Phénoménologie de l'esprit

pas fiable, le sujet ne l'est pas plus qu'elle. Cela démontre à quel point dire « je » se rapproche d'une parole et d'une pensée vaine, qui ne signifie rien en réalité. Deuxièmement, la phénoménologie nous rappelle que la conscience n'est rien par elle-même, qu'elle n'est rien toute seule. La phénoménologie est un courant philosophique initié par un philosophe allemand, HUSSERL, au début du XXème siècle. Il s'agit pour lui de s'intéresser aux phénomènes, c'est-à-dire non pas aux choses telles

qui permet de soutenir n'importe quelle thèse. Sentiment moral ≠ raison raisonneuse. Raison: entendement comme simple faculté de connaissance + volonté ou liberté. III. Autrui est nécessaire à la conscience que je prends de moi Hegel, Phénoménologie de l'esprit Selon Hegel, il existe 3 moments de la vie: 1. En soi: Moment de pure intériorité ex: penser à une carrière future. 2. Pour soi: rapport au monde, réel, altérité, négatif. Ex: moment d'une rencontre avec autrui -> rencontre de 2 consciences

aussi signifier l’essence de tout phénomène (la « nature » de la lumière). Mais c’est toujours par le biais de la culture et du langage que la nature est saisie. Le concept de culture n’est pas univoque. A la fois culture de la terre et culture de l’esprit, la culture est un acte de transformation et de dépassement de la nature extérieure, mais aussi de sa propre nature. Au sens le plus général, anthropologique et philosophique, la nature est un vaste ensemble comprenant tous les éléments de la vie

instruite et « vise » le monde en fonction de cette instruction. Husserl affirme ainsi « toute conscience est conscience d'un objet ». - La perception (ici les 5 sens) est le fruit d'une culture et non d'une immédiateté . Plus encore la phénoménologie appuyée sur la Gestalttheorie (théorie de la forme) montre que toute perception ne prend sens que dans le cadre d'une construction perceptive globale d'un monde (ex : illusions optico-géométrique) - Dans ce contexte les œuvre d'art ont

UNE IDEE FONDAMENTALE DE LA PHENOMENOLOGIE DE HUSSERL : L’INTENTIONNALITE. […] Contre tout « psychologisme », Husserl ne se lasse pas d’affirmer qu’on ne peut pas dissoudre les choses dans la conscience. Vous voyez cet arbre-ci, soit. Mais vous le voyez à l’endroit même où il est : au bord de la route, au milieu de la poussière, seul et tordu sous la chaleur, à vingt lieues de la côte méditerranéenne. Il ne saurait entrer dans votre conscience, car il n’est pas de même nature qu’elle. Vous croyez

 Maitre et Esclave chez Hegel: La peur et le désir : les moteurs de la lutte des consciences La dialectique du maître et de l’esclave est la théorie la plus célèbre de Hegel, laquelle a été développée dans la Phénoménologie de l’Esprit. Cette oeuvre relate l’aventure de la conscience parvenant à la conscience d’elle-même. Deux êtres conscients d’eux-mêmes s’affrontent pour la première fois. Dès qu’ils se rencontrent, le problème de la reconnaissance émerge, car ils ont tous deux le même désir de

n’est autre que l’esprit d‘un peuple : quand et comment celui-ci parvient-il à la conscience de soi qui n‘est autre que sa réalisation ? En d’autres termes : comment un peuple en-soi peut devenir peuple pour-soi ? La question posée n’est autre que celle d’une phénoménologie hégélienne de l’État, et sa réponse réside dans l’idée d’un « progrès dialectique ». On sait le succès dont bénéficia la dialectique dite « du maître et de l’esclave » exposée au tome I de la Phénoménologie de l’Esprit et qui expose

conscient de quelque chose. C’est avoir présent à l’esprit. Ne pas être conscient c’est ne pas se rendre compte. Donc avoir conscience, c’est savoir. être conscient de l’objet que nous visons. C’est prendre connaissance de quelque chose et le signifier. - Avoir un savoir sur un objet : la conscience phénoménologique. Une connaissance du champ perceptif. C’est un rapport au réel qui me permet d’en avoir une certaine connaissance. Merleau Ponty (Phénoménologie de la perception). La perception comme une

rationnelle. C’est à dire qu’un raisonnement qui ne peut s’exprimer correctement n’est pas un raisonnement clair. C’est ce qui fera dire à Hegel « Ce qu’on nomme l’ineffable n’est autre chose que le non-vrai, ce que simplement on s’imagine » (Phénoménologie de l’Esprit). De même, pour Saussure, nous ne pensons qu’à travers des différences conceptuelles que nous offre la langue, nous ne pensons qu’à travers la langue. Penser ce qui n’a jamais été pensé, c’est créer de nouveaux mots ou changer le sens des

pourquoi il est . . . « condamné à la liberté ». Indications bibliographiques Aristote, Éthique à Nicomaque, La Politique ; Bergson, Les données immédiates de la conscience ; Descartes, Lettre au père Mesland du 9 février 1645 ; Hegel, Phénoménologie de l’esprit ; Hobbes, Léviathan; Kant, Critique de la raison pratique ; La Boétie, Discours de la servitude volontaire ; Popper, La leçon de ce siècle ; Platon, Gorgias, Rousseau, Du contrat social ; Sartre, L’être et le néant.