Paradoxe du menteur

EPIMENIDE LE CRETOIS (640-560 av. JC) EPIMENIDE était obsédé par la vérité mais persuadé que ses concitoyens étaient de véritables menteurs : « Ils mentent toujours ces crétois, mauvaises bêtes, ventres paresseux. » Du grec ALETHEIA qui signifie « vérité » EPIMENIDE le Crétois dit que les crétois sont des menteur : a-t-il dit la vérité ? Ce paradoxe a parcouru l’histoire de la philosophie jusqu'à à la fin de la scolastique (mélange de la philosophie chrétienne et aristotélicienne).

existe. L'art dramatique repose sur une série d'artifices. En effet le comédien est l'un des artifices essentiels de l'art théâtral. D’ailleurs le terme hypocrite vient du Grecque "hypocrites" qui signifiait fourbe, acteur. L'acteur est donc un "menteur", il ne fait que jouer le rôle de son personnage. Pour jouer ce personnage, il peut même être amené à être travestit ou changer sa voix. Par exemple les rôles de femmes dans le "noh" japonais sont joués exclusivement par des hommes, comme dans les

demande de l’abstrait, une réflexion morale. La morale manifeste l’éternel mouvement de la vie comme problème : elle renaît donc tjrs sur le fond d’une contestation. Nietzsche dans l’Antéchrist par 44 : parle de « petits avortons de cagots et de menteurs » « accapareurs de la morale »=la ^morale se gorge de belles paroles, les tribuns de l’ordre moral relèvent plus de la démagogie rhétorique et de la montre hypocrite que de la moralité vraie. Le problème moral porte moins sur ce qu’il faut suivre

C’est une leçon que nous pouvons tirer de la pièce et un certain paradoxe avec cette dernière car effectivement, dans la pièce Camille et Perdican ne cessent de se chercher, de rendre l’autre jaloux et donc de jouer avec leur amour.4- En effet, d’après moi Perdican est un libertin car comme nous le comprenons dans la pièce

c'est un bien d'affirmer par là notre libre-arbitre ». Le libre-arbitre, c’est-à-dire l’arbitraire de la décision : l’acte produit est alors, plus qu’un signe de notre liberté, une affirmation de notre liberté. De la même manière Buridan, par son paradoxe de l’âne, présente la décision comme la manifestation de la liberté de l’homme : en effet, là où un âne assoiffé et affamé, placé à égal distance d’un picotin d’avoine et d’un sceau d’eau, mourrait de faim et de soif, faute de pouvoir choisir quel

Apparemment le théâtre ne prétend pas être le réel, mais seulement un point de vue sur le réel. Mais les recherches du théâtre baroque portent autant sur l'illusion (la scène à l'italienne) que sur la cassure de l'illusion (le théâtre dans le théâtre). Ce paradoxe (bien baroque lui-même) n'est qu'apparent car le jeu entre les deux techniques permet de déréaliser le réel, supposé lui-même illusoire au lieu de l'interroger en tant que tel. Des titres comme La Vie est un songe, L'Illusion comique, ou des citations

elle-même, dont elle mesure ensemble la grandeur et la bassesse ». Le mensonge, défini comme une parole prononcée dans le but de cacher ou de dénaturer la vérité, relève donc de la nature de l’homme. Selon Nietzsche, dans les Etudes théorétiques, « le menteur utilise les désignations valables, les mots, pour faire apparaitre l’irréel comme réel ». La possibilité de mentir témoigne donc de la capacité de l’homme à imaginer et à concevoir des propos suffisamment vraisemblables pour que son interlocuteur

précédemment le mensonge comporte une une part occulte pour celui qui ment car cette part est inavouable. On peut déceler cette part occulte lié à la pulsion dans : l'embarras ou la honte que peut expérimenter un sujet quand l'autre le dévoile comme menteur. (Léon, 2003, pp 45) La deuxième dimension du mensonge est qu'il s'oppose à la levée du refoulement. La levée du refoulement se définit comme : un processus par lequel est opérée la suppression des lacunes mnésiques qui constitue une sorte de « preuve »

définition terminale du diable, c’est le menteur. Il va de soi que cet “adversaire” n’est pas Jean-Claude Romand mais ce qui était en lui et qui, à un moment a bouffé et remplacé cet homme». Carrère dit aussi que «L’Adversaire c’est ce qui, en nous, ment». C’est pourquoi, Romand étant devenu en prison un croyant fervent, l’auteur terminera son récit par ces questions: «Qu’il ne joue pas la comédie pour les autres, j’en suis sûr, mais est-ce que le menteur qui est en lui ne la lui joue pas? […] est-ce

Le Désir b. L’ennui Doit-on être modérément menteur, infidèle? Soit on désire, soit on ne désire pas l’infidélité.Est-ce qu’une vie tranquille n’est pas une vie ennuyeuse? L’ennui fait réapparaitre la souffrance. On échappe jamais à la souffrance. Schopenhauer est qualifié de pessimiste philosophe. L’objectif d’Epicure ( Voir lettre à Menacé) est d’arraché l’humanité à la souffrance. Pourquoi l’existence est-elle une souffrance? Lorsqu’on rentre dans une vie sans problème, nous ne tombons pas