Paradoxe De Leontief

la fécondité; il sera aussi l'occasion de renouvellements importants dans divers domaines des sciences économiques. Ainsi, Wassily Leontief a constaté que les Etats-Unis exportaient des biens intensifs en travail et importaient des biens intensifs en capital, en contradiction avec la théorie du commerce international de Heckscher-Ohlin-Samuelson. Il explique ce paradoxe en s'appuyant sur la théorie du capital humain: les Etats-Unis détiennent relativement plus de capital humain que de capital physique

total il y aura entre les deux pays une égalisation internationale du prix du travail en situation de libre échange. SECTION IV – Conséquence de la croissance d’un facteur de production C’est ce que l’on appelle le théorème de Rybczynski et le paradoxe de Leontief. § 1) Le théorème de Rybczynski Le pays aura alors tendance à développer le produit intensif dans le facteur. Conséquence ou incidence de l’augmentation d’un facteur de production. Le taux d’intérêt va baisser, le prix des produits réalisés

au niveau international. Les hypothèses sont néanmoins contestable (HOS = CPP) HOS CPP 4. La Théorie néo-factorielle : 4.1 La Thèorie de Leontief : “Le prix Nobel d’économie de 1973” Leontief a voulu procéder à une vérification empirique du théorème « HOS », en 1953  dans Son article Domestic production and foreign trade, Leontief pose alors le paradoxe suivant : Quand l’Europe d’après 1945 était exsangue et avait très peu de capitaux, les Etats-Unis ont exporté des produits riches en facteur

libre-échange à terme le libéralisme économique constitue un facteur d’égalisation des niveaux de richesse entre les pays. La critique de Léontieff : Paradoxe de Léontieff : analyse empirique : USA durant les années 50-60. Il a fait constat que les USA (fortement doté en capital) exportaient des biens plus fortement dotés en facteur travail que ce qu’ils importaient. Paradoxe apparent : rôle du capital humain et le travail qualifié. Aux USA le travail est fortement qualifié ce qui laisse la possibilité

gagnent. Cependant au niveau mondial le gain est positif. Ceci explique que les détenteurs du facteur rare vont être partisan de mesures protectionnistes. La théorie HOS souffre d’un problème de vérification empirique mis en avant par le paradoxe de Léontieff (1956). -4/Les nouvelles théories du commerce internationale expliquent l’échange international à partir de la structure de marché (économies d’échelle, Oligopole, monopole contestable, concurrence monopolistique…). A.Marshall montre que

au niveau international. Pays riche en main d’œuvre : on se déspécialise en production intensive en capital pour se concentrer sur l’activité intensive en main d’œuvre. Les salaires vont vite augmenter (effet de rattrapage). Section 2 : Paradoxe de Leontief (années 50’) Dans les années 50, les Américains étaient les leaders en capital/tête. Ils importaient beaucoup de biens nécessitant de la main d’œuvre. | |Exportation |Bien concurrencés par l’importation

traumatisme pour les pays du Tiers Monde. Cependant, la théorie des néo-ricardiens selon laquelle la mondialisation est au service du capital contre les travailleurs des pays riches repose sur une base erronée, que Daniel Cohen critique à partir du paradoxe de Léontieff. Le commerce n’entraîne pas une déformation du partage salaire-profit, mais il est vrai qu’il augmente les inégalités salariales. Les travailleurs non qualifiés perdent à la mondialisation, tandis que les « producteurs d’idées » voient leur

exporteraient des biens nécessitant un capital important pour leur fabrication. C’est ce qu’a voulu vérifier W. Leontief dans deux articles de 1953 et 1956 consacrés à l’examen de la position des États-Unis dans l’échange international. Or selon ses résultats, les États-Unis importent en réalité des biens à forte intensité de capital et exportent des biens à forte intensité de travail. Le paradoxe peut s’expliquer par la plus grande productivité des travailleurs américains et par le fait que les États-Unis

elle ne prend pas en compte les coûts de transport et la mobilité réelle du facteur travail, qui entraîne le chômage lors de déplacement d’activités vers d’autres pays, quand celles-ci ne sont pas remplacées ; ce modèle est donc limité. Le paradoxe de Leontief s’oppose à la théorie des dotations de facteur de production en démontrant que le facteur travail n’est pas homogène : il ne doit pas être considéré uniquement d’un point de vue quantitatif, mais en fonction de sa performance qualitative.

relativement plus faible par rapport aux autres facteurs. 18. Qu’est-ce que le paradoxe de Leontief ? Comment peut-on l’expliquer ? Le paradoxe de Leontief s’énonce de la façon suivante : contrairement à l’idée selon laquelle les pays développés exportent des biens qui incorporent beaucoup de capital et importent des biens dont la fabrication nécessite beaucoup de main-d’œuvre, les États-Unis auraient, d’après les calculs de Leontief, une structure du commerce extérieur proche de celle des pays en développement