Phèdre Suscite Pitié

désordonnée, la compassion religieuse est essentiellement « sage et raisonnable ». Passion théâtrale et passion religieuse ont la même origine ; ce qui change, en revanche, c'est le sens du mouvement passionnel, selon qu'il vise une jouissance égoïste ou la pitié chrétienne. L'analyse de saint Augustin ne comporte pas une condamnation générale du théâtre. Elle nous permet de mieux comprendre toutefois les arguments des accusateurs, au moment de la querelle : une même passion d'origine divine, source d'amour

strophe de 4vers qui dédie le poème à quelqu’un. Ex : La ballade des pendus (de François Villon) : il l’a écrit Alors qu’il pensait qu’il allait être condamné à mort. (=testament) Quels sentiments cherche-t-il à provoquer dans son poème ? De la pitié, il recourt à 3 grands mécanismes Il décrit les souffrances qu’endurent les pendus Lexique d’affectivité, domaine des sentiments Souligne le fait qu’on est tous les mêmes Il ne veut pas qu’on éprouve pour lui du DESDAIN, de la moquerie ou de l’indifférence

n'être pas vraisemblable » - le possible, dit Aristote, est « persuasif », c’est un pourquoi devra être exclu l'irrationnel (doit rester du domaine du récit, doit être relaté). Ex : « on dit qu'on a vue même en ce désordre affreux, un Dieu… » (Phèdre) - la Poétique inaugure une tradition de dévaluation du spectacle « quant au spectacle, qui exerce la plus grande séduction, il est totalement étranger à l'art et n'a rien à voir avec la politique, car la tragédie réalise sa finalité même son concours

« une hydre aux dents de flamme / Qui [lui] serre le cœur dans ses replis ardents » (v. 354-355) : il aime la reine en secret, d’une passion dévorante. Ruy Blas, personnage désespéré et dominé par une passion dangereuse, inspire donc au lecteur la pitié et la peur. C’est pourquoi cette scène a également une tonalité tragique. La fin de l’acte décrit la métamorphose de Ruy Blas. Identifiez l’accessoire qui lui permet de changer d’identité et faites la liste des objets qui, dans cet acte, vous semblent

en plus élevée de la substance pour en ressentir les effets. Dès lors, le plaisir apparaît comme irrémédiablement destructeur car le toxicomane est dépendant non seulement mentalement mais aussi physiquement. Par ailleurs, le plaisir suscite par la sécrétion de dopamine, un sentiment de joie. Le plaisir se distinguerait de la joie parce qu’il en serait sa cause. La joie, en effet, est un sentiment de satisfaction qui concerne la conscience entière. Le plaisir et la joie, tous deux éphémères

l’amour et du hasard de Marivaux, qui nous relate un conflit amoureux entre Silvia et Dorante. Ces deux personnages s’aiment mais sont orgueilleux et veulent conserver leur dignité. On assiste à une mise en scène des jeux amoureux ou chacun tente de susciter le désir de l’autre en le repoussant. Ils maîtrisent l’art de la provocation, et se demandent comment rendre l’autre jaloux. Cependant, l’affrontement est un jeu dangereux, qui peut conduire au quiproquo et même à la rupture. SILVIA. Non, Bourguignon

Corneille et Racine, ostensiblement, montrent qu’ils se réconcilient… 1676 Edition collective de ses Oeuvres, textes et préfaces remaniés. 1676 Victoires françaises en Flandre, négociations de Nimègue. 1677. Le 1er janvier, on donne la Phèdre de Racine en même temps que celle de Pradon, à Paris. Le parti cornélien attaque, le parti racinien contre-attaque, les sonnets injurieux se croisent et Condé devra apaiser les esprits, non sans difficulté. Dans le même temps, Racine se

Bérénice, Racine, 1670Bérénice , Racine, 1670 Étude du monologue de Titus, IV, 4Introduction Racine (1639-1699) : tragédien ( Phèdre , Andromaque , Iphigénie ), rival de Corneille. Bérénice  : tragédie qui repose sur une esthétique sobre, sur la simplicité extrême de l’intrigue. La pièce est construite autr d’une interrogation : comment Titus parviendra-t-il à expliquer

dépasse cette naïveté pour se montrer sensible à la « forme » et à l’« art » des œuvres. Exemple : illustrer ce que serait une bonne lecture des lettres consacrées (39 et 40) par Mme de Sévigné au suicide de Vatel. Il ne s’agit pas d’éprouver de la pitié pour Vatel ni de chercher là une leçon de prévoyance ou de patience, mais d’être sensible à l’art de Mme de Sévigné : différences de « forme » entre les deux lettres, art de la théâtralité, art du comique. 1 Confessions, livre I (Rousseau évoque

reproches » (l. 21) lors du second aveu « c’est que j’en aime un autre » (l. 20). Enfin, sans doute pour montrer la grande vertu de Dorval, cette étape s’achève par un sentiment moral : « Dorval, ne lui répond que par un geste de commisération », la pitié sous la forme de la compassion restant un des ressorts de la tragédie bourgeoise. La deuxième étape, occupée par la tirade de Rosalie, et qui constitue un aveu à peine voilé, se clôt sur le tableau de la jeune fille adoptant l’attitude de la vertu