Philippe De Beaumanoir

statut du domaine. I. Concept de souveraineté La souveraineté : A partir du 12ème s, le roi cherche à avoir du pouvoir en utilisant le droit féodal + théorie de la mouvance des fiefs. Parvient à se hisser comme suzerain suprême. Philippe de Beaumanoir : le roi est souverain par-dessus tout, le roi = « super anus » signifie à la fois suzerain et souverain. Est souverain uniquement le roi, il ne dépend d’aucune autre puissance temporelle. Pape Innocent III dans sa décrétale reconnaît la souveraineté

lestement, mon garçon. – Gurth, dit le railleur, je sais que tu me prends pour un fou, et tu ne serais pas si téméraire que de mettre ta tête entre mes dents ; un mot de ce que tu viens de dire contre les Normands rapporté à Réginald Front-de-Bœuf ou à Philippe de Malvoisin, et tu serais un homme chassé, et l’on te verrait te balançant à la branche d’un de ces arbres, comme un mannequin, pour effrayer toutes ces mauvaises langues qui parlent mal des grands seigneurs et des hauts dignitaires. – Chien ! s’écria

traités de droit savant (romain + canonique). Par contre on ne connaît pas cette distinction dans le droit coutumier. Un coutumier est ouvrage juridique qui met par écrit toutes les coutumes d'une région. Le plus important était celui de Philippe de Beaumanoir au 12ème siècle. Cette distinction sera surtout connu au 16ème siècle en France au moment de la seconde renaissance du droit romain. Au 17ème siècle au moment de la seconde renaissance du droit romain, Domat va utiliser cette distinction

pas la couronne, il reçoit que l’onction. Il y aura 2 rois, un roi couronné (Rex coronatus, Hugues) et un roi seulement désigné (Rex designatus, Robert). Robert va associer son fils au pouvoir et le sacrer en 1127, Henri et il en sera ainsi jusqu’à Philippe Auguste. Le sacre anticipé permet de garantir la stabilité du pouvoir. Et a permis à Hugues de fonder une dynastie, des Capétiens qui se tiendra en ligne droite au pouvoir jusqu’en 1328. En ligne collatérale jusqu’en 1792. B. Les

cohabitent et qui servent de laboratoires d'expérimentation de différents modes politiques. - La période hellénistique entre le 4° et le 1er siècle avant JC, c'est la période de l'unité de la Grèce. Cette unification va se faire sous l’égide de Philippe de Macédoine mais surtout de son fils : Alexandre le Grand. Nous allons nous intéresser aux cités car c'est ici que va se forger les différents modes de gouvernement. Les cités : ce sont des états constitués sous la forme républicaine dans

s’est porté sur le commentaire, la première chose à faire est de lire le texte assez rapidement, afin d’en avoir une vision globale. Pour mieux vous aider à cerner la méthode, nous allons prendre un extrait des Coutumes de Beauvaisis : Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis (v. 1283), § 1043, 1512-1513 et 1515(éd. SALMON, Paris, 1900, t. II, pp. 23-24 et 261-265 ; texte modernisé) 1043. Parce que nous parlons en ce Livre, en plusieurs lieux, du souverain et de ce qu'il peut et doit

Mainbournie. C’est le prolongement du mundium. Le terme est trouvé, pour la première fois, dans les écrits de Marculf. C’est retrouvé dans les premiers coutumiers du 13ème siècle. Ce sont des coutumiers privés. Exemple : le coutumier de Philippe de Beaumanoir. La mainbournie apparaît comme une institution très complexe. C’est un mélange de traditions venues de l’époque franque, et d’une forte influence romaine. Le tout a été revu et corrigé par l’influence chrétienne. A. L’exercice de

les « établissements de saint Louis ». Le bailli de Vermandois Pierre de Fontaine rédige un autre coutumier « le Conseil à un ami », dans la région d’Orléans un auteur anonyme rédige le livre de Jostice et de Plet. Enfin à la fin du XIIIème, Philippe de Beaumanoir rédige les coutumes de Beauvaisis. Cette rédaction s’Est prolongée au début du XIVème, et vers 1300, Est rédigé l’ancien coutumier de Champagne, puis la très ancienne coutume de Bretagne à peu près à la même époque, le Grand Coutumier de France

s’est porté sur le commentaire, la première chose à faire est de lire le texte assez rapidement, afin d’en avoir une vision globale. Pour mieux vous aider à cerner la méthode, nous allons prendre un extrait des Coutumes de Beauvaisis : Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis (v. 1283), § 1043, 1512-1513 et 1515(éd. SALMON, Paris, 1900, t. II, pp. 23-24 et 261-265 ; texte modernisé) 1043. Parce que nous parlons en ce Livre, en plusieurs lieux, du souverain et de ce qu'il peut et doit

institutions, Économica, « Corpus », 3e éd., 2006. Norbert ROULAND, Introduction historique au droit, PUF, « Droit fondamental », 1998. François SAINT-BONNET et Yves SASSIER, Histoire des institutions avant 1789, Montchrestien, « Domat », 4e éd., 2015. Philippe SUEUR, Histoire du droit public français, XVe-XVIIIe siècles. La genèse de L’Etat contemporain, PUF, « Thémis », 2e éd., 1993-1994 (deux vol.) Sylvain SOLEIL, Introduction historique aux institutions, IVe-XVIIIe siècle, Flammarion, « Champs Université