Ordination Imperii

Constantin accorde aux clercs l’immunité fiscale et définit les clercs comme ceux qui se consacrent au ministère religieux et au culte divin. Les clercs font juridiquement partie de l’ordre clérical et se définissent comme ceux qui ont reçu une ordination. L’ordination est un rite de consécration (pas d’intronisation comme le baptême), c’est toujours un évêque qui y procède. L’ordre que l’on reçoit est un acte indélébile. Le clerc, par son ordre, détient toujours une fonction précise dans la communauté

Constantin accorde aux clercs l’immunité fiscale et définit les clercs comme ceux qui se consacrent au ministère religieux et au culte divin. Les clercs font juridiquement partie de l’ordre clérical et se définissent comme ceux qui ont reçu une ordination. L’ordination est un rite de consécration (pas d’intronisation comme le baptême), c’est toujours un évêque qui y procède. L’ordre que l’on reçoit est un acte indélébile. Le clerc, par son ordre, détient toujours une fonction précise dans la communauté

qui le sépare du reste des hommes et qui en fait un être exceptionnel ; il aura plus de pouvoirs, mais en contrepartie plus de devoirs. Ce rite pendant mile ans a pu évoluer, il sera résumé à ses traits principaux : le roi passe la veille de son ordination, seul dans une chapelle attenante à la cathédrale, 15 et être en chemise seulement (il doit être un nouvel homme), il doit dépouiller le vieil homme par une série de prières. Enfin, il doit frapper à la porte de la cathédrale, on lui demande

hérité. Louis le Pieux va lui aussi chercher à préserver cette unité et cette indivisibilité, il va chercher à concilier les deux principes. Cela va donner lieu à un règlement successoral qui est célèbre pour être connu sous le nom d’Ordination Impérii de 817. Ce règlement prévoit que le fils ainé de Louis le Pieux, sera le seul a devenir empereur après son décès. Dès l’année 817, il associe son fils au titre impérial en le faisant couronner en tant qu’empereur en anticipation. C’est un acte politique

se fait sacrer et associe ses fils au trône. En 817, ordination imperi : il n’y a qu’un seul empire, donc il ne peut y avoir qu’un seul empereur. C’est son fils aîné qui héritera du trône : Lothaire. Les autres fils recevront respectivement un royaume. L’idée est de conserver l’empire carolingien, sans bousculer trop les traditions. Charles le Chauve, issu d’un deuxième mariage, naît après 817. Sa mère le considère lésé : l’ordination imperi ne le prend pas en compte. Sa mère décide de lui constituer

supériorité sur tous les autres, il est le seul qui peut déposer ou absoudre les autres évêques (point 3). Quatrième point martèle que le légat du pape, dans un concile, est supérieur à tous les évêques, quand bien même ce légat n’a pas reçu une ordination épiscopale lui-même, et il peut même déposer les évêques. La réforme grégorienne va se caractériser par la circulation dans toute la chrétienté de légats, permettant au pape d’agir dans plusieurs régions de la chrétienté en même temps et donc d’imposer

pasteurs : l'empereur (pasteur temporel) et le pape (pasteur spirituel). Louis le Pieux entend redonner toute sa place à l'église. Dès 817, Louis le Pieux va prendre en charge la question successorale et va affirmer dans un texte célèbre « ordination imperii ». Il affirme dans ce texte avoir décidé souverainement d'établir son fils ainé comme empereur associé et le déclare son seul successeur dans l'empire. Ce successeur est Lothaire qui a deux frères cadet (Pépin et Louis) qui ont des royaumes

Vatican, représente ceci : on montre qu’il y a la restauration d’une chose éclipsée jusqu’alors. La conception romaine du statut impérial va être affirmée par l’entourage de Charlemagne. Avec Louis le pieu, l’empereur va par une ordonnance : « ordination imperi » déclare qu’à sa mort un seul de ses fils lui succédera. Ainsi pourquoi ce n’est jamais arrivé ? C’est les hasards de l’Histoire. Louis le pieu est le fils de Charlemagne, mais ses fils survivants n’entendaient le fait que seul Lothaire succède

A sa mort en 991, le pouvoir passa aux mains d’Adélaïde. En 994, Otton étant majeur, sa grand-mère se retira au monastère de Seltz qu’elle avait fondé en Alsace. Odilon, abbé de Cluny la décrivit comme une sainte. Otton III mena une renovatio imperii après son couronnement à Rome en 996. Sa politique est surtout dirigée vers Rome et l’Italie. Il installa Gerbert comme pape en 999 sous le nom de Sylvestre II. Il se fit également construire un palais sur le Mont Palatin. Otton organisa les Eglises

renforcée, et est fondée une chose tout à fait nouvelle : le sacerdoce royal. 2 . Le sacerdoce royal Au même titre que le pape ou que les évêques exercent un sacerdoce, un service sacré, pour lequel ils ont reçu une onction au moment de leur ordination, on estime (à compter de Luis le Pieux) que le roi accompli un sacerdoce, et on retrouve ici la grande tradition du pape Grégoire le Grand, Pape au VIème siècle et du pape Isidore qui décrivent la mission royale comme une mission de justice et de