Pitié Selon Nietzsche

Friedrich NIETZSCHE / Humain, trop humain. (1878-1879) / OEuvres I / Robert Laffont -Bouquins 1990 « Que l’on observe plutôt des enfants qui pleurent et crient afin d’être objets de pitié, et pour cela guettent le moment où leur situation peut tomber sous les yeux ; qu’on vive dans l’entourage de malades et d’esprits déprimés et qu’on se demande si les plaintes et les lamentations éloquentes, l’exhibition de l’infortune, ne poursuivent pas au fond le but de faire mal aux spectateurs : la pitié que ceux-ci

personnages. Les masques servaient aussi comme amplificateur de voix. Sur les masques, les traits sont grossis pour permettre aux spectateurs de deviner aisément le statut du personnage (vieillard, esclave, roi, ...) ou ses émotions (haine, colère, pitié, ...). Pour les rôles importants, comme ceux de Roi ou de héros de la mythologie, les acteurs chaussaient des cothurnes, constituées d’une épaisse semelle en bois, qui leur permettaient de se donner un air majestueux et dominateur. 2-2 Les décors

coté des prêtres, il y avait aussi des savants, que l'on appelle des physiologues. (physis : la nature) Les physiologues étaient des savants qui vivaient en Ionie sur la côte Turque. Ils avaient une connaissance de la physique et avaient des théories selon lesquelles tout naît de l'eau, tout naît de l'air, tout n'est que combat. Héraclite afrmera qu'il n'y a qu'une guerre perpétuelle entre les choses. La grande transition s'est opérée au 5e siècle avant JC avec ce couple de penseur : Socrate (470 – 399

accumuler des certitudes. C’est oublier que le travail de la pensée peut aussi être inquiétant. il peut s’agir d’une inquiétude hygiénique, salutaire, qu’il ne faut pas confondre avec ou réduire à une destruction nihiliste. Foucault, après Nietzsche, est de ceux-là. D’où sa formule : « précariser les savoirs, fragilsier les certitudes ». Foucault nous fait prendre conscience que nos vérités sont celles dʼun contexte qui est inscrit historiquement. Il y a des époques du savoir. Il sʼaperçoit

au mieux sa propre maison, ainsi que dans les affaires de la cité, savoir comment devenir le plus à même de les traiter, en actes comme en paroles » ; deux motivations distinctes : devenir sophiste, ou pour réussir dans la cité (« l'art politique » selon Socrate) Quelles sont les deux objections que Socrate lui oppose ? -la manière de bien délibére dans la cité : « les Athéniens, comme d'ailleurs les autres grecs, sont avisés » => dans les domaines qu 'ils « estiment relever d'une technique », ils

hommes.). A l’encontre de Hobbes, auquel il s’oppose expressément dans l’ouvrage précité, il souligne que la sensibilité à la souffrance de son congénère est certainement beaucoup plus naturelle à l’homme que ne l’est son désir de nuire à autrui; la pitié, antérieure à toute réflexion raisonnée, expliquerait la genèse du sens moral, ou de la conscience du devoir, chez l’homme : je me sens obligé de prendre soin d’autrui. On retrouve cette idée chez Lévinas : dans Ethique et Infini (entretiens radiophoniques

des autres, qui ne cesse pas d’être plus esclave qu’eux. » D’un état de nature où l’homme se trouvait libre, il est désormais esclave des propres règles de société, qu’il s’est fixé. Ainsi l’homme social avec son capital culturel, se comporte selon les mœurs en vigueur, se pliant ainsi au devoir qu’exige de lui la communauté, par exemple au travers du paiement de taxes, mais acquérant, aussi, par la même occasion, de nouveaux droits, comme le droit de propriété, compris dans les droits civiques

leurs maximes et de leurs actes. De telles règles pragmatiques sont différentes de la loi morale. L’acte moral est guidé par la vocation à l’universel. Le principe universel de l’acte moral, c’est le Bien. À la différence du bon, de l’utile et de la pitié, le bien ne se limite pas dans ses effets. Il a une dimension de dépassement de soi, une transcendance. Or la transcendance implique une force de pesanteur et une force qui est dépassement de la pesanteur. Le Bien implique ou appelle donc le Mal en

Mais Rousseau veut surtout montrer que l'homme n'était point corrompu dès l'origine, contrairement à ce qu'en disent les livres sacrés: c'est, selon lui, la société qui le déprave. Rousseau, par sa conception du mal, est-il moderne ou anti-moderne? Dans une première partie, nous verrons que Rousseau peut être considéré comme un philosophe anti-moderne car selon lui, ce sont le fer et le blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain. Dans une seconde partie, nous montrerons que Rousseau est

à la conscience réconciliée du Savoir absolu. Dans La phénoménologie de l’Esprit, Hegel s’est métaphoriquement identifié à un Ulysse conceptuel devant retrouver sa Pénéloppe philosophique à travers une odyssée intellectuelle parsemée d’épreuves ! Selon Hegel, la conscience humaine fonctionne conformément à un modèle logique dialectique. La réalisation de la conscience passe par les trois étapes de développement que sont la thèse, l’antithèse et la synthèse. Au début, la conscience n’est pas encore