Monarchomaque

au tyran (même position qu’Isidore), tout en véhiculant de vieilles idées, il va jusqu’à prôner le tyrannicide si le roi se transforme en tyran : idée moderne (le meurtre politique). Sera très largement pratiqué en particulier au 16ème siècle, monarchomaques. 35/ Innocent III, Innocent IV et Frédéric II En dépit de la signature du concordat de Worms. Le pape ne rêve que de gouverner le monde et de disposer de la couronne impériale. L’empereur veut défendre l’autonomie de leur pouvoir. Ils vont

Cette pensé va ouvrir la voie à l'absolutisme ; Ces idées vont être reprise par la régente Cahtrine de Mécisis après la mort de Henri II. b. Les monarchomaques: Les conflits religieux du 16ème siècle vont favoriser l'éclosion de doctrine politique qui cherche à mettre la monarchie sous tutel, c'est ce que l'on va appaler le courant monarchomaque dont les chef de fil sont protestants. C'est après le massacre de St Barthélémie qu'ils vont développer des doctrines contre la monarchie. On a deux

Jean Bodin y défend la théorie monarchique, mise en cause par les philosophes pragmatiques (qui pensent que l’Etat est fondé sur la force) et les Monarchomaques (qui sont pour le droit de résistance au monarque, au tyran) et y fait ici le portrait d’un souverain au pouvoir absolu de législateur sans supérieur et quasiment sans contrôle. Pour Bodin l’Etat se définit alors par

ni de sanctionner le roi. Cette affirmation de l’origine divine directe du pouvoir royale, elle chasse toutes les thèses contractuelles qui estimaient que l’autorité viendrait de Dieu par l’intermédiaire du peuple. Ce sont les thèses des monarchomaques ( = idée de contrat ). Mais la théorie de droit divin va complètement à l’encontre de cette thèse. Les sujets n’ont ni le droit de se révolter contre le roi, ni le droit de l’assassiner dans une monarchie de droit divin. Le Tiers États approuvent

entre tous les citoyens, ils sont chacun détenteur d'une parcelle de la souveraineté. C'est « une notion individualiste et atomistique qui est proposée ». 2° La souveraineté nationale Il s'agit d'une conception plus ancienne qui vient des monarchomaques de la Renaissance qui étaient pour l’absolutisme du roi. Elle sera reprise au XVIIIème siècle par nombre d'auteurs dont E. Sieyès.Ici, la souveraineté appartient à la nation personnifiée par l'Etat. L’Etat est la nation juridiquement organisée

régime Section I La crise d’une société A- Une société en pleine mutation 1) L’essor économique 2) La modification de la société B- La contestation idéologique de l’Ancien Régime 1) Le foisonnement des Lumières a) les théories extrêmes des « monarchomaques » b) Les théories des Lumières 2) La diffusion des idées nouvelles Section II La crise des institutions A- Des institutions figée 1) Une absence de centralisation 2) Un relais obsolète de l’administration : les officiers B- Des contre-pouvoirs

fou ». Chap. 5 : Les monarchomaques catholiques et protestants à la fin du XVIème s. Les monarchomaques sont une première étape à un renversement du pouvoir. On aura des gens qui contestent l’autorité, notamment celle des rois. Ce n’est pas une école proprement dite, car les gens viennent d’horizons très différents, mais on retrouve le même genre de critiques chez ces différents intellectuels, puisqu’ils cherchent à limiter la monarchie. I/ Les monarchomaques protestants. Leur première

est caractérisée par son indépendance "Souveranitat", ses compétences "Gewalt", et par l'autorité de son titulaire "Hershaft". En effet, la notion de souveraineté n'est pas récente, elle apparaît bien avant la Révolution française, depuis les monarchomaques du XVème siècle jusqu'aux penseurs et philosophes des Lumières du XVIIIème siècle. La Souveraineté nationale est un régime dans lequel les organes supérieurs de l'Etat ne tiennent pas leur pouvoirs d'un droit propre, mais l'exercent en qualité

et l’environnement -la découverte des peuples et territoires lointains intro :Gouverner la France au lendemain des Guerres de religion (1598-1610)lorsque Henri IV arrive au pouvoir il est considérer comme illégitime.A l’époque de nombreux écrit monarchomaques remettent en cause l’autorité royale en affirmant que le peuple a le droit de se soulever face a un roi tyranI : une crise religieuse Catholique vs réformés-1517 Martin Luther reforme le catholicisme rejeter par le pape (hérésie) jean Calvin crée

la population mais très bien organisé avec des chefs extrêmement dynamique, efficace, compétent. · Les monarchomaques Dans ce climat d’extrême déchainement, la place et le rôle du roi ai pu être remis en cause, cela d’ailleurs autant par les catholiques que par les protestants. Chez les protestants se développent majoritairement un courant que les sources du temps nomme les monarchomaques : il s’agit d’un certains nombres d’intellectuels sensibles ou converties à cette nouvelle religion qui construisent