Métaphysique des mœurs

bonheur consiste. Le concept du bonheur est un concept si indéterminé que, malgré le désir que tout homme a d’être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut .(« Fondements de la métaphysique des mœurs », II, éd. Delagrave, pp. 131-132). Chaque individu a donc sa propre définition du bonheur et c’est impossible de donner une définition universelle comme celle dans les dictionnaires. C’est pourquoi le bonheur reste pour Kant, un « idéal de

autres branche du dt. Le dt C est un discours de pouvoir. Le dt C est une csq directe de l’organisation de la société → nécessaire du fait que nous avons besoin de règle. Spécificité des règles juridiques Emanuel Kant « Fondements de la métaphysique des mœurs » 1787. Kant fut le 1er a identifier 2 type de règles qui gouverne notre conduite : _ règle autonome : règle que chacun d'entre nous s'impose, ex : moral, politesse, religieux... _ règle hétéronome : règle imposé de l’extérieur par une

heureux toute sa vie ! Cella nécessiterait d’arrêter le temps, pour que le monde n’avance plus. 1er Partie : Cas à éviter D’ après Kant : « le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination » dans les fondements de la Métaphysique des mœurs (1785). C'est-à-dire, que : la raison n’est pas capable de définir, ni même de dire comment l’atteindre. Le bonheur n’est juste qu’en effet une illusion dont on rêvera toujours… Aristote, lui, dit : le bonheur est une finalité (une fin dont

impossible dès lors d’additionner leurs volontés particulières pour créer la volonté de tous. Eh bien tant mieux ! Car la volonté générale n’est pas la volonté de tous. La volonté générale est ce que Kant appel volition dans les fondements de la métaphysique des mœurs, c'est-à-dire la volonté dépourvue de tout contenu. c) dès lors l’état n’a pas pour fonction de garantir la liberté d’expression. Au sens Hobbesien du terme, l’Etat, le Léviathan, doit être un pouvoir monstrueux, écrasant, qui permet le

gouvernement serait meilleur si tous les avis étaient équivalents. Le bonheur serait donc possible d'être atteint grâce aux actions de la politique. Pourtant, Kant en établissant l’impossibilité de définir le bonheur dans son livre Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) nous prouve le contraire. L’être humain étant limité, il n’est pas omniscient. Puisqu’il n’est pas omniscient il ne peut pas prévoir toutes les conséquences de ses actions. L’humain ne peut donc pas choisir efficacement les actions

apportées par nos sens. Il ne peut, en effet, y avoir d’« expérience » véritable et utile pour la conduite de la vie sans une activité du sujet associant la mémoire et la réflexion à ce que ses sens lui apportent. (1) Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs

imaginer, ni à désirer. La liberté n’est pas la clé du bonheur, le bonheur peut s’acquérir par d’autres moyens que par la liberté. La liberté peut en devenir nuisible pour certains êtres humains. Comme dit Kant, dans son texte « Fondements de la métaphysique des mœurs », « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect) ; car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément une grande tentation d’enfreindre

des gouts et des préférences de chacun, incommunicable. Il s’agit d’un état relatif à chacun. Chacun ayant sa propre conception du bonheur et étant heureux différemment. « Le bonheur est un concept si indéterminé » E. Kant, Fondements de la Métaphysique des Mœurs, deuxième section, traduction V. Delbos, éd. Delagrave, 1969. «(…) il est permis à chacun de chercher le bonheur dans la voie qui lui semble, à lui, être la bonne », Théorie et Pratique, 1793. II) Le bonheur relève aussi du public a)Le

prétendre libre et autonome, c’est-à-dire capable d’assumer ses propres choix en toute responsabilité. Et ceci passe par une contrainte bien opposée à la recherche de nos propres intérêts particuliers. Kant dit même, dans Les Fondements de la métaphysique des mœurs, que le critère d’une conduite morale se juge à l’absence de plaisir et d’agrément qu’elle entraîne. De là à dire que le respect de la loi morale doit être source de souffrance, liée aux efforts qu’elle demande, il n’y a qu’un pas. Mais Kant

(1761), disait « On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère ». En fait, le désir procure une illusion de Bonheur qui s'évanouit ne fois le désir contenté. On peut alors en déduire, comme E. Kant (dans les Fondements de la Métaphysique des mœurs - 1785), qu'il y a une impossibilité pour l'être humain de déterminer le réel objet de nos désirs. On désire, pour désirer, sans vraiment désirer quelque chose en particulier, du moins, cet objet change sans cesse, puisque le désir paraît