Pensée Sauvage Lévi Strauss

indirecte ce qui différencie autrui des animaux, c’est que, autrui pense. Il a donc une âme, il pense comme moi, un haltère ego. Le but ici est de retrouver des critères dans la communication main avec autrui qui montrent qu’il pense, et qu’il est alors une substance pensante. Du coup il faut identifier des critères qui distinguent la communication avec autrui de celle avec un animal. - Le fait qu’autrui peut manifester une pensée et non simplement une passion. - Manifester de l’à-propos : C’est

faire référence à un auteur du 20 ème siècle qui est très connu qui se nomme Lévis Strauss qui est un ethnographe. Lévis Strauss est son propre témoin en écrivant Tristes Tropiques. Il s’agit d’une étude ethnographique empirique destinée à un large public. Ce livre nous raconte le récit des voyages de Lévi-Strauss à l’intérieur du Brésil, ses rencontres avec des tribus indiennes de l’Amazonie. L’objectif de Lévi-Strauss a donc été d’étudier des tribus « primitives » du Brésil pour les comparer à nos

socialisation transmet des normes et des valeurs qui permettent à l’individu de devenir un acteur social Au travers du document 1, vous allez découvrir un exemple célèbre, souvent utilisé en sociologie et en psycho-pédagogie. 2 DOCUMENT 1 : De l’enfant sauvage à l’être social En 1797, des paysans de l’Aveyron aperçoivent un enfant nu courant dans la forêt. Craintif, il s’enfuit à leur vue en émettant des sons inarticulés. Quelques mois plus tard, des bûcherons réussissent à le capturer et l’amènent au

témoignage d'un de ses hommes, « un homme simple et fruste, ce qui est une condition propre à garantir un témoignage véridique »), l'essayiste dans ce passage va poser les fondements de sa thèse en s'interrogeant sur les notions de « barbare » et de « sauvage » et ainsi nous donner une leçon de relativisme culturel. Lecture Bien marquer la ponctuation Introduction Passage essentiellement argumentatif : démonstration d'une thèse =genre de l'essai (caractéristiques à étudier dans le passage). Éloge et blâme

étranger ? N’y a-t-il pas une multiplicité de critères équivalents ? Une axiologie peut-elle être autre chose qu’une représentation idéologique ? 1. Des relations difficiles A. L’ethnocentrisme Dans son célèbre ouvrage Race et Histoire, Claude Lévi-Strauss critique l’ethnocentrisme, c’est-à-dire le fait de considérer que sa culture est supérieure aux autres. Il relève que cette attitude est profondément enracinée dans la mentalité des hommes, quelle que soit leur civilisation. Les ethnies amérindiennes

des simples déterminismes naturels et qui sont issues généralement de la réflexion. La culture est ce qui s'oppose à la nature : ce qui n'est pas inné mais acquis. Ainsi on retrouve cette opposition entre nature et culture comme le sous entend Lévi-Strauss : « La nature, c'est tout ce qui est en nous par hérédité biologique ; la culture, c'est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition externe. » La culture de la terre est une transformation vers le haut, dans le but de développer

anthropologie». II- Ethnologie et Anthropologie : Dans les pays anglo-saxons on parle d’anthropologie et c’est le terme qu’on utilise . En Allemagne, il y a une distinction. En France, le terme utilisé est majoritairement ethnologie. Selon Levis Strauss, l'anthropologue c’est le comparatiste et l’interprète des choses humaines, le producteur d’une connaissance globale de l’homme . L’ethnographe: collection de donnée à la source L’ethnologue : réalise une base de recherche régionale ou historique

l’artisan, ou encore à travers la chose ellemême. Exemple : nature de l’homme, nature de l’arbre, etc. En définitive le concept de nature pourrait à juste titre se définir comme l’essence de la chose. Partant de là, on comprend pourquoi Claude Lévi-Strauss définit le naturel comme tout ce qui est universel et spontané. I.2. La notion de culture L’idée de culture est d’acception plurielle. Elle peut signifier le perfectionnement de l’esprit, du corps, de la terre, etc. Vu sous cet angle, on peut dire

- Les enfants sauvages - Lucien MALSON Intro : Les enfants sauvages et le problème de la nature humaine. Tout les grands courants de pensée contemporaine admettent comme vérité que « l’homme n’a point de nature mais qu’il a – ou plutôt qu’il est- une histoire » (p.7) : - NAVILLE (béhavioriste) : « L’hérédité des traits mentaux, des talents, des capacités n’existent pas ». - WALLON : « De tous les êtres vivants, l’homme est à sa naissance, le plus incapable, condition de

comportement se différencie du comportement animal, dans le sens ou notre conscience nous permet d'engager des réflexions sur nos actes et nos choix, notre responsabilité et notre liberté, nous possédons en nous un instinct et par conséquent des pulsions sauvages révélant notre animalité. Il y a une formule qui dit "Chacun de nous est vêtu de la Civilisation, il ne se connait point dans la nudité de l'animal ". C'est ainsi que nous devons nous interroger et réfléchir a ce sujet. La Civilisation est-elle