Monologue Animaux

un médecin : « Laissez-moi appeler un médecin, tout de même, je vous en prie. » Au fur et à mesure que Jean deviens un animal, Bérenger défends les valeurs humaines : « Tout de même, nous avons notre morale à nous, que je juge incompatible avec celle de ces animaux. » ou encore : « Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte que nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeurs irremplaçable. Des siècles et des siècles de civilisation humaine l’ont bâti !... »

Figure de style qui consiste à dire en plusieurs mots ce qui pourrait se dire en un seul (deux mots s'il s'agit du nom d'une personne). Ex. : L'astre des nuits (la lune) Le roi des animaux (le lion) La ville éternelle (Rome) • L'apostrophe Figure de style par laquelle on adresse la parole à une personne, à un animal, à une chose (il peut s'agir de deux ou plusieurs personnes, etc.) Ex. : Poisson, mon bel ami, vous irez dans la poêle. Veux-tu rester tranquille, toi ! Citoyens, réveillez-vous

Fabuliste : - conteur de mensonges (1588) - auteur de fables (1668) FABLE : Fabula (fari : parler) - récit, propos - récit imaginaire, histoire, allégation mensongère (1140) - petit récit moralisant qui met en scène des animaux (1180) Fabulation : - discours, conversation - bavardages, mensonges - 1830 : représentation imaginaire des faits Fabulateur : - auteur de récits, conteur - fin XIXe, associé à « fabulation » Affabuler : organiser un récit XXe : variante

supérieure à l’Homme. L’image que Boileau donne de l’être humain n’est pas brillante. Contrairement au sens commun, il considère que l’Homme n’a pas de raison de se croire supérieur aux autres animaux : « le plus sot animal, à mon avis, c’est l’Homme » (v.4) L’Homme ne possède pas l’« égalité » d’âme des autres animaux. Pour lui, l’Homme mène une « course insensée », il « voltige incessamment de pensée en pensée ». Son cœur flotte « entre mille embarras ». L’Homme « ne sait ce qu’il veut, ni ce qu’il ne

ou abus de la sorte. Je peux déjà citer une scène représentative et l’analyser ensuite, afin d’avoir un support sur lequel se baser. La scène en question est la scène 3 de l’acte V : « O femme! femme! femme! créature faible et décevante!... nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide

La métamorphose de Kafka Monologue intérieur, pensées de Gregor, il nous raconte tout ce qu’il perçoit. Tout ce passe à l'intérieur, cadre réaliste, dans la chambre de Gregor dénote l’intimité, représente la sécurité, un espace clôt. Il est confronté à la réalité (« ce n’était pas un rêve »). Illustre sa perception déformée de sa propre image ou du regard des autres. Il menait une vie monotone. Refus d'accepter son nouvel état, ne veut pas reconnaître qu'il est un insecte. Inquiétude de la

maternelle va signifier l’apparition d’un environnement social, des premières disputes et premiers liens d’amitié et de fraternité. Le langage va également faire son apparition, l’enfant répétant ce qu’il entend ou établissant des monologues. Il apporte une dimension humaine aux animaux et objets, ce qui caractérise la pensée anthropomorphique. L’enfant va s’habituer aux règles qui se dressent devant lui et va les considérer comme infranchissables. Sa psychomotricité se développe et il est important de faire

« gorge nue » v11, « ta main » v5 et « yeux » v13. On dépasse le simple dialogue. B Forme et contenue du dialogue Les tirets semblent marquer le changement d’interlocutrices mais on entend que la voix du poète. On a uniquement des fragments de monologues et dialogues. Le titre « Causerie » évoque un dialogue familier et dense. Le poète a choisi la forme traditionnel du sonnet. Registre élégiaque (expression des sentiments) : « tristesse » v2 Présence d’image romantique empruntées à la nature automnal :

renonce volontairement à son humanité en se transformant en rhinocéros : « […] pourquoi ne pas être un rhinocéros ? J'aime les changements. » C'est un animal monstrueux par sa taille, par sa violence destructrice, symbolisée par sa corne, « il fonce vers Bérenger tête baissée et menace de le piétiner ». L'abandon des vêtements évoque la régression animale tandis que le jeu de mots « vous semblez vraiment perdre la tête » suggère la perte de toute raison en même temps que de toute apparence humaine. Le

dans Rhinocéros où l'intrigue est construite sur un effet de comique de situation. Les humains se transforment en rhinocéros. Les conversations deviennent creuses, et le seul enjeu d'une conversation entre gens sérieux est le nombre de cornes d'un animal: c'est un comique grossier et burlesque, tel que le sérieux est réduit à néant et les choses grandes (la logique , l'intelligence) sont réduites à des choses petites. Ionesco ajoute au comique de situation un comique de mots, plus subtil. La conclusion