Marchéisation Et Desintermediation

de préparer les banques au choc des billets de trésorerie. La création des billets de trésorerie était en effet la fin du monopole des banques dans le financement des entreprises. Elles allaient en effet être exposées au marché. On parlait de marchéisation des bilans bancaires. En décembre 85, les entreprises non financières, (âgées de plus de 2 ans, ayant un capital au moins égal à celui des entreprises de financement), sont autorisées à faire du financement de trésorerie ( plus de 25 ans après

jamais fait. Ce mouvement est dû à des raisons extérieures, des changements structurels : le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le choix qui a été fait dans les années 1980 d’une certaine dose de désintermédiation et de déréglementation, etc. Ces changements majeurs et multiformes ont entraîné des mutations profondes de l’environnement économique mondial et affecté toutes les dimensions de la sphère financière. Plus précisément on constate :  la création

Le financement externe a- Indirect : On passe par l’intermédiaire des banques : c’est l’intermédiation. Il s’agit d’une économie d’endettement (le crédit). b- Direct : Il y a recours direct au marché financier (la Bourse). On parle alors de désintermédiation (le placement). Il s’agit d’une économie de marché de capitaux ou d’une économie de marché financier. II- LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME Sans les banques, pas de marchés financiers et des entreprises exposées à de très gros risques, pas

influence croissante des notations tant sur les comportements des acteurs financiers que sur les prix des actifs. Le poids des agences de notation s’est en effet accru au cours des vingt dernières années du fait à la fois : - de la désintermédiation corrélative à la marchéisation du financement des économies, qui s’est traduite par une augmentation du nombre de titres notés et surtout d’une sophistication remarquable des instruments (dette structurée, «asset backed securities»…) dont il devient de plus

rôle important dans le financement de l’économie avec un avantage certain sur la finance directe celui de réduction de l’asymétrie de l’information pour tous les acteurs économiques. Cependant, depuis les années 80, on observe un phénomène de désintermédiation, du fait des agents se finançant directement sur les marchés et d’autre part du fait de l’inflation réduite (effet de taux). Les banques ont dû par conséquent s’adapter en augmentant leurs commissions et en se diversifiant notamment vers l’assurance

» de défaut) et rachètera en retour les créances en cas de non-remboursement. On parle alors de « titrisation synthétique » 46. Ce dernier mode de titrisation, beaucoup moins long et coûteux à mettre en place que le premier, participe de la « marchéisation » des risques bancaires dans un contexte de renforcement de la réglementation prudentielle et de développement rapide des dérivés de crédit 47. 45 46 Les ordres de souscription et rachat font néanmoins encore l’objet de traitements assez

et opérateurs, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières. Cette intégration se traduit par une mobilièrisation des actifs et par une désintermédiation des institutions financières. Les banques développent leurs concours aux entreprises en achetant des titres sur les marchés de capitaux et se procurent des ressources sur ces marchés ; donc marchéisation et titrisation. 2. Les acteurs Quant aux institutions financières françaises, distinguons celles qui ne sont pas régies par la loi bancaire

de défaut) et rachètera en retour les créances en cas de non-remboursement. On parle alors de « titrisation synthétique » 1. Ce dernier mode de titrisation, beaucoup moins long et coûteux à mettre en place que le premier, participe de la « marchéisation » des risques bancaires dans un contexte de renforcement de la réglementation prudentielle et de développement rapide des dérivés de crédit 2. Le marché des produits dérivés Longtemps, les établissements bancaires n’ont pu gérer leurs risques

rôle macro économique et permettent la consommation, l’investissement, la circulation des valeurs… Elles sont au centre de l’activité économique mondiale. Ce système fonctionne-t-il parfaitement et convient il ? Pourquoi assiste-t-on a une désintermédiation bancaire depuis les années 90. Question n° 22 : Comment le PNB généré rend-il compte des orientations privilégiées par les banques ? La rentabilité de l’entreprise banque se mesure par le PNB, qui est le solde des revenus d’exploitation

façon à ce que n=0. Supposons que le taux actuariel coté s’élève à 9,19%. Pour un bon d’une valeur nominale de 1 million de francs, cela implique : M= 90 000 * 1, 0919- 3.2- les billets de trésorerie (BT) Le BT n’est d’autre que la marchéisation des opérations traditionnelle de face à face pratiquées sur certaines grandes places à l’époque de l’endettement du crédit. Celle-ce consistait en effet en la compensation bilatérale de l’excédent de trésorerie de telle entreprise non financière