Platon Des Imitations Trompeuses De La Réalité

la volonté de double lecture souhaitée par Rabelais ?Dans quelle mesure ce texte établit-il un pacte de lecture éclairant la lecture de l’œuvre ?1er mouvement : l.1-6 un texte comique…Dans un premier mouvement, Rabelais reprend la comparaison de Platon dans le thème du « boire » s’éloigne des interprétations allégoriques en introduisant à nouveau le thème léger de la fête. L’acte d’écrire est simultané à celui de « boire et manger », donc éloigné de toute notion d’une étude laborieuse. Dès le

représentations imaginaires: n'est pas simplement imitation du réel par des images. L'image évoque, représente un objet réel mais peut tout aussi bien représenter une chose ou un être irréel. « nier » Nier, c’est refuser, tenter de toutes ses forces de ne pas reconnaître une existence, lui dire « non ». Nier un mensonge, c’est refuser de reconnaître qu’il ai pu avoir une quelconque existence. Quand je nie quelque chose, je tente en pensée de le chasser de la réalité. Affirmer au contraire, c’est dire «

Microsoft Word - III).docx1) L’œuvre ne peut pas totalement se substituer à la réalité Si le but de l’art, notamment dans la peinture, est d’imiter c’est-à-dire de représenter aussi fidèlement que possible le réel, l’art ne peut jamais se substituer totalement à la réalité et ce, pour plusieurs raisons : tout d’abord, l’art a pour vocation première de reproduire fidèlement la réalité ; ensuite, contrairement à la réalité qui est traversé par des changements temporels et spatiaux, l’œuvre d’art

comme une porte ouverte et qui les mène là où ils n’auraient jamais consenti d’aller, une porte abouchée à la réalité.” Cette vision d’une œuvre montre celle-ci comme un guide menant à la réalité. En outre, Artaud mentionne le mot « déranger ». Il semblerait qu’une œuvre devrait bouleverser, gêner le cours naturel des choses. Il induit de plus que l’homme ne veut pas entrer dans la réalité, domaine dans lequel il « n’aur[ait] jamais consenti d’aller » et qu’une œuvre en est la porte. On verra si

« Frontières du récit » : à la recherche du « récit à l’état pur » 1.1. Aristote contre Platon 1.2. Le récit comme restitution inexacte 1.3. L’héritage benvenistien : opposition récit/discours 2. Fiction et diction : le statut ontologique de l’événement 2.1. Séparation histoire/récit 2.2. Noyaux de cerises et événementialité 3. Les impasses du réalisme genettien 3.1. Le récit de fiction comme réduplication d’une réalité antécédente 3.2. Copie vs récit : vérité vs approximation Gérard Genette

n’aimons pas le trouver dans l’art. Diderot à propos de Boucher : « cet homme ne prend le pinceau que pour me montrer des tétons et des fesses. Or je suis bien aise d’en voir, mais je ne veux pas qu’on me les montre ». Ce qui nous intéresse dans la réalité concrète est sans rapport avec ce qui nous intéresse, émeut dans l’art. Diderot : « l’imitation rigoureuse de la nature rendra l’art pauvre, petit et mesquin ». Ce qui est particulier correspond à un découpage du réel en sa contingence. Ce qui est

lequel les apparences sont souvent trompeuses, les théories du complot sont l’occasion de se demander, avec un sujet du baccalauréat : faut-il chercher la vérité au-delà des apparences ? ◘ Le sens courant du mot vérité : les vérités de fait. En ce sens, la vérité consiste dans la correspondance entre une idée (ou une parole) et la réalité à laquelle elle se rapporte : ce que je dis ou ce que je pense est vrai si et seulement si cela correspond à la réalité. Par exemple, la phrase « la Terre tourne

manifeste d'elles. II. L'art comme accès à la vérité 1. Sous le voile des conventions Au fond, on pourrait considérer avec Bergson que nos usages et conventions sont comme un « voile » jeté sur le monde qui nous empêcherait de le voir dans « sa réalité nue », un voile qui ferait obstacle à la compréhension de ce qu'il est en vérité : ce qui n'apparaît pas comme tel dans le monde quotidien, c'est en effet la richesse et la singularité mêmes des choses. C'est que cette richesse et cette singularité

à plusieurs choses. Le nom propre, lui, est propre à un être, il n'appartient qu'à lui. Le nom commun, en revanche, convient à tous les êtres de la même espèce. Au nom commun correspond une idée générale, une essence, un concept, ou, comme dirait Platon, une Idée. Le concept regroupe tous les traits essentiels communs à tous les êtres d'une même espèce. Le nom commun, donc, ne retient que ce qu'il y a de commun. Il gomme la spécificité, l'originalité de chaque être singulier. Les différences singulières

 sosie d'Hélène créé par Héra (Euripide, Hélène, 33), effigie ou portrait, qui met sous les yeux les absents, ou enfin ce qui se montre dans un miroir et qui en réalité n'y est pas. Bref, l'eidôlon est du visuel porteur d'illusion, par opposition à l' eidos ou l' idea [ἰδέα], de même racine, la forme belle et vraie, qui devient chez Platon “ idée ” (Cratyle, 89b 3). Epicure a choisi le pluriel eidôla pour désigner techniquement les fines enveloppes d'atomes émanées de la surface des objets et qui