Paul Ricoeur Histoire Et Vérité

se cache cependant l’une des questions les plus aporétiques que la philosophie ait jamais posée. C’est ce débat que nous voudrions revisiter, mais uniquement dans sa version phénoménologique, plus précisément tel qu’il se pose chez Husserl et Paul Ricœur. Mais auparavant, nous aurons à voir comment la question de l’identité personnelle s’est nouée au début des temps modernes principalement depuis Descartes et Hume. Descartes, on le sait, est l’inventeur de la philosophie du sujet en ce qu’il est

à son existence même. Transposée la notion de conscience de la sphère personnelle et individuelle à la sphère commune et conjointe, incite à s'interroger sur l'idée même d'idéologie nationale. Par suite, dans quelle mesure la construction d'une Histoire Nationale permet elle l'émergence d'une conscience collective? La mémoire commune constitue t-elle un élément de construction d'une appartenance nationale ou un fardeau composite des erreurs du passé, générateur de rancunes et de dérégulation sociale

de culture sans Mythe. On ne peut le reconnaitre et le différencier d’un conte (Dumézil). - M et Philosophie (P) => la vérité de la P un M? - La science (S) nouveau M? => Alain Renaut La Fin de l’Autorité: médecin, juge, professeur. Platon: • Mot « P » mais physiciens existaient 2 siècles avant (6è s av J-C). • Muthôs = exprimer un avis => raconter des histoires —> opposition muthôs/ philosophos. - M fascine à travers les cultures et le Δt. I/ Une figure de l’altérité: - Hegel =>

08/09/15 Histoire du droit L’exigence du gouvernement fonde les rapports sociaux. (Paul Ricœur) « Notre 1ère entrée … c’est injuste ». Des partages inégaux : la justice repose sur la notion d’équilibre  = rupture de l’équilibre, sur quelles règles se fait le partage ? (idée de rétribution). La justice à un lien avec une forme d’égalité. Tout est question de répartitions justes, St thomas d’Aquin « le fait de restituer à chacun le sien » : c’est la rétribution au sens le plus large possible. Rendre

l’héritage, l’analyse subtile de la création poétique mallarméenne entre décadence, inactualité, seuil ou appel au futur, l’interprétation de la question « Faut-il être de son temps ? » dans les termes de l’historien se demandant s’il peut y avoir une histoire du présent ou de l’actualité, ou encore l’interrogation sur le manque d’alternative offerte par notre question liminaire, tels sont les éléments philosophiques d’une réponse cohérente mais variée à cette question. Chronique Sean James Rose

IV- La temporalité collective : les temps anthropologiques Définitions : -temps anthropologiques : systèmes d’organisation sociale du temps Chaque individu est soumis à des temps traditionnels. V- Temps antiques, temporalité chrétienne et Histoire La temporalité chrétienne possède un début, la Création, un avènement, la Rédemption avec la Passion du Christ, et une fin, le Jugement dernier. VI- Temps objectif et temps subjectif : dépassement de l’opposition Le temps objectif coexiste

particularité du concept dans certaines disciplines ; il affirmera à cet effet que : « Dans les SIC, l’évènement permet de s’interroger sur le rapport individu/collectif, ponctuel/historique que revêt potentiellement un fait marquant (…) En Histoire, la notion d’évènement représente un enjeu épistémologique essentiel : permettre par l’évènement de faire surgir des profondeurs des phénomènes sociaux qui, sans lui, seraient demeurés enfouis dans les replis du mental collectif. La philosophie représente

les constats premiers de l’anthropologue. Elles en résultent dépourvues de tout intérêt anthropologique. Il prône également l’idée d’une « image prise sur le vif,  qui capte le mouvement et saisit le réel », d’une image vérité, peut-être pouvons nous la rapprocher du cinéma vérité dont Jeans Rouch est l’un des pères fondateurs. Nous pensons qu’il est possible ici, de faire un rapprochement avec l’article intitulé d’une certaine tendance du cinéma français. En effet, Boukala fait le même constat que

elles ont trouvé de la valeur et perdu en quelque sorte leur caractère scandaleux. Donner sens à l’événement, en effet, c’est souvent l’inscrire dans un narratif établi ou dans les cadres culturels ambiants et, ce faisant, en juguler le scandale (Ricœur 1991). C’est ainsi que le christianisme a thématisé comme rédemptrice la souffrance du Sauveur crucifié, la considérant comme un sacrifice dont il était aussi bien le Grand-Prêtre que la victime, bien que sa mort fut le fruit de la violence politico-religieuse

sorte de condition de la création romanesque pour l’écrivain – n’est pas une pièce incompatible avec l’écriture romanesque ; elle y est au contraire pleinement intégrée. Dans son livre intitulé L’Imagination, sa première publication philosophique, Jean-Paul Sartre mène une analyse critique sur les théories de l’image mentale depuis Descartes et écrit en conclusion : « L’image est un acte et non une chose » ii . D’après Sartre, pour qu’une conscience soit capable d’imaginer, elle doit transcender le