Plaisir Liberté

Conçu comme béatitude, ou félicité, le bonheur est défini comme « Souverain bien » (summum bonum, diront les philosophes latins) – auquel tous les hommes s’efforcent d’accéder. Envisagé comme bien suprême, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des époques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire

Conçu comme béatitude, ou félicité, le bonheur est défini comme « Souverain bien » (summum bonum, diront les philosophes latins) – auquel tous les hommes s’efforcent d’accéder. Envisagé comme bien suprême, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile à obtenir, qu’il est rare de posséder. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des époques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire

 satisfaction, plaisir et liberté              II) Le désir est un sentiment nocif: il faut s'en libérer                III) Le désir est l'essence même de l'être humain.                L'homme, en tant que sujet est articulé par des sentiments et des émotions plus ou moins intenses, telles que la peur, l'angoisse, la joie ou encore l'amour. Ainsi, ce sentiment de tendance orientée vers un objet appelé désir, se présente à nous comme comme la source possible de satisfaction et de plaisir, qui se manifeste

si l'on est en manque, peut-on être heureux en désirant ? Mais peut-on vivre sans désir ? Mais le bonheur ne serait-il pas une illusion ? Freud dans « le malaise dans la culture » nous dit que le programme qui nous impose le principe de plaisir, devenir heureux, ne peut-être accompli, et pourtant il n'est pas permis voire impossible d'accomplir nos efforts pour le rapprocher d'une façon d'une façon ou d'une autre de son accomplissement. En effet, précise-t-il dans « Le président », « la

« Le plaisir imaginé peut être déraciné du besoin et poursuivi pour lui-même, raffiné sans fin en quantité, en durée, en diversité, etc. » dit Paul Ricœur, philosophe du XXème siècle. Cela signifie que le désir peut se détacher du besoin, et devenir illimité. Cet aspect du désir serait-ce une cause de malheur ? Le désir nous empêcherait t-il de vivre heureux ? Une question se pose alors, qui est notre sujet : Le désir est t-il un obstacle au bonheur ? Le terme « bonheur » désigne non pas un sentiment

certains phénomènes de notre société. Le bonheur consiste-t-il à avoir le plus de plaisir et le moins de soucis possible ? Selon moi, la position de l’auteur à cette question est nuancée ainsi que ma position personnelle, car le bonheur ne consiste pas seulement à avoir du plaisir ni d’avoir aucuns soucies. En premier lieu, Huxley n’est pas d’accord avec cette question, car le bonheur ne vient pas seulement du plaisir, mais aussi de la connaissance. Les personnes habitant cette communauté sont ignorants

soit au moins aussi heureux que l’état de désir, il se pourrait même que l’état de possession soit plus heureux puisqu’à l’immatérialité de l’imagination vont succéder la matérialité, la réalité de la possession, avec la jouissance, c’est-à-dire le plaisir qui devrait en découler. Toutefois, il faut aussi se souvenir de la mise en garde de la première phrase du texte: « Malheur à qui n’a plus rien à désirer! », ce qui signifie que celui qui a tout (il n’a donc plus rien à désirer) serait malheureux

est la leçon qu’Épicure entend nous transmettre. Comme tous les êtres vivants en effet, nous sommes soumis à la polarité du plaisir et de la peine, qui viennent qualifier toute sensation (toute sensation est plaisante ou déplaisante, à quelque degré que ce soit) ; et comme tout être vivant, nous avons naturellement tendance à chercher le plaisir et à fuir le déplaisant. Tout plaisir est un bien, toute douleur est un mal : la sensation, juge infaillible de ce qui est agréable ou douloureux, est un guide

fatalité, qui s’imposerait au sujet ? Le désir est-il donc un manque sans solution ? Ne peut-on lui reconnaître une perfection propre, considérer ainsi qu’il y a un bonheur même à désirer et que le désir peut donner forme à une expérience de liberté ? Dans un premier temps, nous verrons comment Schopenhauer interprète ainsi le désir comme l’origine de notre condition malheureuse puis nous entrerons en dialogue avec une telle thèse, mettant à l’épreuve ses fondements. __________________________________

une histoire écrite en langue vulgaire, qui n’était pas le latin mais le « roman ». Le siècle suivant a connu une affection pour la nouvelle. Si des créateurs ont privilégié le genre au récit pour s’exprimer, c’est qu’ils y trouvaient un espace de liberté créatrice qui permettait à chacun de s’épanouir selon le but, la nécessité qu’ils s’étaient fixés. Nous allons donc essayer d’analyser quelles peuvent être les motivations qui poussent un écrivain à choisir de raconter une histoire, quelles fonctions