Mimésis Aristote

mots (calembours), de mœurs (satire sociale). registres : burlesque, héroï-comique, ironique, satirique. le rire est provoqué par la dénonciation caricaturale des ridicules et par l'expression mécanisée d'une passion. Textes théoriques : Aristote : Poétique - Molière : L'Impromptu de Versailles, Critique de L'Ecole des Femmes - N. Boileau : Art poétique - V. Hugo : Préface de Cromwell - H. Bergson : Le Rire - Ch. Mauron : Psychocritique du genre comique. Œuvres caractéristiques : la

qu'ensemble d'œuvres à finalité esthétique est une conception assez moderne. En effet, auparavant, on avait plutôt tendance à attribuer le qualificatif de littéraires à des œuvres correspondant à des critères formels assez stricts. Dans sa Poétique, Aristote, un des fondateurs de la critique littéraire, se concentre principalement sur la tragédie et l’épopée, en instaurant des règles formelles régissant ces types de discours. De plus, pour les Grecs, l’Histoire est un art à part entière, inspiré par

et du ciel On peu parler de climat, d’atmosphère_ contrastes maîtrisés avec douceur Iconographie reste un mystère_ déjeuné sur l’herbe de Manet On ne peut pas enfermer la forme dan un contour Beauté philosophiquement liée à l’antique (Platon, Aristote) Humanisme italien qui revisite les théories antiques Venus endormie (1509-10) Dresde Force de lumière sur le drapé= rôle uniquement plastique, le corps semble flotter dessus Corps traité par le modelé, dégradés de valeurs de jaune et de

ses lettres de noblesse et de l’élever au rang d’art libéral, les artistes et les critiques de la Renaissance vont la comparer à sa grande rivale : la poésie. Ils s’inspireront de grands auteurs de l’Antiquité, Horace d’une part, et d’autre part Aristote, dont la Poétique venait d’être redécouverte et avait été traduite en Italie en 1549 et en 1551. Reprenant de nombreux concepts des deux traités de poétique, les théoriciens vont essayer de les appliquer à l’art pictural. La nouvelle théorie assignera

enferme des structures plus petites et de plusieurs niveaux » (id.) devrait inscrire la pensée dans l’ordre discontinu du signe. On connaît la conclusion que soutiennent les comparaisons philologiques de Benveniste : sur les dix catégories dégagées par Aristote, les six premières, substance, qualité, quantité, relation, lieu et temps, se réfèrent à des formes nominales de la morphologie grecque tandis que les quatre autres, position, possession, action et passion, se rapportent au contraire à des formes

le vritable roman se manifeste par un rcit rtrospectif en prose que le romancier fait du possible Le romancier met laccent sur lhistoire telle quelle aurait pu tre possible. Dailleurs, si nous nous rfrons au mot grec de mimsis, employ par Aristote dans la Potique, lequel signifie imitation, pouvoir de reproduction des lments du monde, nous concevons que mme si le roman imite la nature, il ne produit nullement pour autant un double ou une rplique de la nature. Le romancier produit une uvre

du sens. Ce rapport de l’imagination à la connaissance n’a pas échappé à Aristote qui situe notre concept entre la sensation et l’entendement. Dans De l’âme, (427b, 428a), il définit l’imagination comme un pouvoir de représentation. « Forme » du sensible, elle établit un lien entre l’expérience directe et la conceptualisation intelligente. Intermédiaire entre la sensibilité et la pensée, l’imagination est parente de la mimesis, cette capacité humaine d’imitation indispensable à l’art. Le jugement

communication immédiate et utilitaire. Il est difficile de parler de façon dogmatique de la poésie. De plus, certaines définitions égarent davantage qu’elles ne renseignent. I) Revue des définitions de poètes et philosophes. Aristote présente la poésie comme une Mimésis, cad une tentative pour reproduire l’essence même de la réalité. Sa théorie est dominante dans l’Antiquité, comme chez Horace ( “ut pictura poesis” ). Platon dénonce la poésie comme activité vaine et dangereuse qu’il veut chasser

et de la nature, l’homme crée artificiellement des figures et des images qui éloignent de la raison ( logos) et de la nature ( physis). C’est pour cette raison que Platon, dans le Banquet, parle de chasser les poètes hors de la Cité Idéale. Pour Aristote, le propre de l’art est d’imiter la nature, mais l’intention de l’artiste n’est pas d’atteindre le réel, lequel n’est pas l’objectif de l’art mais de la science. L’artiste doit viser le vraisemblable, grâce auquel le spectateur reconnait ce que l’artiste

tradition cartésienne par la limitation imposée à l'idée de raison. Il nous semble, au contraire, que c'est là une limitation indue et Parfaitement injustifiée du domaine ou intervient notre faculté de raisonner et de prouver. En effet, alors que déjà Aristote avait analysé les preuves dialectiques à côté des preuves analytiques, celles qui concernent le vraisemblable à côté de celles qui sont nécessaires, celles qui servent dans la délibération et l'argumentation à côté de celles qui sont utilisées dans