Phèdre Suscite Pitié

cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve  siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier  siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap. J.-C.). Racine s’inspire aussi d’Euripide pour sa tragédie

de caractère élevé et complète d'une certaine étendue dans un langage relevé d'assaisonnement d'une espèce particulière suivant les différentes parties, imitation qui est faite par des personnes en action et non au moyen d'un récit et qui suscite plus la pitié et la crainte opérant la purgation propre à de pareilles émotions ". La tragédie du 16ème siècle, avant les règles, s'appelait humaniste: elle comportait la déploration et non l'action des personnages. Les acteurs pleuraient et chantaient au

cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve  siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier  siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap. J.-C.). Racine s’inspire aussi d’Euripide pour sa tragédie

cette imitation n’est pas un plagiat : il s’agit de s’inspirer d’un auteur antique connu pour rivaliser avec lui. Quantité de fables de La Fontaine sont ainsi empruntées aux fabulistes grec Ésope (Ve siècle av. J.-C.) et latin Phèdre (Ier siècle après J.-C.). Phèdre, tragédie de Racine, est la troisième version d’un mythe déjà mis en scène par Euripide (dramaturge grec du Ve siècle av. J.-C.) puis Sénèque (auteur latin du Ier siècle ap. J.-C.). Racine s’inspire aussi d’Euripide pour sa tragédie

dont il refait la création : « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ». La poésie est-elle un instrument d’action ou de connaissance ? D’autres ont entraîné la poésie sur la pente de l’action : ils ont voulu au travers de la forme poétique susciter l’enthousiasme ou l’indignation de leurs contemporains. Pensons aux Châtiments de Victor Hugo qui dénoncent avec véhémence « Napoléon le petit » jusqu’aux poèmes nés de la Résistance comme la Rose et le réséda, vibrant appel à l’unité contre l’ennemi

Fiches & Méthodes CPGE scientifiques La parole Platon, Phèdre Marivaux, Les fausses confidences Verlaine, Romance sans paroles Coordination Sophie Rochefort-Guillouet Patrice Bégnana Brahim Boumeshouli Claudine Chevallier Lahoucine El Merabet Abdelbasset Fatih Céline Guillemet Françoise Gouzard-Thomas Jérôme Jardry Mustapha Jbilou Aurélien Liarte Irène Moillo Dominique Poulain Sophie Rochefort-Guillouet. Enrique Seknadje-Askénazi Charlotte Simonin Simon-Alexandre Zavadil ISBN 978-2-7298©Ellipses

la vérité du cœur : Araminte ou le malade imaginaire renaissent eux aussi grâce au théâtre. L'illusion a donc une fonction heuristique[footnoteRef:1] : en ce sens, le théâtre est une "école de vertu", comme le justifiait Racine dans la préface de Phèdre (1677). Ainsi, le théâtre prend assurément une dimension altruiste : c'est par le faux et l'illusion qu'on parvient au vrai. [1: Qui sert à la découverte.] Question 4 : En quoi le théâtre est-il en lui-même l’art de l’illusion et de la

constitué sa vie ( Hector), Oreste est condamné pour la raison strictement contraire. Son châtiment est exemplaire. Est-il une victime ou un bourreau ? Il a d'abord été l'instrument du meurtre. Après avoir fait horreur, il excite maintenant notre pitié. Racine a sû présenter dans ce seul personnage deux ressorts essentiels de la tragédie Andromaque (1667), acte I scène 4 de Jean Racine (1639-1699). Premier chantage de Pyrrhus sur Andromaque : commentaire de texteAndromaque (1667), acte I scène 4

fatalité, l'homme face à son destin, etc. Le dénouement d'une tragédie est souvent malheureux. L'effet de la tragédie doit inspirer la terreur, la pitié et crée chez le spectateur une catharsis, sorte de purification des passions humaines Exemple de quelques grandes tragédies : - Horace (1640) et Cinna (1641) de Corneille. - Andromaque (1667), Phèdre (1677) et Athalie (1691) de Racine. 12 LE THEATRE : ORIGINE, DEFINITIONS, FONCTIONS, GENRES ET FORMES DE PAROLES. : Elle est associée aux

être d’exception qui introduit une perturbation et une rupture dans l'univers de la jeune fille, il a des qualités morales et physiques, focalisation sur le héros dont le sacrifice est exalté. Cf Catulle, 64, 78-79, accent sur les victimes, distique suscite la compassion et l’admiration. Cf Didon, admiration pour la uirtus d’Enée, reconnaissance de son genus, Enée cumule les qualités de bon roi, de chef de guerre juste et pieux, cf I, 456-545 Les qualités d’E dont écho à celles de D, vertus morales