Noumène

nommées plus haut. La première, la Critique de la raison pure, s’attache à déterminer les limites de la raison, en répondant à la question : « Que puis-je savoir ? » ; elle fonde le criticisme (qui postule que l’homme ne peut connaître la vérité des noumènes, des choses en soi, mais celle des phénomènes, ce qu’elles représentent pour lui) et introduit sa célèbre « révolution copernicienne ». La deuxième, la Critique de la raison pratique, traite de la philosophie morale et politique, en s’intéressant

construit par nos instruments, de nos sens à nos appareils, nos milieux cognitifs et nos idées et théories (souvent indivisiblement cognitives et évaluatives). Il y a des "phénomènes-états", qu'il y ait ou non un "réel-réel-état" (j'essaie d'éviter le "noumène" kantien pour ne pas charger la barque). Ce qui fait la spécificité de cette "réalité institutionnelle" par rapport à la "réalité physique" est seulement que vis-à-vis de celle-ci, la symbolisation langagière "ne crée pas les catégories ontologiques

conserve l’idée d’une vérité purement idéale. Or, la raison ne possède pas d’intuitions a priori. Elle sert d’abord à unifier et ordonner ; dés lors qu’elle s’exerce hors du sensible, elle manque de point d’appui. Nous ne pouvons donc connaître les noumènes, les choses telles qu’elles sont en soi (Dieu, l’âme). XI - La vérité - dévoilement  Le mythe de la vérité absolue  Nietzsche dénonce le dogme de la pure vérité idéale, transcendant la sphère sensible, étrangère aux désordres de l’existence

* La Flamme d'une chandelle (1961). (ISBN 2-13-053901-7) * L'engagement rationaliste (posthume, P.U.F., Paris, 1972). * Fragments d'une Poétique du Feu (posthumes, édités par Suzanne Bachelard). (ISBN 2-13-041454-0) * Études (contient Noumène et microphysique, La critique du concept de frontière épistémologique, Idéalisme discursif, Lumière et substance, et Le monde comme caprice et miniature). (ISBN 2-7116-0046-7) * Épistémologie (textes choisis par Dominique Lecourt). (ISBN 2-13-044684-1)

Kant ne cessera de s'interroger sur les mécanismes et les limites de la connaissance. Mettant la raison "devant son propre tribunal", il rejette la prétention de tout savoir de l'au-delà et pose la différence entre : Le monde nouménal (celui des noumènes ou "choses en soi), que l'on ne peut connaître, et Le monde des phénomènes ou "choses pour nous". Selon Kant, la connaissance (et donc la science) accède uniquement à une représentation que nous nous faisons des choses. Pour le dire autrement

eidos (traduit du grec par "aspect", "face" et venant du verbe voir) qui utilise le terme dans le sens de la réalité intelligible et invisible des choses. Chez Kant, construction de l'esprit (intelligible) qui se traduit au mieux dans le langage (noumène), distincte de l'objet sensible (phénomène). IDENTITE : les caractéristiques individuelles de quelqu'un. Entre deux objets : leur parfaite similitude. Identité / Égalité / Différence : C'est la notion de différence qui permet de distinguer l'identité

que ces a priori définissent et organisent. Il relie la raison à l’expérience. En quoi « phénomènes » et « noumènes » permettent-ils d’expliquer, encore et toujours, la raison d’être de la philosophie par rapport au développement des sciences ? Phénomène : Tout objet d’expérience possible, ce que les choses sont pour nous science (= étude des phénomènes qui évolue et s’affine) Noumène : La chose « en soi », telle que nous pourrions la concevoir par une intuition intellectuelle, c’est du domaine

l'attention dérive sur les prétendues erreurs des sens ; certains embrassent la conclusion que le raisonnement sur des idées ou des concepts est plus sûr que les données de l'intuition. Distinguer entre le phénomène (ce qui s'atteint par les sens) et le noumène (objet de la connaissance intellectuelle ou rationnelle) est un premier pas vers l'idéalisme. Mais celui-ci ne se constitue que quand on définit le monde ou l'univers comme la représentation d'une conscience ou d'un sujet pensant. L'idéalisme est

Kant décrit ici la constitution n'est pas l'existence en soi, l'existence que croyaient atteindre les anciennes métaphysiques. Elle n'est pas l'être. C'est l'existence, purement phénoménale, de l'objet scientifique. Or Kant oppose au phénomène le noumène, et la chose en soi. Il y a donc quelque abus à considérer, comme on le fait souvent aujourd'hui, la critique kantienne comme une métaphysique positive, révélant comment le sujet transcendantal constitue l'« être » de l'objet. Il faut rappeler au

philosophie c’est le monde à l’envers. L’idéal est une inversion. En ce sens Nietzsche prolonge l’inversion de l’idéal. Marx l’accentue comme présence & production de l’histoire. Mais un monde à l’endroit, c’est justement ce qui n’existe pas : l’utopie. Le Noumène est « l’opposé » du Phénomène : cela signifie la scission radicale et le lien d’inversion. Il n’y a pas de réalisation possible de l’idéal parce qu’il est le manifesté pour l’esprit. Mais alors comment peut se révéler à l’esprit un tel royaume des