Platon Des Imitations Trompeuses De La Réalité

ce n'est pas dire une vérité. C'est constater une réalité et rien de plus. Cela tourne à l'absurde car on a un propos qui se tourne vers lui-même. La vérité est de l'ordre d'un discours (et non d'une constatation) dans lequel ce qui est dit n'a de sens qu'en fonction d'une mise en relation qui constitue un jugement. Par exemple, un vrai Van Gogh est un tableau dont il est juste de dire qu'il a été peint par Van Gogh et n'est donc pas une imitation. De même un faux Van Gogh est un vrai Dupont, de même

| |conforme à la réalité, aux faits tels qu’ils se sont déroulés. Cependant cette définition n’est pas| | |assez complète pour définir la vérité. | | |Pour avoir une idée plus approfondie de la vérité de nombreux philosophes ce sont penché sur cette | | |question. Platon nous dit que la vérité un

la littérature, à la suite d'écrivains de l'Antiquité comme Platon, Horace, le bon ( = l'éthique) et le beau (= l'esthétique) sont étroitement liés: il faut joindre l'utile à l'agréable, « élever les esprits» tout en pratiquant l'art de plaire. Les écrivains, les moralistes ne se contentent pas de décrire les moeurs de la société ou les caractères des hommes .Ils portent un jugement moral sur ceux-ci, dénoncent les apparences trompeuses, condamnent le mensonge et les défauts humains. Ils ont même

Fiche de lecture : Gorgias, (Platon) Mouvement du texte Citations Remarques, notes, etc. Première partie : la définition de la rhétorique Socrate demande ce qu’est la rhétorique. Gorgias lui répond tout d’abord que c’est la science des discours. Socrate demande des précisions ; Gorgias lui déclare que ce sont des discours ne se rapportant à aucune activité manuelle et visant à convaincre. Socrate veut savoir de quelle conviction il s’agit ; Gorgias lui réplique que c’est celle qui

Faut-il se fier aux apparences ? On entend souvent dire qu’il « ne faut pas juger un livre à sa couverture » lorsque le bon sens commun veut nous faire comprendre que les apparences sont trompeuses et qu’il ne faut pas s’arrêter sur des préjugés. D’ailleurs, bien souvent l’expérience nous a prouvée que les apparences n’étaient pas totalement fiables. C’est notamment vrai avec l’idée de la platitude de la Terre, qui parce que l’horizon est droit, a convaincu de nombreuses personnes jusqu’à

au sens où nous entendons ces termes aujourd’hui, sont des inventions récentes. La signification moderne du terme art date de la fin du XVIIIème avec l’identification des arts et des beaux-arts. Auparavant, le terme d’art désignait, et ce depuis Platon, tout procédé de fabrication obéissant à des règles et aboutissant à la production d’objets. Mais si l'objet technique vise l'utile et satisfait clairement un besoin et n'est donc à ce titre l'oeuvre d'art en revanche n'a pas de fonction mais témoigne

idées éternelles et monde de la matière changeante) est l'expression du dualisme social : d'un côté les hommes libres qui contemplent les idées, de l'autre les esclaves occupés à travailler douloureusement sur la matière. Même l'ingénieur est chez Platon l'objet d'un certain mépris : «Tu ne voudrais ni donner à son fils ta fille ni épouser toi-même la sienne.». De leur côté, les Latins ne manquaient pas d'opposer l'otium, le loisir studieux, au negotium, le travail, les affaires. Le travail revêt

sans rappeler l’allégorie de la caverne de Platon. Selon ce mythe, tous les hommes naissent asservis, enchaînés au fond de la caverne, tournant le dos à la lumière du vrai monde, celui des Idées. Ils n’ont pas conscience de cette situation, leurrés par les ombres que projettent les sophistes sur les parois qui leur font face. Le fait est que l’homme appréhende ce qui l’entoure grâce à ses sens, et c’est ce qu’il perçoit alors qui constitue sa réalité ; comme saint Thomas, il ne croit que ce qu’il

(b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 15 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 15 (d) Beauté et utilité (Gautier) 16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 17 B. Le vrai 17 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 17 2. L’imitation de la nature est un moyen d’accès à la vérité (Aristote) 18 3. Mentir pour faire vrai (impressionnistes, Maupassant) 19 4. L’expressionnisme

d'omettre que l'homme est un être figé, stagnant dans un milieu qui évolue. L'homme est en perpétuelle mutation, en évolution constante ce qui induit donc qu'il n'est jamais moralement le même. Platon, pense que l'art n'est qu'une imitation de la réalité, qu'elle ne peut en offrir qu'une apparence trompeuse. N'en n'est il pas de même pour la connaissance de soi? En effet, la connaissance de soi implique une profonde introspection qui s'avère être un labeur non sans difficultés et complexités mais