Métaphysique des mœurs

définition des concepts contenus dans cette question. DEFINITION DES CONCEPTS Qu’est-ce que « respecter » ou le « respect » ? : Le respect vient du latin respectumus qui signifie égard, considération. Kant, dans les fondements de la métaphysique des mœurs s’interroge sur ce que doit être le rapport à autrui ? Nous sommes des sujets, cependant, si je me considère comme sujet, je ne considère pas autrui, de façon naturelle et systématique, comme un autre égal à moi. Au contraire, notre première

selon les exigences de ma raison c'est toujours bien faire, il faudrait se demander qu'est ce que signifie concrêtement' bien faire ' . Mais qu’est-ce qui fait que mon action peut être qualifiée de morale ? Kant, dans ses Fondements de la métaphysique des mœurs, tente de répondre à cette question. Selon lui , il est possible d'accomplir son devoir par vanité et intérêt mais on ne pourra qualifier cette action de morale. Une action morale est tout d'abord selon Kant une action purement désintéressée

qu'en absence de lois, l'homme peut vivre mais il est difficile de vivre dans une telle situation d'anarchie. Néanmoins, l'homme peut vivre «convenablement» en suivant sa propre morale. C'est ainsi que Kant écrit dans « Fondements de la métaphysique des mœurs » des critères fiables pour mener une vie convenable. Ces critères peuvent se résumer en cette phrase : «Ne fais pas à ton prochain ce que tu détesterais qu'il te soit fait à toi même». L'homme peut vivre sans lois et décider de suivre uniquement

donc trouver le principe fondamental de sa morale dans la raison, il ne va s’intéresser qu’à celui-ci, afin de « l’examiner et l’apprécier en toute rigueur pour lui-même, sans égard aux conséquences »3. L’ouvrage intitulé les fondements de la métaphysique des mœurs dans lequel il expose sa théorie se divisera en trois sections : la première s’axant sur la volonté bonne et la notion de devoir, la seconde établissant l’autonomie de la volonté ainsi que les deux autres principes pratiques de la volonté

comme l’amour, l’amitié, instinct maternel etc. Cela peut paraître cruel de mesurer les sentiments humains, car une valeur existe en comparaison à d’autre valeur relative. Nous pouvons reprendre l’exemple que donne Kant (Fondements de la métaphysique des mœurs), sur la dignité ; une œuvre d’art, très chère, est représentative de la virtuosité de l’artiste , de son savoir faire et de son travail. Mais la dignité est une notion qui n’a pas de prix, sa valeur est supérieur à toute les œuvres d’art

consiste à arrêter les traitements d’un malade afin d’abréger ses souffrances . L’euthanasie est dite active en revanche lorsque le médecin administre à un mourant une substance létale. L'euthanasie selon Kant Selon les fondements de la métaphysique des mœurs, il n’y a qu’un impératif catégorique et il pourrait être formulé comme suit: «Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle.» Voici son raisonnement: à la suite d’une série

au sens propre) la communication animale. Descartes veut alors nous faire part que l’animal peut exprimer des émotions mais aucune pensée car il n’en a pas. Il n’est qu’une machine privée de langage. Dans le texte de Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs, Dans ce texte, Kant part d’une représentation de la conscience comme tribunal intérieur, qui bien que banale, est paradoxale car si le juge est l’accusé, le jugement rendu ne peut être qu’injuste et le juge apparaîtra dans toute sa faiblesse

eudémonistes en préconisant que la fin de l’homme réside dans la morale et non dans le bonheur « entre le respect du devoir et la recherche du bonheur, il faut choisir ». C’est d’ailleurs dans cette optique que Kant définit dans les Fondements de la métaphysique des mœurs le but de l’existence humaine sous la forme d’un impératif catégorique : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en loi d’un règne des fins ». L’action morale est donc une fin en elle-même. L’idéal moral

souhait et sa volonté ».Kant, au départ, associait bonheur et devoir : « Assurer son propre bonheur est un devoir, car le fait de ne pas être content de son état pourrait devenir une tentation d’enfreindre ses devoirs. » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs). Trois ans plus tard (1788), il change d’avis : bonheur et devoir n’ont plus rien à voir.« Le bonheur est l’état dans le monde d’un être raisonnable, pour qui, dans toute son existence, tout va selon son désir et sa volonté, et il repose

pas avant tout une satisfaction personnelle ? Dans ce cas, n’est-il pas une entrave à la morale si celle-ci doit avoir une dimension universelle ? Ici, vous pouvez vous reporter aux analyses de Kant lorsqu’il montre dans les Fondements de la métaphysique des mœurs en quoi la morale consiste à mettre entre parenthèse ses inclinations personnelles, toute dimension que Kant nomme pathologique pour ne suivre que la loi de la raison. Mais alors la morale n’impose-t-elle pas une tâche impossible ? Comment