Paradigme Behaviorisme

les présupposés psychologiques des précurseurs (Rousseau, Montessori, Herbart, Decroly, Dewey, Claparède, Freinet, Alain), l'auteur s'intéresse aux implications pédagogiques de la psychanalyse et de la psychologie humaniste, puis aux apports du behaviorisme. Il se tourne ensuite vers le constructivisme de Piaget qui, à ses yeux, introduit une perspective totalement neuve en éducation. Les implications pédagogiques de la psychologie cognitive sont également passées en revue. L'ouvrage se termine sur

Sciences Humaines du CNU. Chacune des approches utilisées dans les sciences du comportement a proposé sa propre définition. Nous envisageons ici, dans un survol rapide, les définitions correspondant aux principales d’entre elles : l’éthologie, le béhaviorisme, la psychologie cognitive et la psychanalyse. 1 .1. L’approche éthologique L’éthologie place le comportement sous la dépendance de l’instinct. Le comportement instinctif est une séquence motrice (mouvements, émissions sonores, attitudes posturales)

chez de nombreuses espèces Travaux de Kandel sur l’aplysie (Dessin de la grosse limace des mers… on voit la stimulation du siphon et la rétractation de l’ouïe, multiples stimulations du siphon et pas de réaction) (Test de la souris et le bruit) . Paradigme utilisé chez le jeune enfant (Présentation du jouet à l’enfant) . Processus possédant une grande valeur adaptative Environnement familier et régulier Organisme ne se fatigue pas inutilement Organisme prêt à répondre aux éventuels évènements nouveaux

été abordé du point de vue béhavioriste qui constituait alors le paradigme dominant de la psychologie. Quelques années plus tard les recherches sur la fidélité subiront encore l'influence de la psychologie et adopteront le paradigme cognitiviste. Si cette nouvelle manière de penser la fidélité a fait progresser notre compréhension du phénomène, elle n'a pas su elle non plus intégrer pleinement sa dimension temporelle. 1.1 Le paradigme béhavioriste de la fidélité "Il n’y a pas lieu de considérer ce

normale est l'activité qui se déroule dans le cadre d'un paradigme. Un paradigme est un “ past scientific achievement ”, reconnu par une communauté scientifique donnée comme constituant pour un temps la base de sa pratique. Mais le paradigme, ce n'est pas le système théorique, c'est un ensemble qui comprend le système théorique + les lois + les calculs + les graphiques + les instruments de mesure. Dans sa formulation première, un paradigme possède de nombreuses zones d'ombre. Par exemple, dans le

sciences, dont la trajectoire n’a jamais été linéaire. Son historicité est marquée par des ruptures, des disparitions et des réapparitions. Il s’agit d’une science sociale « processus » caractérisée par les aller et venir intégrant à la fois les paradigmes contestés et enrichis, au point de donner l’impression de l’absence en son sein, d’une cohérence épistémologique. C’est une fausse impression. L’histoire de la science politique donne raison à la thèse de K. Popper[1] que l’on a enterrée vite[2]

(jaloux, colérique, etc.) On explique les choses en mettant le sujet dans une classe. C’est une psychologie des types qui remontrait à Aristote ▪ Psychologie en situation cartésienne, identique à Canguilhem. ▪ Psychologie d’état positif (behaviorisme, positivisme). ▪ Psychologie fondée sur la pensée biologique. ▪ Psychologie appliquée (psychométrie ou psychologie des tests). ▪ Psychologie psychanalyse. ▪ Psychologie réflexive ou philosophique. Pour Gagey aussi, chacun de

des paradigmes qui mutilent la connaissance et défigurent le réel ». (P 17, 18) Sa capacité à isoler "l’objet" de son environnement, lui a permis de réduire le monde du complexe accédant ainsi à une forme de connaissance, laissant à l’univers scientifique l’exclusivité de l’univers complexe. D’autant que nous le savons, c’est la science physique qui impulse la pensée complexe notamment dans la découverte de la micro- physique. L’intelligence aveugle : Edgar Morin définit le paradigme de complexité

d'attente et d'anticipation. C'est en ce sens que l'œuvre de Mead rapproche la sociologie de la psychologie et que l'on considère qu'il est un des fondateurs de la psychologie sociale. A une époque marquée par le positivisme en sociologie et le behaviorisme en psychologie, son apport fut principalement de considérer que les comportements des individus ne sont pas le résultat d'un conditionnement ou d'une détermination extérieure. Ils doivent s'analyser à partir de la communication et l'échange symbolique

emotions in man and animals » (Channouf, 2002). En outre, les auteurs considèrent que 1879 constitue l’année de naissance de la psychologie. Les travaux d’Ivan Pavlov (1849-1936), le découvreur du « réflexe conditionné », ont été à l’origine du behaviorisme ou comportementalisme. Quant à Sigmund Freud (1856-1939) notre vie est dominée par nos processus psychiques inconscients. Ainsi, la psychanalyse de Freudienne prévoit que l’accès aux conflits inconscients, puis leur résolution, par le biais de