Neutralité axiologique

pouvoir de se conduire en contradiction avec sa nature et de ses intérêts individuels et spécifiques. L’homme est un être moral, il est doué de moralité qui s’oppose à l’action instinctive qui est neutre moralement. Amoralité de l’animal (innocence, neutralité morale)/moralité de l’homme (seul l’homme peut être bon ou mauvais du fait de la possession de la raison (capacité de se représenter des règles normatives et volonté comme capacité de choisir d’obéir ou non à ses règles). Par sa liberté l’homme

terrain toutes ses observations. Il nous dis meme lorsqu'il nous vien une idée, si nous ne la fixons pas sur papiers nous l'oublions à jamais. Il y a une avidité sur la collecte d'information et un regard très éguisé. Il est dans une posture de neutralité car il veut écouter tout le monde sans prendre partie. C'est un regard non normatif et il ne veut pas juger se qui l'entour. Il amène l'interlocuteur à se livrer le plus possible et a développer le plus possible sa pensé. On voi qu'il s'inscrit

d’essayer de mieux les comprendre. Durkheim l’a souligné : ce type d’approche positive essaie d’appréhender les faits sociaux comme des choses. Les tenants de la science positive préconisent la neutralité. Ils produisent un savoir, mais ne se soucient pas de l’usage qu’ils pourraient en faire. La neutralité, c’est le refus de porter des jugements de valeurs sur ce qui pourrait être considéré comme bien ou mal. On dissocie les jugements de valeur, des faits. Le développement des sciences sociales s’est

 Vol. I, éd. Universalis, Paris, 1982, p. 1063.  17    CHAPITRE III. LA SOURCE DE LA REGLE DE DROIT Les sources de la règle de droit sont l’ensemble des mécanismes par lesquels s’établissent les règles de droit. Il existe des sources axiologiques et celles formelles. Dans le présent contexte, seules les sources formelles nous intéressent, il s’agit de : ‐ La loi ‐ La coutume ‐ La jurisprudence et ‐ la doctrine La loi et la coutume sont les sources directes tandis que les autres sont

doctrine volontariste et la doctrine axiologiste. Dans la seconde moitié du XXème siècle, la querelle s’est déplacée entre la doctrine fonctionnaliste et la doctrine conflictualiste du Droit Pénal. §1. La querelle entre doctrine volontariste et axiologique A. La thèse volontariste Selon la thèse volontariste le Droit pénal positif est le produit de la volonté libre du législateur. Ainsi, le Droit positif est un système logique clos. Il n’est nul besoin pour l’interpréter de se référer

prend une place considérable dans la vie" (p. 48). Cette méthode de "canalisation des tendances asociales par la recherche des performances" se distingue très nettement des méthodes éducatives marquées par la crainte on celles qui recherchent la neutralité affective. Elle "produit" un autre type d'individns. 19. Calmann-Lévy, 1975 (1ère éd. 1939), spécialement la deuxième partie, "Esquisse d'une théorie de la civilisation". Cf. également Chartier (R.), Les origines culturelles de la révolution française

impératif et les indices de la présence de l’énonciataire (quand on veut l’inciter à comprendre, agir et à penser) ; une syntaxe limpide ; le recours à des synonymes et antonymes ; l’absence de thèse et d’argument explicite (liée à un souci de neutralité, d’objectivité). 2. Le registre polémique. «Polémique » vient du grec polemos qui désigne le combat, la guerre. Il correspond à une argumentation agressive voire violente. Les textes de registre polémique peuvent être des dialogues, des textes

peut s’expliquer selon la formule « X avait de bonnes raisons de faire Y car… ». Mais la notion de rationalité comprend divers types de rationalité, en fonction de la nature des considérations qui suivent le « car » : rationalités utilitaire, axiologique, téléologique, traditionnelle… On distingue également : o La rationalité objective : actions logiques répondant à un principe de maximisation ou d’optimisation, c’est-à-dire recherche d’une solution (la plus) satisfaisante (possible), souvent

préconiser une manière de traiter les faits sociaux « comme des choses au travers d’une règle : celle de l’ignorance méthodique ». On va retrouver un même type de réflexion chez Weber (dans Savant et le politique) : nécessité d’opérer une « neutralité axiologique » ; ce qui doit intéresser le sociologue, c’est la valeur de tout individu, sans porter un jugement de valeur. Ce qui ne veut pas dire que le sociologue porte un regard froid sur son objet : peut y accorder de l’intérêt, tant qu’il se détache

repoussent en s’attirant ; ils n’ont le choix qu’entre deux formes de malheur. N’est-ce pas une situation passionnelle ? A plus forte raison en est-il de même au point de vue moral, s’il est vrai que la morale, pas définition même, exclut toute neutralité. Ni avec ni sans, ni l’un ni l’autre ! tout pacte en ces matières, est une tricherie, tout cumul, un leurre et un faux semblant. Une tiédeur exclusive de tout conflit n’est-elle pas simple indifférence, écoeurante adiaphorie ? C’est à la condition