Pitié Selon Nietzsche

MORIN dumas-00611512, version 1 - 26 Jul 2011 Le rêve dans la philosophie de Nietzsche Mémoire de Master 2 « Sciences humaines et sociales » Mention : Philosophie Spécialité : Philosophie et langages sous la direction de M. Philippe SALTEL Année universitaire 2009-2010 dumas-00611512, version 1 - 26 Jul 2011 Denis MORIN dumas-00611512, version 1 - 26 Jul 2011 Le rêve dans la philosophie de Nietzsche Mémoire de Master 2 « Sciences humaines et sociales » Mention : Philosophie

Mais , ce n’est parce qu’ils sont plus justes, mais simplement “pour être sur le pied d’égalité avec ceux qui valent mieux qu’eux”, “ la foule vante la tempérance et la justice à cause de sa propre lâcheté” , par pur intérêt et jalousie) ou de Nietzsche ( qui fait la même analyse en ce qui concerne le droit moral. La morale chrétienne n’est que le résultat du soulèvement des esclaves et du ressentiment des faibles. Les déshérités sont des êtres “ réactifs” qui se posent en s’opposant aux êtres “

choses. Kant, Anthropologie au point de vue pragmatique Du fait que nous imaginons qu’un objet semblable à nous […] est […] affecté d’un certain affect, nous sommes par là affectés d’un affect semblable. […] Cette imitation des affects s’appelle pitié quand elle concerne la tristesse ; mais si elle est relative au désir, elle s’appelle émulation, celle-ci n’étant donc rien d’autre que le désir d’une chose provoquée en nous par le fait que nous imaginons que d’autres êtres semblables à nous ont le

[…] excitées en l'âme sans le secours de sa volonté, et par conséquent, sans aucune action qui vienne d'elle, par les seules impressions qui sont dans le cerveau, car tout ce qui n'est point action est passion ». La passion la plus fondamentale est selon lui l’admiration (étonnement). Les Passions de l'âme, de René Descartes, édition de 1649. grec pathos, signifiant la souffrance, le supplice, état de celui qui subit, passivité. Elle est différente des connotations actuelles populaires de la passion

étudierons que les personnages nous montrent une humanité meurtrie et en perte de ses valeurs et, dans un second temps, nous verrons que Fin de Partie traite également d'un monde qui n'a aucun sens, aucun espoir et que nous pouvons nous apercevoir que, selon Beckett, l'humanité se détruit elle-même. Dans cette première partie nous allons donc étudier que les personnages présents sur scène nous montre donc une vision de l'humanité qui se meurt et qui est en perte de ses valeurs humaines. Pour commencer

relati- visme. Comme les règles des alliances matrimoniales le démontrent, la logique autoritaire d’organisation du groupe s’imposera alors scrupuleusement à l’en- semble de ses membres. L’avènement des mœurs démocratiques, un destin historique Selon Tocqueville, pour être comprise, la rupture déclarée entre « ancien » et « nouveau » régimes doit être située et relativisée dans la perspective d’un temps long dont le sens, aussi profond qu’irréversible, réside dans le constat que les individus

que l'autre survivait, celle-ci en cherchait une autre et s'enlaçait à elle, soit que ce fût une moitié de femme entière – ce qu'on appelle une femme aujourd'hui – soit que ce fût une moitié d'homme, et la race s'éteignait. Alors Zeus, touché de pitié, imagine un autre expédient : il transpose les organes de la génération sur le devant ; jusqu'alors ils les portaient derrière, et ils engendraient et enfantaient non point les uns dans les autres mais sur la terre, comme les cigales. Il plaça donc

Grecques vont enrichir cette vision en ajoutant à la nature le logos (la raison) Les philosophes des Lumières sont du côté de ce logos et de la phusis ainsi que Nietzsche (« Dieu est mort ») 2. Pour les hébreux, la vie correspond à un schéma différent : le principe fondateur est que Dieu créa l’univers en 6j à partir du néant selon les textes de l’ancien testament (la Genèse). Dieu existe donc de toute éternité (pensée transcendante). Le néant est différent du chaos : -néant : idée de

pas, est vrai », cette citation permet aussi de montrer la nécessité d’un discours cohérent tiré de bases vraies, solides. Nous devons donc prendre le temps de mettre en doute radicalement nos préjugés et idéaux car comme nous le fait comprendre Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal « les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges » et donc nous entraînent dans l’illusion, l’erreur tout au long de notre vie car comme nous sommes persuadés de leur authenticité, nous

sentiment d’égalité envers toute forme de vie, il déteste la vie, il se déteste. Naruto continuera les prochaines années de son adolescence dans le silence, il a perdu goût à la vie, il resta dépressif, ses rêves étaient anéantis. À quoi bon continuer, selon lui, le village ne m’acceptera jamais, je ne trouverai jamais l’amour, je n’aurais jamais personne de cher qui se soucie de moi. La solitude et le désir l’emmèneront à se forger un masque à afficher en public. Une persona fausse qu’il utilise afin