Plaisir Désintéressé

une femme enceinte pour la féliciter de la future arrivée. On offre des cadeaux a l’enfant, qui, a peine a vu le jour, est déjà l’objet de présents pour les débuts, le rituel est unilatéral. Celui qui offre n’attend rien, sauf le plaisir d’offrir et de faire plaisir. C’est la satisfaction de réussir le cadeau. Cependant avec l’âge, ce rapport s’équilibre, car on forme l’enfant à offrir très tôt, ne serait ce que dans les maternelles ou pour des occasions comme la fête des mères ou des pères, l’enfant

désirer c’est tendre consciemment vers ce que l’on aimerait posséder et, dès lors, ressentir un manque, le désir apparaît, en premier lieu, comme privation ou gêne. Mais il est aussi la source de l’action et du plaisir : pas d’action qui ne soit désirée, directement ou indirectement, et pas de plaisir sans un désir préexistant qui me fait me représenter tel ou tel objet comme une source réelle ou imaginaire de satisfaction. Comment gérer cet état instable et ambigü ? - On peut soit chercher

sans relâche d'assouvir ses besoin et de nourrir ses passions. Satisfaire tous ses désirs devient alors un moyen de libération : un homme qui satisfait tous ses désirs n’éprouvera aucune souffrance aucune tristesse, au contraire, il éprouvera du plaisir du bonheur à chaque fois : il cherche à fuir la douleur, et assouvir ses désirs devient une tendance naturelle pour avoir accès au bonheur. Or une bonne règle de vie justement a pour but de procurer du bonheur, de permettre à l’homme d’avoir accès

serait une faute, empêchant de bien prendre soin d'autrui. Cette hyperbolisation de la générosité fera le jeu des moralistes, qui traqueront sans pitié la mesquinerie sous l'apparente générosité, le calcul désintéressé sous l'apparent désintéressement, le plaisir pris à se priver soi-même de plaisir, etc. Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés. (Maxime 171) Ou bien encore : Le refus des louanges n 'est qu 'un désir d'être loué deux fois. (Maxime 149) La tendance des moralistes sera

par un travail spirituel, son résultat – l’œuvre d’art – est néanmoins d’ordre sensible (son, couleur, forme…). Le spectateur contemple (ou écoute) l’œuvre d’art qui se donne à lui par la perception sensible. Si le plaisir esthétique, le sentiment du beau, n’est pas un simple plaisir des sens, c’est bien sur notre affectivité sensible que joue l’art. C’est sur ce point que Platon critique l’art, d’une part parce que l’art n’est qu’imitation de l’apparence sensible des choses, et donc presque dépourvu

Leçon 47. La contemplation esthétique L’art procure à l’amateur d’art un certain le plaisir, plaisir de l’esthète qui goûte dans l’art une richesse et un raffinement que l’on ne rencontre qu’en lui. Il ne s’agit pas pour autant d'un plaisir sur le mode de la simple « consommation », mais d’un plaisir lié au monde de la culture. En tant que culture, il peut se rattacher aussi un certain savoir, à une culture esthétique. En occident, le mot culture a souvent une résonance intellectuelle et se

message qu’elle pourrait faire passer car le jugement de goût n’est pas un jugement de connaissance. Ainsi lorsque nous jugeons un objet beau ce n’est pas l’objet lui-même mais sa représentation que l’on trouve belle, qui est la cause du sentiment de plaisir ou de peine que nous ressentons à sa vue. Le jugement de goût est uniquement contemplatif. Dans l’Art abstrait par exemple, où les significations échappent au spectateur si elles ne lui sont pas expliquées et où il peut seulement émettre des hypothèses

l’épithète « beau, belle » à des exemples aussi variés? Les plaisirs que nous procurent ces exemples sont en effet de nature très différentes et d’inégales intensités, mais ils ont tous un point commun : ils sont désintéressés, gratuits, sans demande de réciprocité. Ils nous apportent une sensation plus ou moins profonde de bien-être, de joie intérieure, d’harmonie avec les choses et les êtres qui nous entourent. Au contraire, les autres plaisirs sensuels comme ceux du bien manger ou du sexe viennent

‘’proportionnels aux destinées’’ ; c’est donc un signe de ce que Dieu attend de nous, une sorte de destin. Par exemple, Dom Juan montre que lorsqu’il désire une femme ce qui compte c’est l’obtention du sujet car une fois que la femme a cédé il se désintéresse. Ainsi, la possession l’intéresse beaucoup plus que la conquête. Il se condamne lui-même à ne jamais trouver celle qui l’intéressera vraiment. C est le même problème avec le désir de l’impossible, le problème ne réside pas dans l’altérité mais

Faut il savoir sacrifier certains désirs pour être heureux? tout : La totalité sans exception. désir : Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non. Au premier abord, je désire ce que je n'ai pas : quelque chose me manque et j'en souffre. Il semble alors naturel que je souhaite satisfaire mes désirs pour combler le manque. L'objet du désir m'apaise et concourt à mon bonheur. Toutefois, une