Ministerium Regis

comte de Blois (fils de Thibault le Tricheur), et Foulque Néra. 4. Appui de l’église. On a conservé qu’une douzaine d’acte d’Hugues Capet, dont l’abbé de Saint benoit sur Loire, A Bon de Fleuri va appuyer l’autorité royale, en définissant le Ministerium Legis (TD p.20). Cède à Hugues Capet, Robert II le Pieu (996-1031). Un moine écrit une vie de Robert, de son époque existe un poème d’Adalbéron de Lan, dédier à Robert ou il analyse la société de l’époque, cette société, entre ce qui prie, qui travail

les gouvernants doivent régner en vertu des lois chrétiennes et sont investis par Dieu. Ils sont « roi par la grâce de Dieu » → on est plus dans l’idée de la force mais dans l’idée religieuse. Le roi doit professer les vertus chrétiennes → le ministerium regis. Avec Charlemagne, on prend une autre dimension : L’Empire Chrétien. 3 choses lui viennent en aide : C’est un grand conquérant : avec ses victoires militaires, il conquiert l’ensemble de l’Occident. L’Empire Byzantin connait de graves difficultés

institutionnelles, il faut recréer un gouvernement, recruter des serviteurs de l'État. C'est aussi une reconstruction territoriale. la fonction royale ce concept de fonction royale à travers l'idée de ce que les canonistes appellent ministerium regis. Ils vont rechercher dans la doctrine carolingienne une définition de la fonction royale. La conclusion tirée est que la royauté est le seul pouvoir institutionnel dans le royaume car il ets le seul pouvoir fondé sur de stextes sacrés. Les canonistes

se réfère souvent à la bible. C’est à partir de Charlemagne que les rois se disent d’être roi par la grâce de Dieu. Dans ce cadre, les gouvernants doivent faire triompher la justice de Dieu. Ils sont investis d’une mission, d’un ministère « ministerium regis ». Après Pépin Le Bref, son fils: Charlemagne «carolus malus»: Charles le Grand, monte sur le trône en 768. De la théocratie royale on passe à la notion d’empire chrétien (même chose d’un point de vue religieux, mais plus accentué). L’empire

Charlemagne va s’affirmer malgré tout ainsi que la notion d’empire carolingien. À partir de ce geste charlemagne va tenter de definir la fonction imperiale appelée « ministerium regis » pour ne pas qu'elle soit concue comme inférieure et subordonner au pape, comme suit. B- La naissance d’une théocratie (= gv par Dieu) impériale et le « ministerium regis » (la fonction impériale) la théocratie est un regime politique elle implique une confusion entre pvoir temporel exercé sur les homms, et spirituel exercé sur

mérovingiens on a le mot « gasindi » qui est un mot germanique romanisé qui signifie compagnon de guerre. On voit apparaitre autour du roi mérovingien 2 sortes de dépendances : * les commensaux du roi qui s’appellent dans les textes conviviae regis ce sont comme des soldats privés de Rome et en faite c’est comme une garde prétorienne qui est au service du puissant. * Les antrustions du roi : ils seraient de conditions sociales plus élevées : * des hommes libres, * de race franque

lui demande de le couronner (25.12.800). À partir de cette date il va y avoir un conflit entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel, et Charlemagne déclare qu’il est Empereur, non par le pape mais par l’acclamation du peuple. 3 Le ministerium régis (les missions du rois) Une fois Charlemagne sacré, il est investit d’une fonction = LE CESARO-PAPISME (Empereur-Pape). Il a dans ces mains tous les pouvoirs du Pape et est l’héritier des Empereurs Romains. On appelle l’Empire : le Saint Empire

réfère souvent à la Bible. Et c’est à partir de Charlemagne que les rois se disent roi par la grâce de dieu. Dans ce cadre les gouvernants doivent faire triompher la justice de dieu, ils sont investis d’une mission, on parle de ministère «  ministerium regis » (=la mission du roi). Après Pépin, son fils lui succède, Charlemagne qui monte sur le trône en 768. Un nouveau pas est franchit, de la théocratie royale on passe à la notion d’empire chrétien. Du religieux c’est la même chose mais l’empire

que le pouvoir politique renait une dimension mystique qui impose à son bénéficiaire un véritable ministère. Les gens de l’an 1000 sont persuader que lors de la cérémonie se sont transféré des pouvoirs divin au roi. a) Le caractère ambigu du ministerium regis Les anglo-saxons avait parfois utilisé un rite d’investiture…Le roi carolingien devient l’oint de dieu, il est marqué d’un signe, il devient roi par la grâce de dieu. Le roi est ainsi censé être doté d’un charisme, d’une inspiration spéciale

pouvoir. En effet le roi ayant un statut surhumain, avec notamment le pouvoir de soigner les écrouelles, c'est-à-dire les maladies de peau telles que l’eczéma. Ce caractère mystique du pouvoir politique constitue un ministère sacerdotal : « ministerium regis » (= ministère royal, dans une confusion totale du régime politique et du religieux). Quelle est la caractéristique du pouvoir royal du royaume franc? La couronne c’est ce qui explicite l’Etat, c’est ce qui montre que le roi exerce cette