Mimésis Aristote

Accueil Genres littéraires vous êtes ici Genres littéraires Historique et règles de la tragédie Sommaire I- La tragédie antique II- Aristote et la tragédie Qu'est-ce qu'une tragédie ? La fable Les personnages III- Les règles de la tragédie classique en France Les trois unités Les unités : cadre artificiel ou idéal ? Les bienséances La vraisemblance IV- La tragédie peut-elle avoir

donc il va essayer de faire une théorie sur l’esthétique. Esthétique = préoccupation première ! Mais qu’est ce que la beauté ? Pour les Grecs c’est la nature car c’est l’œuvre de Dieu. Comme Dieu a créé le monde, le monde est beauté. Chez Aristote c’est la mimésis (qu’on retrouve chez Platon) l’œuvre doit être une reproduction de la création de Dieu, on doit imiter la nature car elle est parfaite ; et la catharsis (reste au second plan dans la civilisation occidentale du Moyen Age) signifie la purgation

objets réels ne sont que l’ombre de la notion d’absolue. Le but est de se détacher de ce monde fictif pour atteindre ce monde absolu afin de départager le beau du laid. Aristote estime lui que nous devons imiter la Nature de façon la plus proche possible pour atteindre la vraie beauté et s’échapper du laid. C’est ce qu’il appelle mimêsis ou l’imitation. Au Moyen Age chrétien, le problème du laid se pose instantanément. Cela est dû à l’interprétation religieuse au plan moral à partir du XIe, XIIe siècle

volonté d’être au plus près de la réalité concrète et familière du lecteur. Il présente des lieux, des personnages, qui ont existé ou qui pourraient exister (notion de vraisemblance). Ce registre vise à donner au lecteur l’illusion du réel (« mimesis », Aristote) en rejetant l’exceptionnel et en privilégiant le quotidien. La description y est très minutieuse. Quant à la langue, elle est authentique, parfois familière et se caractérise notamment par une syntaxe relâchée. 14) Le Fantastique : suppose

Les sujets, surtout au théâtre tragique, sont tirés le plus souvent de l'histoire ou de la mythologie grecque et latine. 1) La tragédie "[...] est la représentation d'une action noble, menée jusqu`à son terme et ayant une certaine étendue, [...]" Aristote, la Poétique, édition de Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot, Paris Seuil, 1980, ch. 6, p.53. Elle met en scène une action noble et donc des personnages nobles (rois, reines, grands nobles). Le héros tragique a toutes les qualités nobles (courage

le rendre totalement quelqu’un d’autre. Pire encore, ce sujet modèle était celui d’une population entière, alors cela donnerait lieu à un conformisme, et souvent néfaste à la population. ANNEXE Le désir mimétique : La mimesis est déjà mentionnée par Aristote : « L'homme diffère des autres animaux en ce qu'il est le plus apte à l'imitation». D'autre part, chez Freud, le propre de l'Homme est le désir qui est au centre de toutes les structurations et déstructurations psychiques. René Girard

style. Exemple de conception restrictive : les œuvres de Proust font partie de la littérature alors que celles de Georges Simenon n’en font pas partie. Définition d’Aristote concernant la littérature : Afin de pouvoir définir la littérature, Aristote a créée un classement dans lequel il sépare 3 genres différents : |Noble |Médiocre (moyen) |Bas | |Poésie

BOUDET Léa LS1 Commentez et discutez ces propos de Florence Dupont, dans Aristote ou le vampire du théâtre occidental (Paris, Flammarion, 2007) : « Le théâtre n’a rien à voir avec la littérature, quoi qu’on fasse pour l’y réduire ». Vous illustrerez votre réflexion par des exemples précis. Florence Dupont dans Aristote ou le vampire du théâtre occidental reproche a Aristote d'avoir promu le modèle d’un théâtre désincarné, sans rapport avec la dimension de la performance scénique concrète, ainsi

PLATON : l’Art comme travestissement du vrai République. Livre X : L'artiste est accusé d'œuvrer à l'écart de l'Idée. Il n'a pas directement affaire à l'eidos ; il en copie la copie. Et cette structure mimétique de l'art (l'art tj pensé comme mimésis) dit son éloignement par rapport à la vérité. Les arts sont des procédures imitatives. Double corrélat: 1) ils sont à distance du vrai (rapport étroit avec l'illusion) 2) dangerosité politique. L'art est alors pensé en fonction de l'enfance

des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. Dans sa Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit ainsi la tragédie :« La tragédie est donc l’imitation d’une action noble, conduite jusqu’à sa fin et ayant une certaine