Octavio Paz

analytiquement : c'est refaire », déclare Francis Ponge. Le poète recherche un « langage qui coupe la respiration, qui racle, raille, tranche. Une armée de sabres. Un langage de lames exactes [...] poignards infatigables, éclatants, méthodiques » précise Octavio Paz. Pour l'acquérir, il reconsidère en premier lieu les mots. Il ne peut, en effet, promouvoir un monde nouveau avec des mots usés qui ont perdu toute signification. Le sens premier de ces mots doit être retrouvé pour produire ce que Pierre Reverdy

al mundo de los recuerdos es progresiva para José Arcadio Buendía (repetición de “antes de”) y se hace mediante la alquimia representada por los frascos de Melquíades, otro elemento que alude a la magia del proceso de escritura y de memoria. Octavio Paz, reflexionando sobre el poder de las palabras, escribe en su ensayo El arco y la la lira (1956),: “El hombre es hombre gracias al lenguaje, gracias a la metáfora original que lo hizo ser otro y lo separó del mundo natural”. Esta cita se podría aplicar

parfois même de la syntaxe, sans souci de l’idée même, pour qu’ils deviennent poétiques. Arthur Rimbaud définit son idéal poétique comme une « alchimie du verbe » (« verbe » a ici le sens de « mot »). Lui faisant écho, le poète contemporain mexicain Octavio Paz écrit : « La création poétique est d’abord une violence faite au langage. Son premier acte est de déraciner les mots. Le poète les soustrait à leurs connexions et à leurs emplois habituels » (L’Arc et la Lyre). De cette violence faite à nos habitudes

traduction littérale. Il propose comme solution pour obtenir une traduction aussi polysémique que l'original de considérer non l'unité lexicale mais l'énoncé dans son ensemble et transformer en grammatical ce qui est lexical et réciproquement. Octavio Paz dans le texte « Littérature et littéralité », décrit l'operation traduisante qui doit aboutir à la recréation, on peut distinguer trois points : Le rapport entre langage et traduction, le langage n'est pas universel, il se manifeste sous forme

monoglot13 (1998 : 17). Steiner concluait que ce postulat est à présent largement accepté. L'histoire des idées semble lui donner raison, tout comme Octavio Paz qui affirme que « [our age, our personal sensitivities] are immersed in the world of translation or, more precisely, in a world which is itself a translation of other worlds, of other systems14 » (Paz, cité dans Steiner, 1998 : 325). Si tout acte de communication est traduction, alors il est aisé d'affirmer que le théoricien comme le praticien

la poésie : « Chacun sait que ce sentiment d’échec devant le langage considéré comme moyen d’expression directe est à l’origine de toute expérience poétique » (J-P Sartre). 4. Le silence de la poésie « Faire du silence avec le langage » (Octavio Paz) : impossibilité pour l’image de s’inscrire dans un sens transposable en d’autres mots. La poésie ne serait-elle pas parole du silence ? Et si la poésie ne manifestait que l’impossibilité de dire quoi que ce soit ? Si elle désignait l’enfermement

Jean-Jack Cegarra La marque, Chantal Lai Créateur de noms : Marcel Botton Exemples : 'Le nom est présage', Cicéron 'La marque est un programme de perceptions', Pierre Bourdieu 'Nommer, c'est créer, c'est imaginer, c'est naître', Octavio Paz 'Nommer, c'est rendre éternel' 'Nommer c'est choisir' 'Un nom sans racine est comme un peuple sans histoire' Recherche de clause de confidentialité Lecture de contrats types trouvés sur internet et dans les livres de droits sur les

nouvelles dont « tous » possèdent la liberté d’y prendre part ou non. La thèse d’Eluard est donc à nuancer et j’estime pour ma part que si le poète ne peut parler pour tous dans toutes les situations, il possède avant tout la possibilité comme l’a dit Octavio Paz de créer « un échange entre tous ».   C. Longrois  

choses véridiques » (Hésiode[3], prologue de la Théogonie) « Tu es un beau parleur. Mais parler bien, ce n’est pas toujours parler vrai. » (Sophocle, Œdipe-Roi) Habiter la parole « Par la parole, l’homme est une métaphore de lui-même » (Octavio Paz, L’Arc et la Lyre) « Parler, c’est pouvoir plus, démesurément plus qu’on ne peut par soi-même, puisque tout homme qui parle pour dire devient le porte-voix (bon ou mauvais, c’est une autre question) de l’humanité entière, et l’éphémère vicaire

Enfin, un courant avant-gardiste (vanguardista), caractérisé par la liberté d’inspiration et des métaphores surprenantes, voit le jour dans les années 1930. Le chilien Pablo Neruda (Residencia en la tierra, 1933), Gabriela Mistral (Chili) ou encore Octavio Paz (Méxique) La Civilisation Africaine L’Afrique noire est enfermée par deux déserts au Nord (désert du Sahara) et au Sud (désert de Kalahari) et par deux océans à l’Ouest (océan Atlantique) et à l’Est (océan Indien). Dans les civilisations