Méritocratie

réservé à une élite (Guizot développera l'enseignement primaire). Pour ces libéraux conservateurs, les droits politiques sont conditionnés à un certain niveau de richesse, qui rendrait les gens responsables... Leur pensée est marquée par une grande méritocratie, on prête à Guizot la formule suivante : «enrichissez vous, et vous accéderez aux droits politiques». Il ne faut pas oublier que la Monarchie de Juillet incarne le virage conservateur du libéralisme, qui était pourtant, au départ (1815-20-30),

important du champ social => explique pourquoi le capitalisme ne connaît plus tellement de contestations radicales. La fin des rentiers rend les inégalités moins inacceptables : elles passent aujourd’hui à l’intérieur du travail (considérations de méritocratie pour légitimer). L’explication : les chocs des guerres et l’impôt progressif La vision optimiste qui consiste à penser que la fin des rentiers est la marque d’une évolution logique vers une société plus juste paraît erronée. En fait, la

en étant seul, il faut des alliés. Rompre une convention s’il y a consentement n’est pas un préjudice. Justice commutative : égalité en valeur des choses contractées Justice distributive : distribution d’un égal bénéfice à ceux d’égal mérite (méritocratie) Loi de la nature : la gratitude. L’individu qui a été généreux ne doit pas regretter sa bienveillance ; être bienveillant, sociable ; faciliter à pardonner ; la vengeance est tolérable si le but est d’instruire celui qui nous a offensé ; contre

prétention à s’imposer à l’ensemble de la société. En raison de la supériorité sociale de la bourgeoisie et de son influence culture, ses idées se diffusaient largement parmi les Français. II. Les mutations des élites bourgeoises : des notables à la méritocratie Si les valeurs bourgeoises sont communes à tout le siècle, le corps bourgeois n’est pas statique tout au long du XIXe, et il fait l’objet d’une mutation, qui voit l’émergence d’un nouvel acteur, issu des rangs de la bourgeoisie, les classes moyennes

article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen que tout les hommes naissent égaux. Ce qui veut dire qu’au départ il n’y pas de différences entres les hommes quel que soit leur nationalité, leur race ou leur religion. L’idée de la méritocratie avait toujours un place centrale dans les esprits des français, que les hommes n’allait être jugés que sur leurs effort, et non pas sur qui ils étaient ou d’où ils venaient. Le traitement des juifs n’est donc ne pas seulement une signe de rupture

_________________ L’égalité et la diversité des classes ne compromettent en rien l’efficacité du système scolaire, bien au contraire, elles y participent. La méritocratie « à la française » fais entrer en jeu une composante qui n’as pas lieu d’être, celui du statut social des parents et du capital culturel de l’enfant scolarisé. Le social explique en France une variation de 14,4% des scores au PISA. Le quart

« prévisibles » dans le sens où les relations familiales et le capital des parents ayant bénéficiés eux de la croissance des 30 glorieuses sont déterminants pour la position économique et sociale de l’individu : «  l’argent va à l’argent ». Le principe de méritocratie et ainsi la valeur travail et de l’effort grâce auxquels l’ascenseur social a été permise sont remis en question. Les diplômes sont toujours nécessaires mais plus suffisants. L’auteur met alors en opposition le « paradis social perdu » des trente

injustices et l'état de guerre. Et c'est de là que s'imposa la nécessité d'établir des lois et celle de se soumettre à une autorité commune. Ce qu’on appellera par la suite une démocratie, où idéalement la justice serait la même pour tous et une méritocratie quand ceux qui font le plus d’efforts seraient récompensés à juste titre. Il y a d’autres arguments contre les lois qui régissent les cités. Par exemple, le sophiste Calliclès dans le dialogue le Gorgias de Platon, développe l’idée suivante :

l’origine de l’individu, celui-ci doit pouvoir accéder à toutes les positions sociales (fonctionnement méritocratique) * Egalité de situation : répartition uniforme des ressources socialement valorisées entre les membres d’une société Méritocratie : organisation sociale attribuant les positions sociales en fonction du mérite de chacun. 3 effets pervers de la société démocratique (Tocqueville) : * Egalitarisme et frustration relative : l’homme est envieux et cherche les inégalités

sociale) ; l’égalité des conditions concerne les résultats de cette compétition (positions sociales obtenues). 88. Il n’y a pas d’incompatibilité entre mobilité sociale et inégalité des conditions dès lors que l’égalité des chances est réalisée. La méritocratie peut mener à une situation inégalitaire  Dans les sociétés de castes, les individus sont rangés dans des catégories strictement délimitées tant politiquement qu'au plan économique. En Inde, les règles de l'endogamie, de même que la différence