Part Du Grotesque Dans Lorenzaccio

étaient alors des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. Dans sa Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit ainsi la tragédie :
« La tragédie est donc l’imitation d’une action noble, conduite jusqu’à sa fin et ayant

 La première scène de l'Acte I de Lorenzaccio, amène dès le début au lecteur l'image d'une ville corrompue, et dans laquelle les deux personnages principaux, à savoir le Duc de Médicis et Lorenzo, apparaissent déjà comme malsain et débauchés. Seulement, les éléments de l'intrigue ne sont pas encore présentés. L'exposition de ceux-ci sont donc étalés sur plusieurs scènes, notamment avec la scène deux, un marchand de soieries et un orfèvre discutent du bal donné par les Nasi, une autre grande famille

dans ce corrigé à titre de références possibles. Il ne s’agit pas de tous les exploiter mais de choisir les plus représentatifs. Ils vous permettront d’étendre votre culture personnelle. L’Axe 3 n’est pas rédigé, vous pouvez vous exercer…] Si Lorenzaccio, pièce de Musset publiée dans le recueil « pièces dans un fauteuil », ne fut pas, à l’origine, destinée à être jouée, (en raison de déboires que l’auteur connut avec la scène), cette expérience reste inusuelle et paradoxale ! En effet le théâtre

technique, les masques du théâtre antique étaient d’une importance colossale, dont le but était de rajouter de la qualité pour le spectacle. Dans la comédie, le masque est un artifice provoquant premièrement le rire, à cause d’une exagération grotesque des traits des masques que portent les acteurs, le masque transforme l’être humain en une caricature, c’est une déformation de l’homme. En revenant à la Commedia dell’arte, Matamore masqué est un vantard qui se prend pour un héros, alors qu’il est

étaient alors des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame, c’est-à-dire une action, une imitation (mimésis) de la vie des hommes sur une scène de théâtre. Il y avait les acteurs d’une part et un chœur d’autre part, lequel commentait, par des chants, l’action qui se déroulait sur la scène. Dans sa Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit ainsi la tragédie : « La tragédie est donc l’imitation d’une action noble, conduite jusqu’à sa fin et ayant

rebondissements en victime impuissante, elle finit par être, après les hésitations et les revirements de tous, celle qui agit, celle qui choisit la mort, sans y être contrainte par serment ou promesse. Le décor L’espace et le temps sont une part capitale de ce qui fera le côté révolutionnaire de l’œuvre. Constituant l’une des trois unités de la tragédie classique, elle est mise à mal par Victor Hugo, qui non seulement propose un déroulement sur plus de six mois, mais allant de Saragosse en

cérémonies, ceux-ci font représenter plusieurs pièces chacun. Ainsi le public asiste-t-il à une quinzaine de représentations, depuis le matin jusqu'au crépuscule. Cette manière de voir du théâtre est assez éloignée de celle qui est la nôtre aujourd'hui, à part à l'occasion de certains festivals.  Le lieu de ces représentations est un édifice à ciel ouvert, pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus de laquelle un balcon peut voir apparaître

manifeste qui énonce les principes du drame romantique, du romantisme. Certaines conceptions de la préface n’appartiennent qu’à Hugo... Chef du Cénacle dès 1827(salon littéraire) et des Romantiques (Delacroix, Dumas (Henri III et sa cour), Musset (Lorenzaccio), De Vigny (Chatterton)...) 25 février 1830: La bataille d’Hernani Le soir de la première, Théophile Gautier mène ses troupes de “Jeune France” (ultra romantiques, barbus, chevelus, excentriques) à la bataille : durant tout le spectacle, les classiques

d'orchestre, un espace circulaire dans lequel se trouve un autel dédié à Dionysos et réservé au chœur. Le chœur est composé d'un certain nombre de choreutes, qui prennent en charge la partie lyrique du spectacle (le chant). Avec l'évolution du théâtre, la part lyrique a diminué, au profit du dialogue. À l'époque, tous les rôles sont tenus par des hommes, portant des masques: le visage de l'acteur n'exprime donc pas une psychologie nuancée et les nuances de l'émotion passent par le ton et les gestes. Les

traditionnelles, jugées trop contraignantes, notamment la règle des trois unités. Dans le drame romantique, le souci de modernité et de réalisme prévaut ; on privilégie le pittoresque et l’émotion : on mêle, selon Victor Hugo, «  le sublime et le grotesque ». « Il n’y a ni règles ni modèles », écrit-il encore. Ce serait donc le génie qui naît lui-même en toute liberté. Les drames romantiques délaissent aussi parfois le vers pour la prose, ce qui laisse aussi le droit au commencement des poèmes en prose