés de capitaux et à être entièrement régulés par des mécanismes concurrentiels de marché. Dans les économies développées, la marchandisation du risque

dans la plupart des pays industrialisés un essor de la marchéisation financière (financement direct sur les marchés) au détriment de l’intermédiation (financement indirect par les intermédiaires) en respectant de la formulation de JOHN HICKS, une économie de marché se substitue à l’économie d’endettement. Cette évolution née dans les pays anglo-saxons, a été ensuite adoptée progressivement dans les autres pays. Les partisans de la marchéisation financière démontrent qu’elle conduit à une meilleure

(Diversification pour diminuer le risque). L’idée est de proposer à l’épargnant un titre pas cher qui soit représentatif d’un gros portefeuille, très diversifié. Cette mobiliarisation permet de parler de nouvelle intermédiation mais non pas de désintermédiation (fait que les financements ne passent plus par les banques). Nouvelle intermédiation = récupération par les banques des flux qui risquaient de partir ailleurs, représenté par le taux d’intermédiation qui peut être calculé du cite des financements

aujourd'hui, ces titres ont le défaut d'être de plus en plus complexes, volatiles. Les émetteurs étant de plus en plus nombreux sont peu connus. Et donc il y a une asymétrie de relation entre les émetteurs et les prêteurs. Paragraphe 2. La marchéisation ou désintermédiation Leur développement, depuis le début des années 1980, s'explique par les raisons suivantes: A. La globalisation et le décloisonnement des marchés Le décloisonnement est caractérisé par l'élimination de la distinction entre marché

transférer le risque de crédit. L’opérateur bancaire ou financier qui cède les crédits dont il est à l’origine peut poursuivre ses opérations avec une base en fonds propres intacte. La titrisation s’inscrit ainsi dans un large mouvement de désintermédiation et de marchéisation (ce dernier phénomène concernant aussi les produits dérivés exotiques). Les premières opérations de titrisation ont vu le jour aux États-Unis au début des années soixante-dix sous l’auspice de trois agences spécialisées qui disposent

développement et la modernisation des différents compartiments des marchés monétaires et financiers ont rendu nécessaire, la mise en place de produits spécifiques permettant aux intervenants de se prémunir contre les risques inhérents à cette marchéisation de l’économie. Les agents économiques sont soumis à de nombreux risques financiers : Risque de taux d’intérêt, de taux de change, de dépréciation de la valeur de l’actif. Ceci a rendu indispensable le développement de produits permettent

historique, la plupart des économies occidentales ont connu ce que l’on appelle un mouvement de désintermédiation. On a assisté à une montée très forte de la finance directe au détriment de la finance indirecte (intermédiation des banques). On se fait de plus en plus financer par les marchés de capitaux et de moins en moins par les crédits. Cette désintermédiation a conduit à parler de la marchéisation des économies occidentales (titrisation de l‘économie). On peut penser aujourd’hui que nous sommes

Fonds de Placements Collectifs en Titrisation (FPCT) sous le nom de CREDILOG I. 2. DEFINITION DU CONCEPT : La titrisation est un concept relativement récent qui peut s ‘appliquer à plusieurs contextes. L’expression peut désigner : ϖLa désintermédiation (c’est à dire la levée de fonds par des entreprises directement auprès des investisseurs sans passer par un intermédiaire financier) ; ϖLa cession par un établissement financier de tout ou partie de son portefeuille de prêts auprès d’un autre

trésorerie : fin du fait que seulement les banques pouvaient prêter aux E. Le but était de diminuer le cout de financement de l’éco. Les banques vont perdre leur monopole du financement CT des E. Risque en plus pour les banques de désintermédiation : début de la marchéisation des bilans bancaires. Autant de titre de marché à l’actif qu’au passif. Ces billets de trésorerie vont apparaitre en décembre 1985. US, Canada : avant 1960 Australie : 1970 Pays européens : début 1980 UK = 1986 Japon : 1987