Métaphysique des mœurs

comment fournir aux hommes les moyens de parvenir au bonheur ? En effet, réfléchir au bonheur, n’est-ce pas constater que ne lui correspond aucun principe universellement valable ? En effet, comme le montre Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, le bonheur n’est pas un véritable concept, mais un « idéal de l’imagination ». Chacun a une représentation différente du bonheur et quand nous l’imaginons nous ne nous demandons d’ailleurs pas si les différents désirs qui le constituent sont

obstacle au bonheur. L’Homme est une âme dotée d’une morale et d’une conscience. Par ce fait, comme le soutien Kant, l’Homme se doit de se plier à la véracité, c’est-à-dire de moralement dire la vérité. Selon Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, Deuxième section, l’Homme est interdit au mensonge. Il ne peut donc pas vivre dans l’illusion. Car qu’est-ce que l’illusion ? L’illusion est le fait de masquer la vérité en choisissant de ne pas en prendre conscience, ce qui revient à l’idée

on peut entendre la satisfaction de la totalité de nos désirs tout au long de la vie. Et c’est cette totalité qu’il est impossible de déterminer, raison pour laquelle Kant nomme le bonheur un idéal de l’imagination (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs). En effet, pour savoir si on peut satisfaire un désir, il faudrait une connaissance de ce qui va arriver pour être sûr qu’il ne se retourne pas en son contraire. Que sert d’économiser pour sa retraite si on meurt au travail ! Il faudrait

on fera défiler sous nos yeux des cartes postales qui seront autant de « clichés » du bonheur. On peinera donc à contenir notre lyrisme dans les bornes d’une réalité déterminée. C’est la raison pour laquelle Kant, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, dit que le bonheur est un produit de l’imagination plutôt que de la raison :   « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes

soi-même car la philosophie du bouddhisme serait telle que la souffrance nait du désir ou de l’envie. C’est en les supprimant que l’on peut être soi et donc en faisant appel à sa raison pour les supprimer. Kant explique dans les Fondements de la métaphysique des mœurs que la véritable destination de l’homme n’est pas l’accomplissement de ses désirs mais la réalisation de sa nature d’être raisonnable envers ceux-ci, c'est-à-dire d’être quelqu’un pouvant prendre ses distances à l’égard de ses désirs. Kant

lors d'une action, l'abandon de la recherche d'avantages personnels. Pour Sénèque, le bienfaiteur doit agir de manière désintéressée. La beauté de l'acte moral vient du fait que l'on attend rien en retour. Ainsi, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant explique qu'une action morale ou vraiment altruiste n'est en aucun cas intéressée. Une action est bonne si elle est conforme à ce qu'il nomme l'impératif catégorique, principe ou loi morale issue de notre raison : « Agis de telle manière

représentations, « par là il est une personne ». Le sujet (= l’homme nouménal) n’a rien à voir avec l’homme empirique. Si la conscience de soi est un pouvoir c’est parce qu’ainsi l’homme échappe aux lois de la nature (lire Fondements de la métaphysique des mœurs, Delagrave, p. 149.). L’homme est l’être raisonnable (contrairement aux animaux sans raison) qui obéit aux lois dont il est lui-même le législateur. L’élévation est infinie en ce qu’elle fait de l’homme un être moral digne d’un respect inconditionnel

un moi, contrairement aux animaux. C’est une facilité essentielle qui lui permet de se saisir comme sujet. Ce pouvoir élève l’homme au dessus des autres être vivants : c’est sa dignité. (On la retrouve dans son œuvre : les fondements de la métaphysique des mœurs) L’homme ordonne ses sensations autour de son moi. Ceci le place non dans le monde, mais en face du monde. Sa conscience lui permet de s’octroyer cette place privilégiée. Qu’en est-il de l’enfant ? Il l’a pas encore atteint cette conscience

confirme l’importance de la réflexion sur soi qu’il nomme « délibération ». Enfin, l’auteur utilise l’image de l’ami pour illustrer sa conception de l’échange. Dans un second temps, on remarque que M. Claude se réfère à Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs, notamment au sujet du rapport éthique à l’autre, où le philosophe préconise de « traiter toujours l’autre comme une fin, jamais comme un moyen ». Kant est également cité pour sa conception démocratique du pouvoir. Enfin, Paul Ricoeur, philosophe

mais sur les "principes a priori". La philosophie pure se divise en deux : la philosophie formelle (c'est à dire la logique) et la métaphysique (qui étudie les objet déterminés par l'entendement). Puis, la métaphysique se divise elle même en deux : la métaphysique des moeurs (qui s'occupe de la partie rationelle de l'Ethique, c'est à dire la morale) et la métaphysique de la nature (qui s'occupe de la partie rationelle de la Physique). La division du travail, dans la production, est un avantage car