Platon Des Imitations Trompeuses De La Réalité

notre monde réel coexistent, chacun influant sur l’autre. Du latin imago « imitation », l’image est la représentation plus ou moins exacte d’une réalité, elle est l’imitation du réel qui résulte de l’imagination reproductrice ou une représentation crée par l’esprit, fruit de l’imagination créatrice. Le débat autour de l’image se porte donc sur ce double sens de l’imagination : simple redoublement du réel ou découverte de la réalité de l’irréel ? Ainsi quels liens se nouent entre le monde des images et

Dans quel mesure l'art est ce qui masqiue la realité ? Art en trompe l'oeil, demesure des heros de litterature ,,, L'art nous montre un monde qui n'a rien a voir avec le notre tout est idealisé: femmes sont plus belles en peintures, paysages plus magiques ect Donc art embellit la nature et lui confere un interet nouveau: ce qui plait , Or cela veut dire que nous aimons l'art pr le divertissement qu'il procure et illusion qu'il crée, Mais risque d'etre dupe pour nous, l'artiste masque la

la représentation elle-même et la réalité à laquelle elle renvoie. Autrement dit, le dilemme qui se pose est le suivant : la représentation trahit-elle ce dont elle est la représentation ? Sommes-nous ici dans le cas du juif ou du païen dont parle saint Paul qui se trompe lourdement au sujet de la signification véritable de la croix auquel cas la représentation serait plutôt à proscrire ou à fuir car trompeuse, déformatrice de l’être même des choses, de la réalité ? Faut-il plutôt abandonner cette

reprocher aux artistes d'être inutiles ? L'artiste n'étant qu'un imitateur du réel il ne peut rien apporter de plus à l'homme. A quoi sert-il de produire une œuvre qui n'est que imitation ? Quel est l’intérêt pour l'Homme de regarder quelque chose qu'il peut voir dans le réel ? L'artiste ne produit-il que des imitations ? Pourtant l'art existe depuis le début de l'Humanité, les hommes ont toujours eu le besoin de représenter le réel. Alors qu'y a t'il de plus dans l’œuvre de l'artiste que dans le

être l’effet de l’imagination. Le vraisemblable est donc une imitation du vrai, c’est-à-dire qu’il est mimesis. Mais quelle est cette valeur ? La vraisemblance si elle est présente d’esthétique et l’art et possède une valeur intrinsèque (1ère partie), il n’en reste pas moins que scientifiquement le vraisemblable n’a pas d’assise ontologique ni de fécondité cognitive. En ce sens, on pourrait dire justement que la vraisemblance est trompeuse (2nd partie). Mais cela ne semble pas justifier l’adverbe « toujours »

et les penseurs de l’Antiquité préoccupés par la beauté. Platon, dans l’Hippias Majeur, va développer le concept d’esthétique négative. En effet, dans un dialogue aporétique, les personnages, Hippias et Socrate, tentent de répondre à la question de ce qu’est le beau, mais échouent. Dans ce dialogue, Socrate utilise la méthode dialectique. Il va réfuter chaque réponse donnée par Hippias, puis ses propres réponses. Cet échec amène Platon à la conclusion que l’on ne peut pas définir la Beauté par

Suite du cours sur l’art III Art imitation ou représentation du réel 1) Position du problème Parmi les arts, certains peuvent représenter la réalité comme la peinture, la sculpture, le théâtre, et d'autres non, comme la musique ou l'architecture. Cette représentation a parfois été nommée imitation, terme pouvant être pris positivement ou péjorativement. Aristote parlait d'imitation de la nature, art et nature ayant en commun de produire quelque chose. En se faisant créateur, l'homme imite

peut être que Dieu.c) Les différentes imitations de la réalité : Le dialogue porte sur l'art de l'imitation de la réalité, que ce soit par le menuisier ou le peintre. La question se pose de savoir si l'artiste cherche à représenter l'objet tel qu'il est ou tel qu'il paraît. Il apparaît que l'imitation de l'apparence est l'objectif de l'artiste.d) La différence entre l'apparence et la réalité : Le texte souligne la distinction entre l'apparence et la réalité. L'artiste ne peut imiter qu'une partie

comprenons l’activité de représenter qui revient, pour Platon, à l’activiter d’imiter, ce qu’il nomme la « mimetik ». Platon regroupe dans sa « mimesis » tout ce dont l’homme peut s’accaparer pour « imiter », c’est-à-dire autant les arts plastiques que la poésie, la tragédie, la musique ou la danse. Maintenant, l’art n’est-il qu’une représentation de phénomènes ? Nous tenterons de répondre à cette problématique en analysant la nature de l’image selon Platon. Nous nous pencherons d’abord sur l’étymologie

PLATON LE BANQUET Traduction : Luc Brisson Notes et commentaires de Luc Brisson Coll. GF Flammarion, édition Flammarion, 1998, mis à jour puis rééditer en 2007 L’auteur Platon (né à Athènes en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C) est un des philosophes majeurs de la pensée occidentale, et de l’Antiquité grecque en particulier. Son œuvre, essentiellement sous forme de dialogues, se présente comme une recherche rigoureuse de la vérité, sans limitation de domaine. Sa réflexion porte