Placere Et Docere

lacere (ou delectare), c’est-à-dire plaire  : il faut que le destinataire ait du plaisir à entendre ou à lire le texte, afin que son attention soit maintenue de l’introduction à la conclusion. E m  overe, émouvoir : le recours à la raison du docere doit être complété par l’appel aux émotions, aux sentiments… Il s’agit par ce moyen de persuader. On constate donc que la rhétorique fait appel à la raison et à la logique, par l’usage d’arguments, afin de convaincre. Cependant, il existe aussi

l’émotion, qui est pour lui indispensable à la communication et la compréhension entre auteur et lecteur. Selon lui, l’émotion est un sentiment déterminant, elle doit être la seule étude du romancier. Chez les classiques, l’oeuvre a une devise : placere et docere, expression latine qui impose de séduire l’intelligence et susciter l’émotion du récepteur. Pour Marivaux, la littérature ne doit pas devenir une collectivité, l’émotion individuelle est selon lui, la clé du succès. Le langage devient alors

l'avait souhaité : décidera-t-on en faveur de l'esprit (sententia) ou de la lettre (verba) du texte ? (iii)les trois ressorts de l'éloquence : Pour convaincre son auditoire, l'orateur peut : (a) lui prouver ce qu'il avance (probare, docere) ; (b) le séduire (conciliare, placere, delectare) ; (c) l'émouvoir (movere, flectere). (iv)les lieux (loci) : Pour développer son discours, l'orateur puise dans un registre de lieux : (a) les lieux communs, applicables à toutes les causes de même nature ; (b) la topique

La Fontaine choisit lui aussi le vers et veut rendre les fables plus plaisantes sans pour autant (et même au contraire !) leur enlever leur caractère didactique. Il applique ainsi le principe que le XVIIe siècle reprend au poète latin Horace, placere et docere (plaire et instruire). Il prend les mêmes libertés que Phèdre quant à la place de la moralité et l'omet parfois quand elle va de soi, ou quand elle nuit à l'harmonie du texte. Dans son second recueil, il s'inspire aussi des fables du sage indien

Il peut apprécier à cette occasion ce qui a fondé la célébrité incontestable de l’auteur : l’hellénisme de son goût et l’élégante pureté de sa langue toute classique. Nous examinerons comment Fénelon, excellent pédagogue fidèle au principe du placere, docere (plaire pour instruire), a développé une argumentation didactique à destination de son élève. Si, dans un premier temps, il recourt à la magie de l’hellénisme pour décrire une variante de l’Éden, il se livre ensuite à une dénonciation des mœurs

deux principales fonction : celle de distraire et d’éduquer. Dans ses Arts Poétiques, Horaces explique : « Celui qui unit l’utile à l’agréable, et plaît et instruit en même temps obtient tous les suffrages », il réunit ici les deux préceptes Placere et Docere (on retrouve ici les mots d’ordres du Classicisme : plaire et instruire). Dans cette même optique de la littérature, celle de l’apologue, La Fontaine dit « Le conte fait passer le précepte avec lui », il tente ici d’expliquer que selon lui les

d'expliquer des faits, de discuter une opinion sans lasser l'auditoire. De fait, l'aspet divertissant du propos est mis en avant, et contribue au développement du conte, philosophique souvent. Les écrivains reprennent la leçon du Grand Siècle "Docere et placere", instruire et plaire.  Marie-Thérèse Geoffrin (1699-1777)       Marie-Thérèse Rodet épouse à 14 ans M. Geoffrin, 49 ans. Riche bourgeoise, elle reçoit dans son hôtel de la rue Saint-Honoré les artistes, écrivains, savants de son temps

La dimension esthétique sous-jacente à la civilité place donc au cœur de cette dernière le problème de la représentation. Si l’on aborde, en effet, la question du comportement dans sa dimension moralisante - celle donc du docere qui n’est possible qu’au prix du plaisir, le placere de la conception classique - le problème de la vraisemblance se pose, pour le comportement, avec la même acuité que celle avec laquelle il se posait déjà aux théoriciens de l’esthétique. Pour plaire au spectateur ou au lecteur

abordera autant l’évolution du genre que l’évolution de ses rapports à la représentation."  Mimesis, catharsis, illusion et distanciation http://www.infx.info/quidnovi/article.php3?id_article=432 Définitions et historique de ces notions.  Placere et docere http://www.weblettres.net/spip/article.php3?id_article=603 Synthèse de la liste Profs-L. Il s'agissait de trouver des citations sur les fonctions de la littérature : plaire et instruire.  Etude d'un genre : le théâtre (Ac Versailles) http://www

L’apologue est un discours narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements dont on tire une morale pratique. Il réunit les deux vertus « placere » et « docere » : plaire et instruire. Par ce principe il doit convaincre et séduire : c’est un genre argumentatif. • C’est le grec Esope qui est considéré come le fondateur de l’apologue. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J-C a laissé