Nietzsche Morale Du Fort Et Du Faible

PATRICK BEAUDOIN LA FONCTION CULTURELLE DE L'ART CHEZ LE JEUNE NIETZSCHE ET SON ABOUTISSEMENT AVEC LE SURHOMME Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en philosophie pour l'obtention du grade de maître es arts (M.A.) FACULTE DE PHILOSOPHIE UNIVERSITÉ LAVAL QUÉBEC 2007 Patrick Beaudoin, 2007 Remerciements Je tiens à remercier tout particulièrement Madame Marie-Andrée Ricard, pour sa patience et son soutien. Ce mémoire

Le devoir Introduction 2 Valeur non morale et valeur morale 2 Ethique et morale 2 La logique de la morale 2 Ethique de conviction et éthique de responsabilité 2 I. Morale, religion et société 3 A. Moïse, Jésus, Mahomet 3 1. Les dix commandements 3 2. Les différences entre religions 4 3. Sécularisation et héritage religieux 4 B. La religion au service de la raison (Platon) 5 1. Ce qu’il faut dire : le devoir détermine le « vrai » 5 2. Comment le dire :

phrase : il n’y a pas de mal à se faire du bien tant qu’on ne fait pas de mal aux autres. Les civilisations doloristes trouvent louche de se faire du bien (christianisme).   3.     Les synonymes 3 mots  Morale : La morale est plus populaire et moins savante que l’éthique. Déontologie : morale professionnelles propre à un métier (déom déomtos : science des devoirs). Axiologie : Science des valeurs en générale. 4.     Le retour de l’éthique Notre époque connait un retour à la « mode de l’éthique »

AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA NIETZSCHE Le prologue Comparaison avec le soleil, Z (Zarathoustra) qui était ermite, doit descendre parmi les hommes, comme le soleil descend dans les profondeurs. Rencontre avec un vieillard, qui affirme que les hommes sont imparfaits, c’est pourquoi il ne les aime pas, et loue Dieu. Z veut apporter la sagesse aux hommes et leur faire un cadeau (nouveau Prométhée ?) quand il a quitté l’ermite, Z déclare « dieu

phrase : il n’y a pas de mal à se faire du bien tant qu’ont ne fait pas de mal aux autres. Les civilisations doloristes trouvent louche de se faire du bien (christianisme). 3. Les synonymes 3 mots  Morale : La morale est plus populaire et moins savante que l’étique. Déontologie : morale professionnelles propre à un métier (déom déomtos : science des devoirs). Axiologie : Science des valeurs en générale. 4. Le retour de l’éthique Notre époque connait un retour à la « mode de l’éthique »

Le devoir Introduction 1 Valeur non morale et valeur morale 2 Ethique et morale 2 La logique de la morale 2 Ethique de conviction et éthique de responsabilité 2 I. Morale, religion et société 2 A. Moïse, Jésus, Mahomet 2 1. Les dix commandements 2 2. Les différences entre religions 3 3. Sécularisation et héritage religieux 3 B. La religion au service de la raison (Platon) 3 1. Ce qu’il faut dire : le devoir détermine le « vrai » 3 2. Comment

présent. Carpe diem, dirait un Nietzsche qui prône l'oubli, outil du bonheur: « Celui qui ne sait pas s'installer sur le seuil de l'instant en oubliant le passé […] ne saura jamais ce que c'est que le bonheur ». En effet l'homme moderne a tendance à oublier de profiter des choses qu'il a maintenant à sa portée et préfère reporter son bonheur à demain, ou bien repense avec nostalgie à un passé meilleur, où se mêlent remords et regrets pour le grand dam de l'homme. Nietzsche conseil donc l'oublie des choses

philosophie, Justine, n’est point l’art de consoler les faibles ; elle n’a d’autre but que de donner de la justesse à l’esprit et d’en déraciner les préjugés. » C’est ce que Sade confie à Rodin dans la troisième version de Justine (La Nouvelle Justine). Comme Friedrich Nietzsche l’a fait dans Le Crépuscule des idoles (Götzendämmerung), Sade a philosophé avec un marteau et il a détruit les chimères qui oppressaient sa liberté - la religion et la morale. Sa philosophie s’inscrit dans la tradition des Lumières

par le vice. Ce dernier pourrait alors tout aussi bien s’inscrire dans une forme d’accomplissement de l’homme, telle cette « puissance » nietzschéenne comme alternation de soi et seul dynamisme à poursuivre qui nous délivrerait de tous nos préjugés moraux. Une telle perspective semble pourtant condamnée. Cette prospérité individuelle liée au vice ne rentrerait-elle pas en effet en contradiction avec la notion de prospérité collective puisque nuisant à la coexistence pacifique des individus en société

Nietzsche et la religion Nietzsche, qui définit l’homme comme « fabricateur de dieux » est, avant tout, un critique de l’idolâtrie qui peut prendre bien d’autres formes que celle de la religion. Le christianisme est, selon lui, à l’origine de sa propre « euthanasie » qui résulte d’une contradiction entre sa morale de probité et le dogme. La sortie du christianisme n’est donc pas en tant que telle une bonne nouvelle, ni une nouvelle rassurante. Cependant, la leçon de Nietzsche est que l’avenir